tion funéraire d'une femme noble, de famille sénatoriale, << clarissima femina » : AELIVS SATVRNINVS CASSIAE FARETRIE CLARISSIME FEMINE CONIVGI BENEME RENTI DEPOSTJO TERTIV NO NAS FEBRARIAS Ensuite des tombeaux encore fermés, marqués par des fioles où l'on a cru reconnaître du sang: le P. Tongiorgi voulait faire En redescendant l'escalier, à l'entrée de la galerie perpen diculaire à celle de St-Eusèbe, on voit à droite deux arcosoles peints [m, n] dans l'un desquels sont figurés les trois enfants dans la fournaise. Après avoir dépassé l'escalier de St-Eusèbe, on visite habituellement une chapelle [V], à droite, dans laquelle sont conservées deux momies en mauvais état. Les sarcophages sont chrétiens, mais n'offrent aucun intérêt spécial; le couvercle de celui de gauche porte le nom ALEXSADRA. Au fond, il y a un petit sarcophage d'enfant orné de sujets chrétiens (scènes de l'ancien et du nouveau testament). La chapelle opposée, de l'autre côté de la galerie [X], était une chapelle de famille; trois cadavres furent déposés dans l'arcosole: Pour passer à une autre région du cimetière, nous prenons une galerie [15] qui fait suite à celle qui passe devant la chambre des papes. On rencontre d'abord une grande chapelle double; dans la crypte de droite [Y], on voit de belles peintures représentant les Saisons ; dans celle de gauche [Z], un grand couvercle de sarcophage orné à chaque coin de l'image du bon Pasteur, des peintures à la voûte, entre autres celle de la résurrection de Lazare, et un banc qui court le long des parois : on a certainement fait des réunions liturgiques dans cette chapelle: peut-être faut-il y reconnaître le tombeau du pape S. Miltiade. Un peu plus loin, dans une chapelle [A'], on lit plusieurs fois, tracé à la pointe, le nom de Sophronia, que nous avons déjà noté sous le grand escalier (1). Une autre chapelle voisine [B'] présente à la voûte l'image de l'Océan. Puis on arrive au point appelé « des quatre piliers » [M'], d'où on peut pénétrer en différentes régions du cimetière. 1. Cf. Notions générales, p. 245. § III. Région libérienne. Cimetière des Sts-Marc et Balbine. La région libérienne forme la partie centrale du cimetière de St-Calixte. Le mode d'excavation et l'épigraphie accusent la fin du IVe siècle. Près de l'escalier spécial de cette région, dans une crypte assez vaste [C'], il y eut le tombeau et il y a encore des fragments de l'éloge d'un diacre du IVe siècle nommé Redemptus : Stringe dolor lacrimas quaeris p(LEBS SANCTA Redemptum Levitam subito rapuit sibi regia CAELI Dulcis nectareo promebat mell(A CANENtem (1) Prophetam celebrans placido m (ODVLA Mine senem Haec fuit insontis vitae laudata IVVEntus Invidia infelix tandem compressa quiescit Nunc paradisus habet sumpsit qui ex hoste tropaea. Le style est damasien, les caractères ne le sont pas. Le texte de l'inscription est conservé dans le manuscrit Palatin de la bibliothèque Vaticane (ms. 833). Ce diacre a dû être confesseur de la foi pendant la persécution arienne. Au-dessus de la porte d'une chapelle [D'], dans une galerie voisine, une peinture représente des animaux, renards ou léopards. A la même région appartiennent une inscription qui, sans doute à cause du schisme de Félix, mentionne le pape Libère, ...de/FVNCTA EST EVPLIA QVAE ... id VS MAIAS QVE FVIT ANNORV QVE DEPOSITA IN PACE SVB LIBE rio episcopo 1. Vers inintelligible. Le copiste de la Sylloge a transcrit, sans doute en corrigeant: CANORE. Cf. de Rossi, Rom. sott., t. III, p. 237. et [K] celle à laquelle il a été fait allusion plus haut, à propos de S. Caius (AD DOMNVM CAIVM): BIT SIBI ARCOSOLIVM IN CALLISTI AD DOMN DEPOSITA DIE III IDVS FEBRVARIAS CAIVM FECIT COIVGI MERENTI IN PACE La simple inspection de l'original permet de reconnaître que la 4° et la 6 ligne se suivaient d'abord régulièrement, et que la date de la déposition, oubliée par le graveur, a été ajoutée ensuite. Les dernières galeries que l'on peut visiter en poursuivant dans la même direction appartiennent plutôt au cimetière de St-Marc et Ste-Balbine qu'à celui de St-Calixte. Dans un arcosole [j] se trouve une peinture dans laquelle M. de Rossi a cru reconnaître l'Annonciation. Elles vont à peu près jusqu'à l'église du « Domine quo vadis » ; il y a même, de ce côté, dans la vigne des Trappistes, une entrée spéciale. Cette région est très dévastée, on n'y rencontre pas d'inscriptions. Il y a seulement deux chapelles renfermant des peintures intéressantes : l'une représente Notre-Seigneur, sans barbe, assis au milieu des Apôtres [F']; l'autre, le Sauveur entouré des quatre Évangélistes [G']. Ces peintures sont du IVe siècle. Dans le voisinage de la chapelle des Évangélistes s'ouvre [H'] la chapelle d'une famille dont nous lisons le nom gravé sur l'architrave de la porte: BITVS CVM. SVIS. Enfin près de cette chapelle se trouve un escalier qui conduit au troisième étage [38]. La galerie principale fait suite à cet escalier; elle devait aller très loin, mais elle est en grande partie inondée par les eaux de filtration. § IV. Cryptes de Lucine. Une galerie [41] voisine des quatre piliers mène à un escalier moderne [N'], par lequel on descend au troisième étage. On se trouve d'abord dans un arénaire [42, -- 8 du plan |