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natale, n'aurait-il pas été mieux informé que Ménard et Ducreux? Ce qui trancherait le débat, ce serait le registre des baptêmes de la paroisse de Pernes pour l'année 1632. » Le débat est tranché, et il ne reste plus â M. l'abbé Fabre qu'à s'incliner devant la bonne date trouvée, il y a dix-sept ans, par M. l'abbé Delacroix.

Ph. TAMIZEY DE LARROQUE.

CHRONIQUE

FRANCE. La Société nationale et centrale d'horticulture ouvre un concours pour la rédaction des meilleurs travaux sur les noms patois des plantes, principalement des plantes cultivées, mis en regard avec les noms réels ou scientifiques. Deux médailles d'or et deux médailles d'argent offertes par M. Lavallée, président de la Société, seront attribuées par un jury spécial comme premiers et seconds prix de concours. La Société désire recevoir des travaux analogues à ceux que la science doit à Gouan pour la flore de Montpellier, à Des Etangs pour celle de l'Aube, etc. (adresser les manuscrits au président de la société, 84, rue de Grenelle, avant la fin de l'année 1883.

- Nous avons donné récemment, d'après les journaux, la traduction française de l'inscription italienne gravée sur la maison où Montaigne demeura à Rome; les journaux auxquels nous avons emprunté cette information, ont commis un contre-sens, en appelant Montaigne l'auteur du « livre des sages »; il faut évidemment lire « livre des essais »; en italien essais se dit saggi; ce qui a donné lieu à la bévue.

ALLEMAGNE.- Deux nouveaux fascicules des Historische Studien, dirigées par M. W. ARNDT (Leipzig, Veit), ont paru: le Ve das Kænigsgericht zur Zeit der Merowinger u. Karolinger, par M. V. BARCHEWITZ et le VI, der Reichstag unter den Hohenstaufen, par M. C. WACKER; deux autres doivent prochainement paraître : le VII, Politische Geschichte Genuas und Pisas im XII. Jahrhundert, par M. O. LANGER, et le VIII, Die Schlacht bei Reutlingen am 14 mai 1377, par M. Joh. JACOBSEN.

- M. Théophile ZOLLING, directeur de la Gegenwart, prépare une édition (la première édition critique) des œuvres complètes de Henri de Kleist et prie quiconque posséderait des lettres ou des manuscrits du poète de les lui communiquer.

- Nous apprenons que M. Karl WOERMANN, professeur à la Kunstakademie ou académie des beaux-arts de Dusseldorf, a été nommé directeur de la galerie de Dresde.

ANGLETERRE. Une nouvelle revue anglaise, publiée par les éditeurs Longmans sous le titre Longmans Magazine, paraîtra tous les mois, à partir de novembre (100 à 128 pages; prix du numéro, six pence); les collaborateurs du Longman's Magazine sont MM. Grant Allen, Anstey, W. Black, Freeman, Froude, Th. Hardy, Howells, Huxley, Tyndall, Smiles, Stevenson, Sturgis et Mes Ingelow et Oliphant.

Les nouveaux volumes de la collection des « english men of letters » (Londres, Macmillan), seront Swift par M. Leslie STEPHEN; Macaulay, par M. J. Cotter MORISON; Sterne, par M. H. D. TRAILL; Sheridan, par Mrs. OLIPHANT.

Un monument sera élevé à Longfellow dans l'abbaye de Westminster.

AUTRICHE.— On lit dans quelques journaux : « L'empereur d'Autriche vient de décerner à M. Julian Klaczko la grande médaille pro litteris et artibus. M. Klaczko doit cette distinction, fort rare en Autriche, à son dernier travail, les Causeries florentines, couronné par l'Académie française. »>

- La ville de Vienne doit célébrer, l'année prochaine, le deuxième centenaire de la grande victoire remportée sur Kara Mustapha le 12 septembre 1683 par Sobieski et le duc Charles V de Lorraine; cette victoire délivra, comme on sait, la capitale de l'Autriche assiégée par les Turcs et défendue par le comte Ernest Rudiger de Starhemberg. A cette occasion, un monument sera élevé à Starhemberg, et la commune publiera un livre où sera retracée l'histoire du siège et de la délivrance de Vienne. Déjà le comte A. THÜRHEIM, connu par ses publications sur de grands généraux autrichiens, a fait paraître chez l'éditeur Braumüller un ouvrage consacré à Starhemberg et intitulé Feld-marschall Ernst Rüdiger Graf von Starhemberg, 1683 Wiens ruhmvoller Vertheidiger.

