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qui signifie le temps, pour marquer qu'il est de » l'éternité à l'éternité (1). :

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(1) Cette expression est encore de l' Écriture. Benedictus Dominus Deus Israël, ab æterno usque in æternum, Paralipom., XVI, 36.

ὅτε γὰρ θεὸς, δοκεῖ τὸ αἴτιον πᾶσιν εἶναι καὶ ἀρχὴ τις. Metaphysic., lib. I, cap. II. Oper., tom. II, pag. 644. Nonτὸς γὰρ θιγγάνων καὶ νοῶν· ὥστε ταυτὸν νοῦς καὶ νοητόν... Φαμὲν δὲ τὸν θεὸν εἶναι ζῶον ἀἴδιον, ἄριστον. ὥστε ζωὴ καὶ αἰῶν συνεχὴς καὶ ἀΐδιος ὑπαρχει τῷ θεῷ. Τοῦτο γὰρ ὁ Θεὸς... ὅτι μὲν οὖν ἐστὶν οὐσία τις αΐδιος, καὶ ἀκίνητος, καὶ κεχωρισμένη τῶν αισθητῶν, φανερὸν ἐκ τῶν εἰρημένων. Δέδεκται δὲ, καὶ ὅτι... ἀμερής καὶ ἀδιαιρετός ἐστι. Κινεῖ γὰρ τὸν ἄπειρον χρόνον οὐδὲν δ ̓ ἔχει δύ ναμιν ἄπειρον πεπερασμένον. Ibid., lib. XII, cap. VII, ρας. 743. ὅς εὐδαίμων μὲν ἐστὶ καὶ μακάριος δι' ούθεν δὲ τῶν ἐξωτερικῶν ἀγαθῶν, ἀλλὰ δι ̓ αὑτὸν αὐτὸς. De Republic., lib. VII, cap. I, ibid., pag. 21. Εἰς δὲ ὤν, πολυώνυμός ἐστι... καλοῦσι δὲ αὐτὸν, καὶ Ζῆνα, καὶ Δία... ὡς κἄν εἰ λέγοιμεν, δι ὅν ζῶμεν. Κρόνον δὲ καὶ χρόνου λέγεται, διήκων ἐξ αἰῶνος ἀτέρμονος εἰς ἕτερον αἰῶνα. De Mundo, cap. VII, tom. I, pag. 475. L'abbé Le Batteux résume ainsi la doctrine d'Aristote : «Ils existe nécessairement une essence immobile et éter» nelle (Phys. VIII, cap. VII; et VII, cap. II et VII. Met. XIV, cap. VI), entièrement différente de ce qui tombe sous les sens (Phys. VII, cap. V) : elle est » sans étendue et par conséquent indivisible et infinie (Met. XIV, cap. VII; et Phys. VIII, cap. ΧV ) : » elle est Dieu, c'est-à-dire, un être vivant, éternel, » souverainement bon, dont la pensée fait la vie, Ζώον » αἰδίου ἄριστον (Met. XIV, cap. VI); elle meut sans » être mue, parce que c'est un acte pur (Ibid. ), et même

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« Qu'est-ce que Dieu ? demande Secundus. » C'est, répond-il, le bien 'existant par lui

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même, une hauteur invisible, un être qu'on » ne peut comprendre, un esprit immortel et qui pénètre tout; un œil toujours ouvert, l'es» sence propre de toutes choses, un pouvoir qui » à plusieurs noms, une main toute-puissante : » Dieu est lumière, intelligence et force (1). › Rien n'arrive sans sa volonté (2), dit Demophile; le sage l'honore même par son silence (3). Seul pieux, seul véritablement prêtre, il est le seul qui sache prier; car Dieu n'écoute point celui qui est chargé du bien d'autrui (4). La vertu est le

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» sans se mouvoir elle-même, parce que, si elle se mou» voit, elle seroit censée passer de la puissance à l'acte....... » C'est cette essence éternelle, intelligente, qui donne le » mouvement à tout, et de toute éternité. » Mém. de l'acad. des Inscript., tom. LVII, pag 109 et 110.

(1) Τί ἐστι Θεός; ἰδιόπλαστον ἀγαθὸν ἀσύνοπτον ὕψωμα... δυσνούμενον ζήτημα, ἀθάνατος νοῦς, πολυδιοίκητον πνεῦμα, ἀκοίμητος ὀφθαλμός, ἰδία πάντων οὐσία, πολυώνυμος δύναμις, παγκρα τῆς χείρ, φῶς, νοῦς, δύναμις. Secundi sentent., pag. 86, Lips. 1754.

(2) Oɛû de ouder ¿Covλntov. Demophil., Sentent. Pythagoricæ, pag. 26, Lips. 1754.

(5) Σοφὸς γὰρ καὶ σιγῶν τὸν Θεὸν τιμά. Ibid., pag. 28.

(4) Μόνος οὖν ἱερεὺς ὁ σοφὸς, μόνος Θεοφιλής, μόνος εἰδὼς εὔ

χεσθαι... μόνου γὰρ τοῦ μὴ τοῖς ἀλλοτρίοις πεφορτισμένου ἐπήκοος ods. Ibid., pag. 30.

plus grand de ses dons (1). On ne l'honore point par des victimes, ni par des offrandes, mais par les saintes pensées et les sentimens pieux qui nous unissent solidement à lui (2). Si, quelque chose qui vous occupe, vous vous souvenez toujours que Dieu est présent, et qu'il vous voit ; si, dans vos actions et vos prières, vous respectez sa présence, il habitera au fond de votre cœur (3). S'appuyer sur Dieu, c'est l'unique force (4). On .` ne peut l'aimer, quand on aime son corps, et les voluptés, et les richesses. Le voluptueux est esclave du corps, et dès lors avide de richesses. Celui qui est avide de richesses devient nécessairement injuste, c'est-à-dire, impie envers Dieu, et inique à l'égard des hoinmes. Quand il sacrifieroit des hécatombes, il seroit plus que jamais impie, abominable, athée, sacrilége. Fuyez donc

(1) Δῶρον ἄλλο μεῖζον ἀρετῆς οὐκ ἔστι παρὰ Θεοῦ λαβειν. Ibid.

