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basilique. Or une autre inscription, gravée dans le pavé même, au-dessus d'un tombeau (maintenant derrière une

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grille), prouve que
donc entre ces deux dates que la basilique fut construite :

ce pavé était achevé en 395: c'est

BASILIQUE DES STS-NÉRÉE ET ACHILLÉE (état actuel).

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L'inscription est fautive, car le III IDVS MAIAS de l'an 395 ne correspond pas au samedi ; il faut lire IIII IDVS, c'est à dire justement le jour de la fête des SS. Nérée et Achillée. Une autre inscription, celle d'un certain Zenodoros, tracée sur la chaux d'un « loculus », sous la basilique (1), porte la même date IAWN (12 mai). Évidemment les fidèles se ΠΔΙΔΟΝ

ZENOAW POCCAA PHNOCAYCOYXIOC

ENOASEKEITETTIAIAWON MAIWON EN IPƐNE

faisaient enterrer là par dévotion pour les saints martyrs. Ces deux saints étaient d'ailleurs très vénérés. Le grand vase dont on voit des morceaux dans l'abside [8] a dû servir à

1. Elle n'est plus visible. Elle fut trouvée en 1874, et je la copiai immédiatement, sous les yeux de Mgr de Mérode qui voulut descendre dans le souterrain pour la voir.

brûler de l'huile devant leur tombeau. Le prêtre Jean porta > de cette huile à la reine Théodelinde.

Rien ne marque d'une manière précise le tombeau de Ste Pétronille; il ne devait pas être éloigné, puisque la basilique portait aussi son nom. A droite de l'abside, on remarque une petite chambre avec peintures, qui fut ensuite remplie de maçonnerie. Elle rompait la régularité architecturale de la basilique; pour qu'on l'eût conservée, il fallait, ce semble, qu'elle renfermât un tombeau vénéré ; le corps ayant été enlevé plus tard, on l'aura fermée de manière à consolider la basilique. Comme la peinture de Veneranda et Petronella se trouve dans le voisinage, M. de Rossi a pensé,

la chose n'est cependant pas certaine, — que cette chapelle était précisément la place du tombeau de Ste-Pétronille. Le sarcophage qui fut transporté au Vatican par Paul Ier avec le corps de la sainte portait cette simple inscription:

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Elle appartenait donc à la famille romaine Aurelia, apparentée aux Flaviens; et si elle était fille de S. Pierre, c'était seulement d'une manière spirituelle, en ce sens qu'elle a pu être convertie et baptisée par lui. La similitude de son nom a fait croire qu'il dérivait de celui de S. Pierre. Il vient plutôt de Petro, nom qui était usité dans la famille des Flaviens (par exemple, Flavius Petro). Ce lien de parenté explique comment son tombeau se trouvait dans ce cimetière.

Dans la niche du fond [7] de l'abside était certainement la chaire épiscopale. C'est là, et non, comme l'a cru Baronius, dans la basilique urbaine des Sts-Nérée et Achillée, que S. Grégoire le Grand prononça une de ses homélies (1), car nous y lisons: « Sancti isti ad quorum tumbam consistimus spreverunt mundum » : or à cette époque les corps des martyrs étaient encore dans leur tombeau primitif. M. de Rossi a vu une allusion à cette homélie dans un « graffito » tracé

1. Hom. in Evangel., 1. II, hom. XXVIII (P. L., t. LXXVI, col. 1210 sq.).

sur l'enduit, mais aujourd'hui presque invisible, qui représenterait un prêtre priant ou parlant.

La basilique appartenait au titre de Fasciola, comme en font foi ces deux débris d'inscriptions (à droite de l'abside) :

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L'origine de ce nom de Fasciola est douteuse; suivant une légende, consignée dans les Actes des SS. Pierre et Paul, il rappellerait le souvenir d'une bandelette (« fasciola ») perdue par S. Pierre dans sa fuite sur la voie Appienne et recueillie par une matrone.

Avant de quitter la basilique, signalons quelques sculptures et inscriptions. Dans l'abside, le fragment de colonne rappelant le martyre de S. Achillée, un morceau de l'architrave avec le nom du même martyr (ACILLEVS), des débris de la transenna » et de plusieurs sarcophages, généralement du IVe siècle, ornés des figures du bon Pasteur ou de quelques Saints. Deux autres fragments représentent le baptême de Notre-Seigneur et l'adoration des mages. Beaucoup de marbres sont païens et proviennent de la propriété supérieure. Un fragment laisse voir la partie inférieure d'un agneau, le pied d'une croix et la tête d'une colombe. M. de Rossi a reconstitué le sujet et en a donné une belle interprétation :

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avec le rameau d'olivier est le symbole de l'âme chrétienne divine, de Notre-Seigneur immolé sur le Calvaire. La colombe « L'agneau au pied de la croix est le symbole de la victime

Élém. d'archéol, chrét. - II.

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