Nouvelle Collection Des Mémoires Pour Servir À L'histoire de France: Depuis Le XIIIe Siècle Jusqu'à la Fin Du XVIIIe; Précédés de Notices Pour Caractériser Chaque Auteur Des Mémoires Et Son Époque; Suivi de L'analyse Des Documents Historiques Qui S'y Rapportent

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L'Editeur du commentaire analytique du code civil, 1837
 

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Strana 54 - Je suis résolu de la marier à mon neveu le prince de Condé , et de la tenir près de ma famille. Ce sera la consolation et l'entretien de la vieillesse où je vais désormais entrer. Je donnerai à mon neveu , qui est jeune , et aime mieux la chasse cent mille fois que les dames , cent mille francs par an pour passer son temps , et je ne veux autre grâce d'elle que son affection , sans rien prétendre davantage.
Strana 4 - ... plus souffrir. Ils disoient de lui qu'il n'étoit plus à la mode, qu'il faisoit trop souvent de petits contes, qu'il parloit toujours de lui et de son temps ; et j'en ai vu d'assez injustes pour le traduire en ridicule sur ce qu'il aimoit à leur faire bonne chère, quand même il n'avoit pas de quoi dîner pour lui. Outre les défauts qu'ils lui trouvoient, dont je...
Strana 47 - Je le trouvai bon , et le soir y allai et y trouvai une très-belle femme, âgée de vingt ans, qui étoit coiffée de nuit, n'ayant qu'une trèsfine chemise sur elle et une petite jupe de revêche verte , et des mules aux pieds avec un peignoir sur elle. Elle me plut bien fort, et me voulant jouer avec elle, je ne lui sus faire résoudre si je ne me...
Strana 69 - ... vous vivrez , s'il plaît à Dieu , bonnes et longues années. Il n'ya point de félicité au monde pareille à la vôtre. Vous n'êtes qu'en la fleur de votre âge , et en une parfaite santé et force de corps , plein d'honneur plus qu'aucun des mortels , jouissant en toute tranquillité du plus florissant royaume du monde , aimé et adoré de vos sujets , plein de bien, d'argent , de belles maisons , belles femmes , belles maîtresses , beaux enfans qui deviennent grands.
Strana 369 - Paris ; et de fait, le jour que M. le prince y entra, il en compta plus de quinze cents qui l'accompagnoient ; mais ce grand nombre de noblesse ne lui ôtoit pas entièrement l'inquiétude que lui donnèrent trois ou quatre avis qu'il reçut au Bourget, où chacun alla au devant de lui , que la Reine avoit résolu , par l'avis du comte de Soissons et de ceux de sa cabale , de se saisir de sa personne et de celle du duc de Bouillon ; mais il fut si bien reçu de Leurs Majestés , et avec tant d'accueil...
Strana 46 - J'avois mené un de mes laquais en poste, pour le renvoyer le soir même avec des lettres pour Eutragues et pour une autre dame de Fontainebleau. Je le fis lors descendre et donner son cheval au postillon pour le mener, et l'envoyai dire à cette jeune femme que, voyant la curiosité qu'elle avoit de me voir et me saluer, si elle désiroit une plus particulière vue , j'offrais de la voir là où elle voudrait.
Strana 44 - ... pas. Je la crus; et ayant le lendemain matin envoyé mon valet de chambre avec la lettre pour faire faire un pareil cachet, il se rencontra, par malheur, au graveur qui avoit fait le même cachet pour le Roi , lequel, sans faire semblant de rien, fit tant qu'il tint la lettre du Roi , et alors il saute au collet de mon valet pour l'arrêter. Lui, qui étoit fort, se démêla de lui, lui laissant son manteau et son chapeau , et s'enfuit chez moi fort éperdu , voyant que s'il étoit pris il seroit...
Strana 387 - ... que de vaines espérances; pour quoi ils animèrent tellement le comte de Soissons, qu'il résolut avec eux de faire quelques outrages au chancelier, au retour d'un petit voyage qu'il alloit faire en Normandie. Le maréchal de Lesdiguières allant en Dauphiné s'obligea, en cas de nécessité, de leur amener jusques aux portes de Paris dix mille hommes de pied et quinze cents chevaux. Ils firent tous promettre au comte de Soissons de ne pas découvrir ce dessein au marquis de Cœuvres , jugeant...
Strana 35 - Rosworn à deux , et que si je voulois lever encore trois nouvelles compagnies de cavalerie et deux de carabins, que l'Empereur me retiendroit à son service en qualité de colonel de mille chevaux; ce que j'acceptai, voyant la longue paix de France, et comme aussi pour l'amour extrême que je portois à madame Esther. Les trois compagnies de chevau-légers furent données à Champgaillard, vieux soldat français, à don Balthasar de Marradas Espagnol , et à Jean Paul Italien, qui les avoient déjà...
Strana 10 - Bayonne , en l'année i 564 5 <Iue son frère aîné , le colonel de Harouel , lui ayant donné son enseigne colonelle, il alla servir en Hongrie avec cette charge , étant lors âgé de dix-sept ans. Ce fut en ce voyage que M. de Guise , Henri de Lorraine , y fut aussi envoyé , à même âge , par le cardinal de Lorraine son oncle , trouver le duc de Ferrare , son oncle maternel , qui étoit cette année-là général de l'armée de l'Empereur en Hongrie , lorsque Soliman , empereur des Turcs ,...

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