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Le III® fascicule du recueil trimestriel, l'Archiv für Litteraturgeschichte, qui paraît à la librairie Teubner, de Leipzig, sous la direction du bibliothécaire de Dresde, M. Fr. Schnorr von Carolsfeld, renferme quelques articles intéressants et curieux. M. Erich SCHMIDT contribue à ce fascicule par quelques glanures (Lesefrüchte) où l'on remarquera les notes sur « les paysages alpestres dans la littérature allemande »; il cite, parmi les poètes latins du xvi° siècle qui ont parlé des Alpes, non sans un certain sentiment de la nature, G. Sabinus, le gendre de Mélanchton (IIe livre des Elégies, Poemata. Leipzig, 1581, p. 57), P. Lotichius qui célèbre, avant Haller, la simplicité des mœurs suisses, Hans Sachs, Rompler de Loewenhalt, Jacob Balde. M. Wilhelm SCHULZE analyse une comédie scolaire, en latin, de l'année 1485; elle a pour auteur un nommé Jean Kerckmeister et pour titre Codrus; le héros de la pièce, Codrus, est un partisan de la routine et de la vieille grammaire < mécanique »; quitté par ses élèves, qui adoptent avec enthousiasme les nouvelles doctrines de l'humanisme, Codrus se rend à Cologne pour y conquérir un grade académique; il tombe entre les mains des étudiants qui le bernent, et lui décernent un grade illusoire. - M. GOEDEKE consacre trois pages au Tratzfatzbrief de Fischart. - M. Benno MEKLENBURG donne des renseignements détaillés sur une édition de 1657, du Freund in der Noth, de Balthazar Schupp, que M. W. Braune n'a pas connue.-M. Theod. DISTEL communique une lettre inédite de Leibnitz, écrite de Leipzig le 26 mar3 1666 au recteur de Zwickau, Daum (en latin). L'art. suivant, de M. Philippe KOHLMANN, est peut-être le plus important du fascicule. Parmi les jugements fort singuliers que Frédéric II a portés dans son célèbre factum De la littéture allemande, se trouve l'éloge suivant d'un poète que le roi ne nomme pas : « J'ajouterai à ces messieurs, que je viens de nommer, un anonyme, dont j'ai vu les vers non rimés; leur cadence et leur harmonie résultait d'un mélange de dactyles et de spondées; ils étaient remplis de sens, et mon oreille a été flattée agréablement par des sons sonores, dont je n'aurais pas cru notre langue susceptible. J'ose présumer que ce genre de versification est peut-être celui qui est le plus convenable à notre idiome, et qu'il est de plus préférable à la rime; il est vraisemblable qu'on ferait des progrès, si on se donnait la peine de le perfectionner ». On a toujours cru jusqu'ici, sur la foi de Knebel, que cet anonyme était J. Nic. Goetz (1721-1781), l'ami d’Uz et de Gleim et que le poème auquel Frédéric II faisait allusion est l'élégie de Goetz intitulée Die Madcheninsel. M. Kohlmann émet une autre hypothèse qui nous semble plus probante; la pièce de vers louée par le roi de Prusse serait un poème composé en 1751 par Christophe Frédéric de Derschau, président du gouvernement de la Frise orientale, en l'honneur de la Compagnie des Indes nouvellement érigée à Emden (Auf die zu Emden in Jahre 1751 errichtete Ostindische Handlungs-Compagnie). M. Kohlmann publie intégralement le texte de ce poème, qu'on trouve dans le recueil des poésies de Derschau, paru, sans nom d'auteur, à Aurich en 1772 sous le titre « Andenken für meine Freunde ». Le poème comprend 31 strophes, chaque strophe étant formée de trois hexamètres (avec la « Vorschlagssylbe » introduite par Kleist) et d'un dimètre catalectique; le vers, malgré quelque raideur, ne manque pas de souplesse et d'harmonie; le sujet et la façon dont il est traité, durent faire sur le roi une certaine impression. Frédéric II s'intéressait vivement à sa province de Frise acquise en 1744; il y vint deux fois, en 1751 et en 1755, et ce fut en 1752, lorsque le premier navire de la Compagnie, le Konig von Preussen, partit d'Emden pour la Chine, que Derschau composa son poème. M. Kohlmann fait remarquer que dans un journal de la Frise, les Mannigfaltigkeiten (no 49, p. 391), Coner, d'Aurich, inséra en 1785 une note où il disait que les mots de Frédéric s'appliquaient à un poème de 1751 en l'honneur de la Compagnie commerciale d'Em

