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Notice sur un manuscrit inédit de Bouchard.

Privilèges accordés par Charles IX à un inventeur de la
pierre philosophale;

par Henri III à un inventeur du mouvement perpétuel.

Semaine philologique (la), « die philologische Wochen-

schrift ». (Louis Havet.)..

STERN (Alfred), Deux lettres de Ramus à Tremellius.

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Un critique d'art dans l'antiquité, Philostrate et son école.
De M. Gébelin :

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Nous n'avons rien de bien particulier à dire, au début de cette année nouvelle, à nos fidèles lecteurs et collaborateurs. Nous voulons seulement, en les remerciant une fois de plus de leur concours, leur faire part d'un perfectionnement que nous désirons apporter à la Revue. La Faculté des Lettres de Paris est en voie d'accroissement constant; les cours, anciens et nouveaux, qui s'y donnent tendent de plus en plus à substituer le caractère scientifique au caractère oratoire. L'influence de ce grand centre de haut enseignement sur le mouvement des études historiques devient par là même plus marquée de jour en jour; c'est ce que nous avons toujours souhaité. Une des formes sous lesquelles il nous est le plus facile de nous associer à cette action et de la faire connaître à nos lecteurs est le compterendu des soutenances de thèses de docteurs ès-lettres. Ces thèses, qui sont déjà nombreuses et qui le deviendront plus encore, sont assurément d'une valeur inégale; mais souvent ce sont des ouvrages d'un réel mérite. En rendant compte de la soutenance, nous rendrons par là même compte du livre, et, en outre, en mentionnant sommairement les objections ou les compléments dus aux examinateurs, nous donnerons aux professeurs de la Faculté un public beaucoup plus considérable que celui qui peut les entendre dans cette petite salle de la Sorbonne où est enfermée la discussion orale. Ces comptes-rendus ne seront pas critiques; ils ne contiendront qu'un résumé de la thèse d'abord, puis de la soutenance. Nous espérons que cette innovation sera bien accueillie de tout le monde.

1.- Etudes grammaticales sur les langues celtiques par H. D'ARBOIS DE JUBAINVILLE, Correspondant de l'Institut. Première partie. Introduction, phonétique et dérivation bretonne. Paris, F. Vieweg, 1881.

Le travail de M. d'Arbois de Jubainville vient combler une grave lacune c'est le premier travail d'ensen ble, méthodique et sûr, fait en

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français sur la phonétique bretonne. La Grammatica celtica, principalement la 2e édition, contient tous les éléments d'une étude sérieuse du breton armoricain; mais, sans parler de quelques erreurs et d'un certain nombre d'omissions, il faut aller les recueillir épars dans un ouvrage latin d'une lecture pénible et dont on n'arrive à se servir avec fruit qu'après une longue préparation. On trouve dans les Middle Breton hours de M. Whitley Stokes (Calcutta, 1876) un traité de phonétique bretonne, mais il n'y est question que de la langue du xve au xvre siècle. Le travail de M. d'A. de J., très complet en ce qui concerne la phonétique moderne, touche en réalité à l'histoire de la phonétique bretonne à toutes les époques. Il se divise en deux parties: la première, sous forme d'introduction, traite de sujets divers sans lien apparent entre eux, mais tous appropriés au but de l'auteur: exposer les principales particularités de la phonétique celtique, montrer le chemin parcouru par le breton moderne, en élucider les phénomènes les plus intéressants et les plus caractéristiques, donner des exemples de la méthode à employer, et préparer ainsi à l'intelligence de la seconde partie de l'ori gine des voyelles et des consonnes en breton moderne (dialecte de Léon). Cette deuxième partie, d'une grande importance au point de vue des résultats et d'une extrême utilité pour tous ceux qui s'occupent de breton armoricain, excitera moins la curiosité que la première et produira peut-être moins d'effet sur la plupart des lecteurs français. La première partie, où M. d'A. de J., prêchant d'exemple, montre au prix de quels efforts on peut arriver à parler, avec quelque probabilité, des choses gauloises, vient fort à propos. Si la race des Celtomanes a disparu ou n'a laissé que de rares rejetons perdus au fond de la Bretagne et passés à l'état de phénomènes, on a vu surgir à sa place, de nos jours, une espèce moins grotesque, d'allures plus savantes, mais non moins dangereuses, celle des gauloisants ou des gens qui s'imaginent pouvoir trancher des choses gauloises sans une étude approfondie de l'ancien irlandais et, en général, de tous les dialectes néo-celtiques. On leur doit des erreurs particulièrement graves en histoire et surtout peut-être en anthropologie. Le livre de M. d'A. de J. contribuera grandement, il faut l'espérer, à montrer la véritable voie aux personnes, de plus en plus nombreuses, qui s'intéressent aux choses gauloises et celtiques.

La première partie se divise en six chapitres. Le premier, notions générales et exemples de phonétique celtique, contient quatre paragraphes dont les deux premiers sont intimement liés. Suivant M. d'A. de J., les deux mots bretons mor, grand, et mael, au xire siècle mel, irl. mal, tout ce qui est élevé, guerrier, roi, poète, seraient dérivés d'un même thème Magalo-, à peu près identique au grec psyko-. Seulement Magalo-a l'accent sur la première en celtique, sur la pénultième en grec. Magalo, que l'on retrouve deux cents ans avant J.-C. dans le nom de Magalus, roi des Boïes, devient dans Polybe Magilos, à l'époque gallo-romaine Maglius, en Grande-Bretagne Maglo- dans Maglo cunus et Broho-maglus

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