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Phérécide retrouva cette doctrine dans la Phé

esse,

corpora, hæcque esse substantiarum spiritualium seu intelligentiarum habitacula.... Hæc sidera dominos et deos Deum autem supremum dominum dominorum. Brucker, histor. critic. philosoph. lib. II, cap. V, tom. I, p. 224. They do not only believe one God, but produce many strong arguments for his unity; though they also pay an adoration to the stars, or the angels and intelligences wich they suppose reside in them, and govern the world under the supreme Deity.... The idolatry of the Arabs then, as Sabians, chiefly consisted in worshipping the fixed stars and planets, and the angels and their images, which they honoured as inferior deities, and whose intercession they begged, as their mediators with God. For the Arabs acknowlegded one supreme God, the creator, and lord of the universe, whom they called Allah Taâla, the most high God. The Koran translated into english, by George Sale, tom. I, Disc. prelim. sect. I, p. 19, 20. London, 1764. « Ces intelligences motrices et directrices >> des astres étoient, selon la doctrine orientale, émanées » du premier Être; le culte qu'ils leur rendirent ne leur >> fit point oublier l'Etre souverain; leur crime fut de lui » avoir associé des créatures dans les honneurs qui n'é» toient dus qu'à lui, » Origin. de l'idolât. chez les Phénic. par M. l'abbé Mignot. Mém. de l'académie des Inscriptions. tom. LXV, p. 60.-Biblioth, britannique, Juillet, 1734. art. 5. « Au temps de Mahomet, les Arabes idolâtres croyoient à un Etre suprême, le Créateur et le Maître de >> l'univers; mais ils adoroient des divinités inférieures, >> dont ils imploroient l'intercession comme celle d'êtres » médiateurs avec Dieu. » Edouard Ryan, Bienfaits de la

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nicie (1). Les Assyriens adoroient Adad ou le dieu Un (2). Bel étoit aussi originairement le nom du Dieu suprême (3). Dans sa Theogonie,

leur an

relig. chrét., tome II, ch. IV, p. 5. On voit par cienne formule qu'ils adoroient principalement le Dieu suprême : « O Dieu! je me voue à ton service; je me >> voue à ton service, ô Dieu ! Tu n'as de compagnons que >> ceux dont tu es le maître absolu; tu es le maître de tout » ce qui existe. » Remarques sur l'hist. génér., p. 27, édit. de 1763.

(1) Non ipse primus (Anaxagoras), sed Thales ante eum, Xenophanes, aliique, mentem illam, supremum videlicet Deum, principio et fine carentem prædicârunt. Pythagoras imprimis, Chaldæorum et Egyptiorum doctrinis instructus, Deum agnovit, eumque unum totum in sese, principium universorum atque opificem, mentem omnia permeantem, omniumque moderatricem. Parenti suo et auctori Pythagoræ assensa est tota italica schola : quemadmodum et habuerat ipse, quem sequeretur Pherecydem qui Dei notitiam ex arcanis Phoenicum libris comparaverat. Huet, Alnet. quæst. lib. II, cup. I, p. 98.

(2) Macrob. Saturn., lib. I, cap. XXIII. Schedius (in hunc loc.) pense qu'il faut lire Achad ou Ahad, unus. Rex deorum Adodus, dit Eusèbe, Præpar. Evangel. lib. I, c. X, p.38.

(3) Belus primò summum rerum gubernatorem Deum optimum maximum denotabat; grassante verò hominum errore ad idola transferebatur. Selden, de diis syr. synt. lib. II, c. 1.

Sanchoniaton parle du Dieu très-haut (1), 'qui étoit le père du ciel. Les Chaldéens croyoient, selon le témoignage de Diodore, « que l'ordre » et l'arrangement de l'univers étoit l'ouvrage de ». la sagesse divine, et que tout ce qui se fait à

présent dans les cieux est l'effet, non d'un » mouvement fortuit et spontané, mais d'un choix » libre et de la volonté constante des dieux (2).» Diodore dit des dieux, et non de Dieu; car, outre la Divinité suprême, les Chaldéens admettoient des dieux d'un second ordre, qui étoient les ministres, les interprètes du grand Dieu (3), dont Philon dit positivement qu'ils reconnoissoient l'unité (4)...