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Viennent ensuite des art. de M. Em. GROSSE Sur la critique du texte d'Emilia Galotti, de M. L. HIRZEL sur un écrit oublié de Wieland (Plan einer Privatschule, de M. R. KEHLER sur une lettre inédite de Goethe au poète italien Poerio et sur les notes de Poerio relatives à ses relations personnelles avec Goethe; de M. P. HOHLFELD sur les Mères dans la seconde partie de Faust (Goethe aurait suivi sur ce point l'auteur d'une « mathematische Philosophie » parue en 1811, J. J. Wagner); de M. Bernh. SEuffert sur l'Historischer Kalender de Goschen.

- Le huitième volume des « Campagnes du prince Eugène » (Feldzüge des Prinzen Eugen von Savoyen) vient de paraître. On sait qu'en 1871 le ministère de la guerre, en Autriche, résolut. d'entreprendre une grande publication qui serait consacrée aux guerres de l'Autriche; le récit devait avoir pour base les documents des archives, et commencer à l'époque où le prince Eugène commandait en chef l'armée autrichienne. On divisa les campagnes dirigées par Eugène en deux séries; la première série comprenait les années 1697 et 1698 de la guerre contre les Turcs ainsi que les années 1701-1707 de la guerre de la succession d'Espagne; la seconde série embrassait les années subséquentes de la guerre de la succession d'Espagne, la guerre contre les Turcs de 1716 à 1718 et la guerre de la succession de Pologne (1734-1735). La section de l'histoire militaire (Abteilung für Kriegsgeschichte) des archives de la guerre se mit à l'œuvre et publia successivement huit volumes. Le premier, paru en 1876 (Vienne, librairie de l'état-major ou Gerold; in-8°, xvi et 744 p. 30 mark) sert d'introduction aux volumes suivants; il décrit la situation générale de l'Europe dans la seconde moitié du xviie siècle, expose les ressources de l'empereur, marque le caractère de Léopold Ir et du prince Eugène; on y trouve aussi un tableau géographique et statistique des états de l'Europe, une description détaillée des différents théâtres de la guerre, un aperçu général des forces et des moyens d'action de chacune des puissances qui prirent part à la lutte; on y voit quels étaient les principes de la tactique en usage, le système des fortifications, les monnaies, le prix de tous les objets servant à la guerre. Les divers chapitres de ce premier volume ont évidemment plusieurs auteurs, qui ne se nomment pas; les volumes suivants ont chacun leur propre auteur. Le deuxième volume, paru en 1876 comme le premier (1x, 515 et 105 pp. 7 cartes et planches, 20 mark) est dû à M. le major von ANGELI, et renferme les campagnes contre les Turcs en 1697 et en 1698 ainsi que la paix de Carlowitz (1699). Le troisième volume, paru, comme le premier et le second, en 1876 (vii, 531 et 108 p., 6 cartes et planches, 20 mark), ainsi que le quatrième, paru en 1877 (x, 740 et 302 p., 10 cartes et planches, 30 mark) ont pour auteur le capitaine WETZER et racontent, le troisième volume, l'année 1701 de la guerre de la succession d'Espagne, le quatrième, l'année 1702. Le cinquième volume (1878, xxvII, 727 et 172 p., 6 cartes et planches, 30 mark) a été composé par M. le lieutenant en premier DANZER et concerne l'année 1703 de la même guerre; l'année 1704 est traitée dans le sixième volume (1879, xxIII, 908 et 300 p., 8 cartes et planches, 30 mark) par M. le capitaine RATZENHOFER; l'année 1705, dans le septième volume (1881, xxx, 555 et 542 p. 6 cartes et planches, 30 mark), par M. le lieutenant-colonel de RECHKRON; - enfin, le huitième volume qui vient d'être publié, raconte les événements militaires de l'année 1706 (XIV, 526 et 342 p., 7 cartes et planches, 30 mark); il a été commencé par le lieutenant-colonel MAYERHOFER VON GRÜNBÜHL et, après la mort de ce dernier, continue et terminé par le lieutenant-colonel KOMERS VON LINDENBACH. Il ne reste plus qu'à faire l'histoire de l'année 1707, pour achever la première série de la publication. Chaque volume forme un tout, et a été conçu à peu près sur le même plan; chacun commence par un exposé de la situation politique et militaire et des armements des

