Mentis, & incoctum generofo pectus honefto? Hæc cedo, ut admoveam templis, & farre litabo. Finis fecunda Satyra. faut offrir aux Dieux. C'eft de cette forte que l'on fe les rend favorables, quand on n'auroit que du pain à leur offrir en facrifice. Fin de la feconde Satyre. 爽 TROISIE'ME SATYRE DE PER S E. Un Stoïcien commence cette Satyre, en reprochant à la Jeunesse la vie molle & oyfive, où elle a coûtume de fe plaire. Il répond à toutes les exeufes, dont les jeunes gens ont coûtume de vouloir fe couvrir. Et enfin il monftre qu'il n'y a que la Philofophie, qui puiffe remedier aux defordres de la vie, enfeigner les veritables devoirs, & procurer aux hommes in bonheur folide. Ο Voy? Dormirés-vous tout le jour? Il Ly a long-temps que le Soleil entre par vos feneftres, & par les fentes de vostre porte, qui en paroiffent plus grandes. 11 fera Inducitur Stoïcus, qui defidiam juvenum acriter arguat. Nec movetur coloribus, ac fucis, quibus fua vitia folent illinere quos ipfe diluit. Poftremò docet Philofophiam vitiorum morbis mederi, virtutem & honesta officia docere, & veram vitæ fœlicitatem elargiri. N Empe hac aßiduè? jam clarum mane fene ftras Intrat, & anguftas extendit lumine rimas. Stertimas indomitum quod defpumare Falernum Sufficiat, quinta dum linea tangitur umbra. Unus ait comitum verumno? itane: ocyus adfit. Huc aliquis, nemon'? turgefcit vitrea bilis: Iam liber, & bicolor pofitis membrana capillis, Nigra quod infufa vanefcat fepia limpha : |