Les philosophes orientaux étoient divisés en plusieurs sectes. « Cependant il faut observer, » dit Mosheim, que comme toutes ces sectes

(1) fioros. Ap. Euseb. Præp. Evang., lib. I, cap. X. (2) Syncel. chron., p. 28.

(3) Ýπnρétai, Épunveis. Mém. de l'acad. des Inscript. tom. XLVI, p. 278.

etc.

(4) Philo, de Migr. Abrah., p. 415. Hoc est unicum illud principium de quo scriptor Explanationis brevis dogmatum chaldaicorum : μίαν ἀρχὴν τῶν πάντων δοξάζουσι, Unicum arbitrantur rerum omnium principium, idque profitentur unum esse et bonum. Cleric. Philosoph. oriental. lib. I, sect. II, cap. I., Oper. philos. tom. II, p. 186.

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partoient d'un principe commun, leurs divi» sions n'empêchoient point qu'elles ne s'accor» dassent sur certaines opinions touchant la Divinité, l'univers, le genre humain, et plu» sieurs autres sujets : elles reconnoissoient >> toutes l'existence d'une nature éternelle, qui possédoit la plénitude de la de la sagesse, de la » bonté et de toutes les perfections, et dont au>> cun mortel ne pouvoit se former une idée complète (1).»

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Anquetil du Perron a prouvé que les Perses reconnoissoient l'unité de Dieu (2), créateur de l'univers. C'est aussi le sentiment de Hyde (3). Suivant Mohsin Fani, la religion primitive de » la Perse fut une ferme croyance dans un Dieu suprême qui a fait le monde par sa puissance » et le gouverne par sa sagesse; une crainte pieuse de ce Dieu, mêlée d'amour et d'ado› ration; un grand respect pour les parens et vieillards, une affection fraternelle pour tout

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(1) Hist. ecclésiast. anc. et moderne, siècle I, part. II, tom. I, p. 93 et 94. Yverdun, 1776.

(2) Mém. de l'académ. des Inscript. et Belles-Lettres, tom. LXI, p. 298, et tom. LXIX, p. 101 et suiv.

(3) Il cite le témoignage formel de Sharistani. Hist. relig. vet. Pers., p. 299. Abulfeda (apud Pocock, p. 143,) et Ben-Shouhnah (ap. Hyd. c. IX, p. 164,) confirment

>> le genre humain, et même une tendre com» passion pour les animaux (1).»

,

A cette religion succéda le culte de l'armée du ciel (2) et ensuite le culte du feu, adopté et modifié par Zoroastre. « Dieu, disoit-il, existoit de » toute éternité et étoit comme l'infini du temps » et de l'espace. Il y avoit dans l'univers deux principes, lebon et le mauvais : l'un se désignoit » par le nom d'Hormuzd, ce qui dénotoit l'agent principal de tout ce qui étoit bien; et l'autre » Arimane (3), le seigneur ou chef du mal.. Les

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ce témoignage, qui est conforme à celui d'Hécatée dans Diogène-Laërce. Vid. et. Prideaux, Hist, des Juifs, partie I, lib. IV.

(1) Hist. de Perse, par sir John Malcolm, tom. I, p. 273. Anciennement les Perses n'avoient, suivant Hérodote, ni temples ni statues de la Divinité. Herodot. lib. I, c. 131.

(2) Le livre sacré appelé Dussateer est rempli de morceaux à la louange du Créateur, à celle du soleil, de la lune et des planètes. Son contenu se rapporte évidemment à une époque à laquelle les Persans adoroient Dieu et les planètes ou l'armée du ciel. Hist. de Perse, tom. I, p. 272.

(3) Mosheim a cru que, selon la doctrine de Zoroastre, Arimane étoit originairement bon. « Alterum (numen >> rebus noxiis et perniciosis delectaretur, non tam Dei » maximi quàm suâ ipsius culpâ et vitio. » System. intellect. Cudw. tom. I, p. 331, n. Anquetil du Perron a

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