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ODE IX. DISSOLVE frigus, ligna super foco Large reponens; atque benignius Deprome quadrimum Sabina, O Thaliarche, merum diota. PERMITTE Divis cetera : qui simul Stravere ventos æquore fervido Depræliantes, nec cupressi,

Nec veteres agitantur orni.

QUID sit futurum cras, fuge quærere, et Quem sors dierum cumque dabit, lucro Appone, nec dulces amores

Sperne, puer, neque tu choreas,

DONEC virenti canities abest

Morosa. Nunc et campus, et areæ,

Lenesque sub noctem susurri
Composita repetantur hora.

NUNC et latentis proditor intimo
Gratus puellæ risus ab angulo,
Pignusque dereptum lacertis
Aut digito male pertinaci.

X.

AD MERCURIUM.

MERCURI, facunde nepos Atlantis,
Qui feros cultus hominum recentum
Voce formasti catus, et decoræ

More palestræ!

Désarme la froidure, cher Tharliarque, en prodiguant le bois à ton foyer, et que ton amphore sabine te verse plus libéralement un vin de quatre années.

Laisse aux dieux tout le reste: dès qu'ils auront enchaîné les vents qui se combattent sur l'onde écumante, ni les cyprès, ni les ornes antiques ne seront plus agités.

Ce qui doit arriver demain, garde-toi de le chercher, et chaque jour que le destin t'accorde, mets-le bien à profit : ne méprise pas les tendres amours ni les danses, tandis que tu es jeune et que la vieillesse morose n'a pas abattu ta vigueur.

Viens au champ de Mars, au Gymnase; viens au doux murmure des entretiens, où, sur le soir, t'appelle l'heure indiquée.

Viens, attiré par ce rire charmant qui trahit ta maìtresse, cachée dans un réduit mystérieux, lui ravir ces gages d'amour, ornemens de son bras ou de son doigt qui résiste à regret.

X.

A MERCURE.

C. L. F. PANCKOUCKE.

MERCURE, éloquent petit-fils d'Atlas, toi qui sus adoucir les mœurs sauvages des premiers hommes par ta parole et par les nobles exercices du corps, je te chanterai, messager du grand Jupiter et des dieux, inventeur

TE canam, magni Jovis et Deorum
Nuntium, curvæque lyræ parentem,
Callidum, quidquid placuit, jocoso
Condere furto.

TE, boves olim nisi reddidisses
Per dolum amotas, puerum minaci
Voce dum terret, viduus pharetra
Risit Apollo.

QUIN et Atridas, duce te, superbos
Ilio dives Priamus relicto,
Thessalosque ignes, et iniqua Trojæ
Castra fefellit.

Tu pias lætis animas reponis
Sedibus, virgaque levem coerces
Aurea turbam, superis Deorum
Gratus et imis.

XI.

AD LEUCONOEN.

Tu ne quæsieris, scire nefas, quem mihi,
, quem tibi
Finem Di dederint, Leucone ; nec Babylonios
Tentaris numeros. Ut melius, quidquid erit, pati!
Seu plures hiemes, seu tribuit Jupiter ultimam,
Quæ nunc oppositis debilitat pumicibus mare
Tyrrhenum. Sapias, vina liques, et spatio brevi
Spem longam reseces. Dum loquimur, fugerit invida
Ætas: carpe diem, quam mininum credula postero.

de la lyre aux formes arrondies, habile aussi à dérober tout ce qui te plaît, par un joyeux larcin.

Pour se faire rendre ses génisses que lui avait dérobées ta ruse, Apollon veut t'effrayer, faible enfant, de sa voix menaçante; mais son carquois disparaît tout à coup, et il rit de ton adresse.

C'est sous ta conduite que le riche Priam, abandonnant Ilion, échappe aux superbes Atrides, et traverse le camp fatal à sa patrie, malgré la clarté des feux thes

saliens.

C'est toi qui conduis les âmes pieuses à leur séjour fortuné, et de ta verge d'or tu diriges la troupe légère des Ombres, également chéri des dieux de l'Olympe et des divinités infernales.

XI.

A LEUCONOÉ.

LÉON HALEVY.

LEUCONOÉ, ne recherche point, ce serait un malheur de le savoir, quelle fin les dieux nous ont réservée à toi ou à moi : n'interroge pas non plus les nombres magiques; il sera mieux, quoi qu'il arrive, de se soumettre, soit que Jupiter t'accorde encore plusieurs hivers, soit que celui qui, maintenant, fatigue la mer de Tyrrhène entre les rochers qui l'entourent, indique ta dernière année. Sois sage, filtre tes vins, et retranche les longs espoirs du court espace de la vie. Tandis que nous parlons, l'heure envieuse s'enfuit. Profite du jour présent, et fie-toi le moins possible au lendemain.

C. L. F. PANCK OUCKE.

Horace. I.

XII.

AD AUGUSTUM.

QUEM virum aut heroa lyra vel acri
Tibia, sumis celebrare, Clio?

Quem Deum, cujus recinet jocosa
Nomen imago,

AUT in umbrosis Heliconis oris,

Aut super Pindo, gelidove in Hæmo,
Unde vocalem temere insecutæ

Orphea sylvæ,

ARTE materna rapidos morantem
Fluminum lapsus, celeresque ventos,
Blandum et auritas fidibus canoris
Ducere quercus?

QUID prius dicam solitis Parentis
Laudibus, qui res hominum ac Deorum,
Qui mare ac terras, variisque mundum
Temperat horis ?

UNDE nil majus generatur ipso,

Nec viget quidquam simile aut secundum : Proximos illi tamen occupavit

Pallas honores.

PROELIIS audax, neque te silebo,

Liber, et sævis inimica Virgo

Belluis; nec te metuende certa,

Phoebe, sagitta.

DICAM et Alciden, puerosque Ledæ,

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