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TABLEAU

DES maxima et des minima des hauteurs barométriques à Chambéry, pendant l'année

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NOVEMBRE

Maximum.. 745. 53 Minimum.. 721. 43 Maximum.. 750. 39 DÉCEMBRE... Minimum.

27 4. 39

26

Minimum.. 725. 55
Maximum.. 748. 35 27
Minimum.

729. 86

9. 63

7.74

26 11. 54

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727. 01

26 10. 28

TABLEAU

DES maxima et des minima des hauteurs du Thermomètre (de Réaumur), à Chambéry, pendant l'année 1829.

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Maximum....

20

+ 23°.

JUILLET...... ..Minimum.... + 8o. 80

Maximum..... + 22°. 40

Λουτ....

Minimum..

+ 7°. 20

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SECONDE PARTIE.

DE L'INFLUENCE DE L'ANNÉE SUR LES PRODUCTIONS
DE L'AGRICULTURE.

En tracant la marche des saisons de l'année 1829, j'ai déjà exposé brièvement l'influence des principales époques sur les produits agricoles, de sorte qu'il me reste peu à dire sur cet article, et le tableau que j'en ferai sera court et rapide.

Jusque vers le milieu d'août, malgré quelques anomalies, la marche de l'année avait été assez favorable et la récolte en général se présentait sous de flatteuses apparences. La sécheresse des mois de mai et juin, qui s'écoulèrent presque sans pluie, avait nui au froment, en hâtant sa maturité avant le parfait développement de sa tige, et retardé la végétation as productions du printemps; mais la constitution à mois de juillet et des quinze premiers jours d'aout, qui leur fut très-propice, répara avantageusement ce retard. La partie de l'année dont l'influence a été évidemment funeste à tout ce que portar, et renfermait la terre, comprend la fin de l'été et tout l'automne. C'est pour la noter spécialement que j'en ai fait minutieusement l'exposé, en la suivant, pour ainsi dire, jour par jour. Les pluies soutenues, réunies à une température toujours froide, avaient ralenti la maturité de tout ce qui

constitue la récolte du printemps et surtout de la vigne; la neige et les gelées blanches, arrivées du 10 au 15 octobre, y mirent un terme définitif, en dépouillant la terre de sa dernière verdure et en interrompant dès lors tout mouvement végétatif. Parmi les céréales d'automne, le seigle fut abondant, parce que, plus hâtif, il se trouva formé avant la sécheresse de la fin du printemps, qui le conduisit à propos à une parfaite maturité. Il n'en fut pas de même du froment: la plante, arrêtée dans son développement, n'eut pas son volume ordinaire; le grain, trop précipité, resta mince et peu nourri. Les céréales du printemps, l'orge, l'avoine et le blé noir, eurent encore plus à souffrir de la sécheresse dans leur principe, et des pluies froides et soutenues de la fin de l'été; aussi la récolte en a-t-elle été très-chétive, soit en plaine, soit en montagne.

Les pommes de terre ont été entièrement perdues dans tous les bas fonds, plusieurs fois submergés. Celles même faites en terrains secs et élevés furent aussi endommagées par la pourriture; de sorte que la récolte de ce tubercule précieux a été généralement très-médiocre : tous les légumes à gousse et le maïs n'ont pu mûrir et ont été perdus en grande partie. Les vignes avaient la plus belle apparence jusqu'au milieu d'août ; mais les pluies froides qui inondèrent dès lors la terre, donnèrent de l'activité à la végé

tation du sarment et retardèrent la maturitédu raisin; les gelées blanches des premiers jours d'octobre vinrent la suspendre entièrement et disposèrent à la pourriture ou à l'endurcissement, surtout dans les gros fonds. Ces effets furent moins sensibles dans les terres légères, où le raisin resta petit, peu nourri et imparfaitement

mûr.

Par les mêmes motifs, les fourrages en tout genre ont été rares et fort chers. L'hiver, anticipant de beaucoup sur l'automne, a privé le bétail du pâturage dont cette partie de l'année, le plus souvent belle, lui offre l'avantage et recule ainsi le moment de prendre pied à l'étable. Forcé de s'y nourrir de bonne heure, on avait tout lieu de craindre que cette circonstance, réunie à la modicité des fourrages de toute espèce, n'en rendît l'hivernage très-difficile. Heureusement, le printemps de 1830, malgré la rigueur de l'hiver, a été très-favorable à la première végétation, et les animaux ont pu être mis au vert de bonne heure.

Je ne crois pas inutile de faire observer ici que, dans un pays dont le climat donne aux saisons une marche peu régulière, sous lequel l'hiver, toujours prépondérant, s'empare souvent 'd'une partie de l'automne et du printemps, il est d'une sage prévoyance de bien proportionner le nombre d'animaux à hiverner aux moyens de

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