BELGIQUE. — Dans la séance du 7 août de l'Académie royale de Belgique M. KERVYN DE LETTENHOVE a lu une note sur Charles IX et le Tasse; vers les derniers mois de l'année 1566, l'abbé de Saint-Gildas, envoyé en mission à Rome près de l'ambassadeur de France, M. de Tournon, reçut ordre de s'arrêter à Ferrare; on lit dans ses instructions: « Sa Majesté a aussi très agréable de conserver le sieur Torquato soubs sa protection, comme elle désire et veult et entend que Mr. de Tournon face pour luy tous les bons offices et que partout là où il soit besoing, soit à l'endroit du Pape ou ailleurs, qu'il le porte et favorise comme serviteur advoué de Sadicte Majesté, auquel elle a accordé trois mille livres de pension, dant elle envoye presentement andit sieur de Tournon le brevet pour luy bailler, avec asseurance que, s'offrant l'occasion de l'honorer davantage, il ne sera oublié de Sadicte Majesté.

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Le conservateur du Musée de Namur, M. A. BEQUET, a publié un exposé détaillé des fouilles exécutées par la Société archéologique de Namur en 1880. C'est surtout à Franchimont, non loin de la voie antique de Trèves à Bavay, que les fouilles ont été fructueuses; au lieu dit le Tombois, on a reconnu l'emplacement de 165 sépultures, dont 101 avaient été pillées, et dans le cimetière, dit au Tombeau, de 220 tombes, dont cinquante à peine restées intactes; ces tombes appartiennent toutes à l'époque franque.

-- M. J. STECHER a publié le discours qu'il avait prononcé, le 10 mai de cette année, dans la séance publique de la classe des lettres de l'Académie royale et qui avait pour sujet Anton Reinhard Falck et le Musée des sciences et des lettres de Bruxelles en 1827. Falck fut secrétaire d'Etat et confident du roi Guillaume de Hollande; il occupa à Bruxelles le poste de ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire des Pays-Bas; avant 1830 il protégea efficacement le haut enseignement de la Belgique, et c'est sur ses conseils que furent créés en 1826 les cours publics et gratuits du Musée des sciences et des lettres de Bruxelles, d'où est sortie plus tard l'Université de Bruxelles.

Depuis le mois de juillet dernier le Bulletin mensuel de numismatique et d'archéo logie dirigé par MM. C. A. et R. SERRURE, est entré dans la deuxième année de son existence; les éditeurs de cette très estimable revue se félicitent du bienveillant accueil que le public a fait à leur publication, dont « la vie est désormais assurée ». - Nous avons annoncé récemment que M. Alph. VANDENPEEREBOOM avait publié le sixième volume de son Ypriana, sous le titre Cornelius Jansenius, septième éréque d' Ypres, sa mort, son testament, ses épitaphes (Bruges, De Zuttere. In-8°, 273 pp.) M. V. a exposé, d'après des documents authentiques et pour la plupart incdits, e

événements de la vie de Jansenius, depuis sa nomination à l'évêché d'Ypres. Il montre que Jansenius, mort de la peste le 6 mai 1638, n'a pas été, comme on l'a dit, la première victime du fléau qui sévissait à Ypres depuis deux ans - qu'il ne fut pas délaissé à ses derniers instants par ses amis, qu'il mourut sans se préoccuper de son Augustinus que, d'après quelques biographes, il aurait ordonné de détruire. M. V. publie pour la première fois le testament de Jansenius. Il prouve que l'impression de l'Augustinus ne souleva d'abord aucune opposition, puisque la première édition parut en 1640, à Louvain, avec l'autorisation de Sa Majesté catholique. Il fait l'histoire de l'épitaphe placée sur la tombe de Jansenius dans la cathédrale d'Ypres; tout ce récit que nous ne pouvons résumer et auquel se mêlent les noms de François de Robles, de l'internonce Airoldi, du chanoine Maes, etc., est très curieux; une première épitaphe, qui louait magnifiquement les vertus et la science de Jansenius, fut enlevée en 1655, malgré les protestations des chanoines, par ordre de l'évêque Robles; une seconde épitaphe, mise en 1672 pendant une vacance du siège épiscopal et ne contenant que le nom de l'évêque et ces mots Satis dixi, fut, après bien des pourparlers des chanoines avec l'internonce Airoldi et le conseil privé de Flandre, enlevée le 24 avril 1673; « aujourd'hui, dit M. Vandenpeercboom, dans le chœur de notre ancienne cathédrale, au milieu de mausolées splendides et de grandes pierres tombales couvertes d'inscriptions pompeuses, gît encore, presque inaperçue et incomprise par le vulgaire, devant le maître-autel, une modeste pierre, timide hommage rendu à la mémoire d'un évêque célèbre. Pas d'épitaphe, pas même un nom. Au centre, une petite croix ; dans chaque angle, un chiffre 1-6-3-8; comme si la réunion de ces chiffres séparés avait pu, en formant une date, révéler un mystère redoutable ».