(2) Δῶρα καὶ θυσίαι Θεὸν οὐ τιμῶσιν, ἀναθήματα Θεὸν οὐ κοσμεῖ· ἀλλὰ τὸ ἔνθεον φρόνημα διαρκώς συνάπτει Θεῷ, χωρεῖν γὰρ ἀνάγκη τὸ ὅμοιον πρὸς τὸ ομοίον. Ibid.

(3) Εαν ἀεὶ μνημονεύης, ὅτι ὅπου ἄν ᾗ ἡ ψυχή σου, καὶ τὸ σῶμα ἔργον ἀποτελεῖ, Θεὸς ἐφέστηκεν ἔφορος, ἐν πάσαις σου ταῖς εὐχαῖς καὶ πράξεσιν, αἰδεσθήσῃ μὲν τοῦ θεωροῦ τὸ ἄληστον, ἕξεις δὲ τὸν Θεὸν σύνοικον. Ibid., pag. 52.

(4) Τὸ δὲ ἐφ ̓ ἐαυτοῦ ὀχεῖσθαι καὶ τοῦ Θεοῦ, μόνον βέβαιον. Ibid., pag. 40.

le voluptueux, comme un homme exécrable, comme l'athée. L'âme chaste et pure est la demeure la plus agréable à Dieu (1).

En général les anciens appeloient Dieu l'Etre par excellence, l'Etre absolu, ou celui qui est (2). Cicéron le représente comme la raison souveraine, auteur de tout ordre et de toute justice (3). Comment le concevoir, dit-il, si on ne conçoit éternel, comme une pure intelligence qui connoît tout, et qui meut tout (4). Et encore:

(1) Φιλήδονον, καὶ φιλοσώματον, καὶ φιλοχρήματον, καὶ φιλόθεὸν τὸν αὐτὸν ἀδύνατον εἶναι. ὁ γὰρ φιλήδονος, καὶ φιλοσώματος· ὁ δὲ φιλοσώματος, πάντως καὶ φιλοχρήματος· ὁ δὲ φιλοχρήματος ἐξ ἀνάγκης ἄδικος, εἰς μὲν Θεὸν ἀνόσιος, εἰς δὲ ἀνθρώπους παράνομος. ὥστε καν ἑκατόμβας θύη πολὺ μᾶλλον ἀνοσιώτερος ἐστι, καὶ ἀσεβής, καὶ ἄθεος, καὶ τῇ προαιρέσαι ἱερόσυλος. Διὸ καὶ πάντα φιλήδονον, ὡς ἄθεον καὶ μικρὸν ἐκτρέπεσθαι χρή. Ψυχῆς ἁγνῆς τύπον οἰκειότερον ἐπὶ γῆς οὐκ ἐχει Θεός. Ibid., pag. 42.

(2) Vocârunt antiqui Deum rò ő, ipsum esse, id quod solùm ac principaliter existat, quod nunquàm non fuerit, nunquàm esse cessaverit. Cætera enim aliquandò fuerunt, aliquandò non fuerunt. Steuchus, De perenni Philosoph., lib. I, cap. VII.

(3) De legib., lib. I, passim.

(4) Nec verò Deus ipse, qui intelligitur à nobis, alio modo intelligi potest, nisi mens soluta et libera, segregata ab omni concretione mortali, omnia sentiens et movens, ipsaque prædita inotu sempiterno. Tuscul, lib. I,

D

«De même qu'un Dieu éternel donne le mouve>>ment au monde qui est périssable en partie, >> ainsi une âme immortelle meut notre corps fragile (1). Il peut tout (2): il a tout fait, » et tout lui obéit (3). En considérant tant de » merveilles, pouvons-nous douter qu'il n'existe >> une Intelligence qui a créé, ou qui gouverne » l'univers (4) ? »

cap. LXVI., ap. Lactant., De Irâ, cap. X, et Instit., div., lib. I, cap. V.

(1) Ut mundum ex quâdam parte mortalem ipse Deus æternus, sic fragile corpus animus sempiternus movet. Somn. Scipion, cap. VIII, n. 19.

(2) Nihil est quod Deus efficere non possit. De natur., Deor., lib. III.

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(3) Genuit omnia Deus. Cicer. de Univers., 23. Parent Dei numini omnia. De Divinat., lib. I, 120. - Non enim est illi principi Deo, qui omnem hunc mundum regit, quod quidem in terris fiat acceptiùs, etc. Somn. Scip., cap. IV. - Animal hoc providum, sagax, multiplex, acutum, memor, plenum rationis et consilii, quem vocamus hominem, præclarâ quâdam conditione generatum esse à supremo Deo. De legib., lib. I, rap. VII,

n. 22.

(4) Hæc igitur et alia innumera cùm cernimus, possumus ne dubitare quin his præsit vel effector, si hæc nata sunt ut Platoni videtur, vel si semper fuerint, ut Aristoteli placet, Moderator tanti operis et muneris. Tuscul.. Quæst., lib. I, cap. XXVIII.

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