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deux partis; chacun raconte la guerre, non par ordre chronologique, mais selon les divers théâtres de la lutte; au bas des pages se trouvent de courtes notices sur les personnages les plus remarquables qui figurent dans le récit; à la fin du volume sont relégués les documents. Le critique de la Deutsche Litteraturzeitung qui doit être un homme du métier et qui, sous la signature L. F., fournit à la rubrique Kriegswissenschaft » de la revue berlinoise d'excellents articles, fait un très grand éloge des volumes parus jusqu'ici des Campagnes du prince Eugène. Il signale toutefois quelques défauts; le point de vue autrichien domine trop dans la publication; il semblerait que l'intérêt personnel de la maison de Habsbourg n'ait jamais été un des mobiles de la politique autrichienne; la caractéristique de Léopold Ier aura surpris bien des Autrichiens; la bataille de Luzzara est tout bonnement une « défaite »>> des Français, etc. En outre, la publication a trop la forme d'un monument élevé en l'honneur du prince Eugène; le style est trop souvent celui d'un panégyrique, et non d'une œuvre d'histoire; il n'eût pas fallu se laisser dominer à ce point par l' « éminente personnalité d'Eugène ». Mais le critique reconnaît que la publication considérable, entreprise par le ministère de la guerre d'Autriche, a une grande valeur ; l'honneur de l'avoir conçue et lancée revient surtout à l'ancien ministre M. de Kuhn, et les officiers qui ont collaboré à ce grand ouvrage, méritent la reconnaissance, non seulement des « cercles militaires », mais aussi des amis de l'histoire.

L'Université de Goettingue a mis au concours pour l'année 1883 les questions suivantes : 1o Faculté de théologie : Exponatur celeberrima Lutheri sententia, « ubi remissio peccatorum est, ibi est vita et salus », ita ut, quæ ad illam illustrandam libri symbolici conferunt, comparentur; 2o faculté de droit : Sinn und Umfang der Gleichstellung von lata culpa und dolus im ræmischen Recht; 3o faculté de philophie: Es soll durch eine sorgfaltige Vergleichung der Sprache des Málavikágnimitra und der übrigen dem Kâlidâsâ zugeschriebenen Werke gezeigt werden, ob oder in wie weit Zweifel an der Autorschaft des erstgenannten Werkes begründet sind. Les mémoires doivent être écrits dans la même langue que le texte du sujet proposé.

ANGLETERRE. Un nouvel ouvrage de M. MONIER WILLIAMS paraîtra prochainement sous le titre : Religious thoughts in India. Cet ouvrage sera publié par l'éditeur Murray, en même temps qu'un volume de sir C. Alfred LYALL, intitulé Asiatic Studies, religious and social.

On annonce la prochaine publication d'une troisième édition de l'Introduction to the New Testament, de M. SCRIVENER,

M. FURNIVALL a mis sous presse, pour l' « Early English Text Society », la première partie des Earliest english wills in the royal court of probate, de :387.

La première partie d'une histoire du Norfolk (History of Norfolk) par M. R.-H. MASON doit être bientôt publiée; elle renferme l'histoire du comté jusqu'à la fin du XVIe siècle.

- Parmi d'autres ouvrages nouveaux qui paraîtront prochainement, nous pouvons citer encore la Short history of french literature de M. SAINTSBURY; la Vie de lord Lawrence, de M. Bosworth SMITH; Sir William Hamilton (série des « philosophes classiques ») par M. J. WEITCH; l'édition des œuvres de Lindesay commencée par M. Herrtage et qui sera achevée par le bibliothécaire de l'Université d'Edimbourg, M. J. SMALL; la traduction des Lois de Manou, par M. George BÜHLER (pour la collection des « Sacred books of the east »); une Grammaire anglaise, de M. WRIGHTSON, de Cambridge.

