qui que se soit für nommé. Les noms alors furent feints: mais on continua de prendre des actions vraies : & ce fut la Moyenne Comédie: moins méchante, plus maligne, que la vieille. Une nou velle loi defendit encore de prendre des actions vraies: tout alors fut feint, noms & actions ce fut la Comédie nouvelle, celle de Menandre, de Plau-te, de force; c'est la nôtre. ་ V. 357. Je souffre quand il arrive à Homere de sommeiller Quandoque pour Quandocunque; s'il arrive quelquefois. C'est un assertion te, & non une positive: & ce doute même est suivi d'une justification: mais dans un Poëme aussi long que l'Iliade ou l'Odyssée, il est bien permis de sommeiller un moment!) 1 a 1 ans ** V. 371. Il n'est pas permis aux Poë· tes d'être médiocres Tout auteur qui donne des vers au public est dans le cas du conteur qui dit Oyez une merveille. S'il s'agit de nous instruire, vous pouvez nous parler en prose, la chose sera plus claire, & l'intérêt suffira pour Hous rendre attentifs. Vous nous parlez en vers : c'est donc que vous voulez nous réjouir. Nous le voulons bien; mais tenez nous parole: & souvenezvous que nous voulons du beau. Itaque ut in iis artibus in quibus non utilitas quæritur necessaria, sed animi quadam libera oblectatio, quàm diligenter & quàm propè fastidiosè judicamus! Neque enim lites, neque controversia sunt que cogant homines, sicut in foro non bonos Orátores, item in theatro Actores malos per peti. Cic. de Or. 1. 26. V. 439. Remettez la matière sur l'en clume ] Les uns lisent tornatos, les autres ter natos. J'ai suivi cette derniere leçon, pour deux raisons, 1. parce qu'Horace a dit ailleurs (*): Versus male nari, des vers qui ne sont pas nés heureusement, 20. parce qu'ici il emploie dans le vers auquel celui-ci sert de reponse, les mots bis terque. Or il est naturel que dans cette réponse, le mot ter soit employé : Vous avez essayé trois fois; hé bien il faut remettre sur l'enclume cette matiere qui a trois fois résisté, & donner à la chose une autre forme, la reforger d'une autre manie re. Il y a deux opérations dans la Poësie, celle de l'invention & celle de l'expression. La premiere est figurée par Penclume & le marteau, qui donnent une forme grossiere au fer; la seconde par la lime, qui lui donne le poli. a - V. 457: Si le Poëte tombe dans un puits ou dans une fosse ] Tout ce mor→ ceau est allégorique, & peint un mau÷ vais Poëte qui fait des vers, qui les montre, & qui ne veut point être critiqué. Horace devoit cette leçon aux Poëtes indociles. Un censeur sage, qui sapiunt, se garde bien de toucher à leurs vers, tex tigisse timent: il n'y a que les sots & ceux qui ne les connoissent pas, qui les écoutent & qui les critiquent: agitant pueri, incautique sequuntur. Si donc un Poëte de cette espece, tombe dans une absurdité, in puteum; il aura beau dire, mes bons amis, aidez-moi de vos conseils, SUCCURRITE: gardez-vous bien de lui donner aucun avis, non sit quitollere curet. Il s'admire, même dans ན་ sa sotise: il l'a faite exprès, prudens, se dejecit. Croyez-moi, ne lui dites rien: Liceat perire poëtis. Il ne vous lit ses vers que pour être loué; il vous a saisi, il vous tient, il ne vous lâchera que quand il sera gonflé de louanges. On a insisté sur cette explication, dont aucun interprete n'avoit assez développé le sens. FIN 1 Corrections à faire dans Aristote. PAG. 47, lig. 13, mais depuis, etant devenue un dialogue, la nature même la conduisit au genre Pag. 55. n°. 2, qui chacun dans les diverses par- Pag. 81, liga13, qui a pu ou du, lisez qui a du. Pag 119, lig. 3. Elle est dans l'action, lisez il est Pag. 133, lig, dern. ne sort point, lisez n'est point tiré. Pag. 358, lig. 7, au-dessous, lisez au-dessus |