Thure te multo Glyceræ decoram Transfer in ædem. FERVIDUS tecum puer, et solutis XXXI. AD APOLLINEM. QUID dedicatum poscit Apollinem NON æstuosæ grata Calabriæ Armenta; non aurum, aut ebur Indicum; Non rura, quæ Liris quieta Mordet aqua taciturnus amnis. PREMANT Calena falce, quibus dedit Vina Syra reparata merce, Me cichorea levesque malvæ. FRUI paratis, et valido mihi, Cum mente; nec turpem senectam élégante de Glycère ! elle t'invoque en prodiguant son encens. Amène-nous ton fils toujours brûlant, les Grâces sans ceinture, les Nymphes, Mercure et la déesse de la Jeunesse, qui, sans toi, est dénuée de charmes. C. L. F. PANCKOUCKE. XXXI. A APOLLON. QUE demande le poète à Apollon, à qui l'on érige un teinple? que lui demande-t-il en répandant de sa coupe le vin nouveau? ce ne sont ni les riches moissons de la Sardaigne féconde, ni les magnifiques troupeaux de la brûlante Calabre, ni l'or ou l'ivoire indien, ni les champs que mord de son onde paisible le Liris, fleuve silen cieux. Qu'ils fassent tomber sous leur serpe le raisin de Calès, ceux que la Fortune a favorisés de ses dons! qu'il épuise dans sa coupe d'or les vins échangés contre les parfums de Syrie, le riche marchand que les dieux protègent, puisque trois et quatre fois, chaque année, il affronte impunément la mer Atlantique! Pour moi, l'olive, la chicorée, la mauve légère suffisent à mes festins. Accorde-moi, fils de Latone, de jouir, sain de corps d'esprit, du peu de bien que m'ont acquis mes travaux; fais que ma vieillesse ne soit pas sans gloire et puisse encore toucher la lyre! et LEON HALEVY. XXXII. AD LYRAM. POSCIMUR: Si quid vacui sub umbra LESBIO primum modulate civi, Litore navim, LIBERUM et Musas, Veneremque, et illi Semper hærentem puerum canebat, Et Lycum nigris oculis, nigroque O DECUS Phœbi, et dapibus supremi Dulce lenimen, mihi cumque salve XXXIII. AD ALBIUM TIBULLUM. ALBI, ne doleas plus nimio memor Læsa præniteat fide. XXXII. A SA LYRE. ON me demande des chants.... Si jamais, dans mes loisirs, je me suis joué avec toi sous l'ombrage, ô ma lyre, inspire-moi des chants latins qui puissent vivre une année et quelques autres encore! Je t'invoque, toi qui dus tes premiers accords à ce citoyen de Lesbos qui, terrible dans la guerre, savait, au milieu des armes, ou lorsqu'il attachait au rivage humide sa barque battue par l'orage, chanter Bacchus, les Muses, Cythérée et l'enfant qui l'accompagne sans cesse, et Lycus aux yeux noirs, Lycus à la noire chevelure. O lyre, gloire d'Apollon, toi, chère aux banquets du grand Jupiter, douce consolatrice des chagrins de l'homme, réponds à la voix pieuse de ton poète qui t'invoque. LEON HALEVY. XXXIII. A ALBIUS TIBULLE. Ne gémis plus, Albius, trop sensible au souvenir de cette cruelle Glycère; ne soupire plus d'élégies plaintives, parce qu'un plus jeune amant l'emporte sur toi dans son cœur infidèle ! INSIGNEM tenui fronte Lycorida asperam Cyri torret amor; Cyrus in QUAM turpi Pholoe peccet adultero. IPSUM me melior quum peteret Venus, XXXIV. PALINODIA. PARCUS Deorum cultor, et infrequens, Consultus erro, nunc retrorsum Plerumque, per purum tonantes Egit equos, volucremque currum, Quo bruta tellus, et vaga flumina, Quo Styx, et invisi horrida Tænari Sedes, Atlanteusque finis Concutitur. Valet ima summis |