· D'intéressantes communications seront faites dans le mois de décembre à la Société philologique de Londres. Le prince Louis-Lucien BONAPARTE lira deux mé

moires: On initial mutations in the celtic, basque, sardinian and italian dialects et on the successors of the latin J; M. Henry SWEET lira également deux mémoires On the history of english sounds et on intonation in spoken english; M. Thomas POWELL examinera les étymologies celtiques données par M. Skeat dans son Dictionnaire. On cite encore d'autres mémoires de M. A. J. ELLIS, The Dialects of the north of England and the Lowlands of Scotland; de M. William JONES, On english words in the Anglesea Dialect; de M. LACH SZYRMA, On the laws affecting the decay and death of languages, as illustrated by the old cornish; de M. POSTGATE, quelques étymologies grecques et latines, etc.

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Nous avons annoncé la souscription publique en faveur des fouilles d'Ephèse. Le meeting qui a provoqué cette souscription a été tenu à Londres, le 24 juillet, sous la présidence du lord-maire; M. Wood qui a dirigé les fouilles d'Ephèse pendant longtemps, pour le compie du gouvernement anglais, assistait à la réunion, et a prononcé un discours. Il a raconté les recherches auxquelles il s'était livré à Ephèse et qui avaient abouti, après six ans d'efforts, à la découverte de l'emplacement du temple de Diane. M. Wood croit qu'il est possible de retrouver d'autres restes de la frise sculptée et des colonnes dont on voit au British-Museum de si magnifiques spécimens. Il a terminé son discours en se mettant entièrement à la disposition du comité pour la continuation des travaux. M. Newton, un des conservateurs du BritishMuseum, a pris la parole après M. Wood pour appuyer le projet de souscription; il a rappelé les dépenses faites par l'Allemagne pour les fouilles d'Olympie; sur sa motion, l'assemblée a déclaré la souscription ouverte : M. Wood ne demande, pour terminer les travaux et assurer à l'Angleterre la possession des trésors enfouis à Ephèse, que 125,000 francs.

BELGIQUE.

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M. THONISSEN, professeur à l'Université de Louvain et membre de la chambre des représentants, a mis sous presse une édition revue et augmentée de son travail sur le droit pénal de la loi salique. Nous avons déjà reçu un exemplaire de la première édition; nous attendrons la publication de la deuxième édition, dont un exemplaire doit nous être adressé, pour rendre compte de ce livre important.

Parmi les plus récentes publications belges, nous signalerons l'étude de M. Eug. HUBERT sur la condition des protestants en Belgique depuis Charles-Quint jusqu'à Joseph II et l'édit de tolérance de 1781, et deux travaux extraits des mémoires et des bulletins de l'Académie royale de Belgique, l'un, de M. Paul HENRARD, Jules-César et les Eburons; l'autre, de M. Alphonse WAUTERS, le premier fascicule des Recherches sur l'histoire de l'Ecole flamande de peinture dans la seconde moitié du XV' siècle.

ESPAGNE.

On annonce de Compostelle à l'Academy que Don Jose Flores Laguna est parvenu à déchiffrer et à arranger la musique de l'Hymne des pèlerins flamands à Santiago, datant du XII° siècle; cette hymne sera chantée pour la première fois après plusieurs siècles, à la prochaine visite des pèlerins français.

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ETATS-UNIS. Les éditeurs de Boston, Honghton, Mifflin et Co., publieront en automne un certain nombre d'ouvrages intéressants, parmi lesquels nous relevons : une nouvelle édition des œuvres de M. Oliver Wendell HOLMES (en six ou huit volumes), revue par l'auteur; une nouvelle édition des Euvres d'Hawthorne, en douze volumes, avec des introductions bibliographiques de M. LATHROP; un recueil de M. Henry WATTERSTON, intitulé Wit and humour of the South, from the various humourists of the last half century; une Vie de Fenimore Cooper, par M. LOUNSBURY (fait partie de la collection des « American men of letters »; des vies de André Jackson, par M. G. SUNMER, de Randolph de Roanoke, par M. Henry ADAMS, de Thomas Jefferson, par M. NORSE (font partie de la collection des « American sta

tesmen »); une édition variorum des English and scotch ballads, en huit parties, par M. CHILD, d'Harvard College, etc.

Un ouvrage, en deux volumes, de M. W. R. PLUM, sur La télégraphie militaire pendant la guerre civile des Etats Unis doit paraître à Chicago, chez MM. Jansen, Macclurg et Co.

Les éditeurs Harpers, de New-York, ont publié un volume renfermant sur un côté de la page le texte anglais adopté par les réviseurs du Nouveau-Testament et sur l'autre côté, le texte grec établi par MM. Westcott et Hort; M. Ph. SCHAFF a mis une introduction en tête du volume.

Dans la Princeton Review recueil américain dont nous avons donné autrefois le sommaire, M. MAC COSH parle de l'Ecole de philosophie de Concord, qui semble destinée à exercer une grande influence philosophique aux Etats-Unis. Concord est, comme on sait, un village de trois mille habitants, et une annexe de la « moderne Athènes », Boston. Le nom de ce village est associé à de grands noms, à ceux de Hawthorne, Margaret Fuller, Ripley, Alcott, Emerson. Le directeur de la revue, The journal of speculative philosophy, M. W. T. Harris, a récemment quitté SaintLouis pour Concord et deviendra, à ce que croit M. Mac Cosh, le leader de la nouvelle école. Cette école est platonicienne; parmi ses membres, les uns adoptent le christianisme, comme l'ont fait au siècle quelques platoniciens, par tendance philosophique; les autres, au contraire, le combattent, comme faisaient les néoplatoniciens d'Alexandrie; d'autres l'accommodent à leurs goûts et en font une religion universelle qui peut contenir toutes les autres par une interprétation suffisante; d'autres, comme les néo-platoniciens, croient aux influences surnaturelles et au spiritisme. Nous avons autrefois annoncé le premier numéro d'une revue, The Platonist, qui paraissait à Saint-Louis; dans l'article de la « Princeton Review »>, M. Mac Cosh observe que le Platonist penche bien plus vers le néo-platonisme que vers la doctrine de Platon ; les plus récents numéros renfermaient des traductions de Proclus, de Jamblique et de Porphyre. — La Revue philosophique de M. Ribot doit, au reste, publier dans un de ses prochains numéros un art. d'un de ses collaborateurs qui a visité l'Ecole de Concord.

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ITALIE. Le folk-lore est plus que jamais en honneur, en Italie; après les ouvrages que nous ont déjà donnés MM. Comparetti et Pitrè, ainsi que M. Gennaro Finamore qui a publié récemment le premier volume d'une collection de traditions populaires abruzzes, voici qu'on lui consacre une revue spéciale. Cette revue est l'Archivio per lo studio delle tradizioni popolari, dirigée par MM. G. PITRÈ et Salomone MARINO; elle paraît tous les trimestres à Palerme chez l'éditeur L. PedoneLauriel (14 fr. par an pour tous les pays de l'Union postale). » Les récents progrès de la mythologie comparée lisons-nous dans l'avis aux lecteurs du premier fascicule et de la démo-psychologie (Demo-psicologia, et l'intérêt croissant pour les traditions populaires font désormais sentir le besoin d'une revue dans laquelle les érudits des diverses nations trouvent un moyen de communiquer ensemble et de faire connaître leurs études et leurs recherches. L'Archivio se propose de mettre en évidence les formes différentes de la littérature orale et les multiples manifestations de la vie physique et morale des peuples en général et du peuple italien en particulier; outre les articles originaux sur un sujet quelconque de la science que les Anglais nomment folk-lore, l'Archivio accueillera des nouvelles, des légendes, des chants, des devinettes, des proverbes, etc. « Le premier fascicule s'ouvre par une lettre de M. Max Müller à M. Pitrè où le savant orientaliste et mythologue expose les difficultés de l'entreprise tentée par les deux directeurs; viennent ensuite des art. de M. Salom. Marino, Coutumes des paysans siciliens; de M. Pitrè, Nouvelles

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