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— Le 24 juillet dernier est mort à Courcelles, près Charleroi, Pierre Constant VAN DER ELST (né à Bruxelles le 12 mai 1807). Il avait fondé la Société archéologique de l'arrondissement de Charleroi, dont il fut longtemps le président, et publié en 1847 Zeven brieven van onze vaderlandsche geschiedenis, et, en 1856, un volume de 300 pages intitulé Le protestantisme belge avant, pendant et après les troubles du XVIe siècle.

COLOMBIE.

L'Académie de Colombie a récemment célébré le centenaire de Bello, le poète qui l'avait fondée. Bello (né dans la vallée de Caracas le 29 novembre 1781, mort à Santiago du Chili en 1865) avait débuté dans les lettres par un sonnet qui fut très remarqué, sur la capitulation de Baylen; il a composé des poésies lyriques, des fables, un fragment d'épopée, et une grammaire espagnole; une étude de Bello sur le poème du Cid est restée inédite, mais paraîtra dans la collection de ses œuvres complètes dont on annonce la prochaine publication.

CHINE. - Depuis le 4 juin, par décret impérial, la Gazette de Péking, le plus ancien journal du monde, paraît en trois éditions différentes; la 1, sur papier jaune, est nommée la « feuille d'affaires » et renferme diverses nouvelles commerciales, elle a 8,000 abonnés; la 2o, sur papier jaune, est la véritable « Gazette de Péking »; la feuille officielle (3,000 abonnés); la 3o, destinée aux provinces, contient, sur pa pier rouge, un court extrait de la re et de la 2e édition (2,000 abonnés); la rédaction des trois éditions est confiée à six membres de l'Académie des sciences (hanlin).

ÉTATS-UNIS.

La correspondance de Carlyle et d'Emerson sera prochainement publiée par M. le professeur NORTON, de l'Université de Harvard.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 15 septembre 1882.

M. de Wailly lit une note additionnelle à son Mémoire sur la langue de Joinville, publié il y quélques années, Répondant à la critique qui a été adressée par quelques érudits, sur ce qu'il n'avait pas cherché à corriger, dans le texte de Joinville, les irrégularités graphiques du manuscrit et à établir une orthographe uniforme, M. de Wailly s'attache à prouver que cette tâche était impossible. Les clercs de la chancellerie de Joinville, qui étaient toujours d'accord pour l'observation des règles de la déclinaison et ce qu'on peut appeler l'orthographe grammaticale, n'avaient au contraire aucune doctrine fixe sur l'orthographe d'usage, celle des mots eux-mêmes. De toutes les chartes françaises, dressées au nom de Joinville, qui nous sont parvenues, il n'en est pas une seule dans laquelle on ne trouve au moins un mot écrit deux fois de deux façons différentes, à quelques lignes de distance. M. de Wailly cite plusieurs exemples de ces variations, qui prouvent que la notion de l'orthographe, telle que nous l'entendons aujourd'hui, était inconnue à cette époque.

M. Barbier de Meynard lit au nom de M. Derenbourg un mémoire intitulé: l'Immortalité de l'ame chez les Juifs. L'objet de ce mémoire est de réfuter la thèse soutenue par M. Halévy, dans une lecture faite récemment à l'Académie, d'après la quelle la croyance à l'immortalité de l'âme aurait été répandue dès l'époque la plus ancienne chez les Juifs aussi bien que chez les autres peuples de l'antiquité. M. Derenbourg reconnaît que quelques passages de la Bible, comme ceux qui prohibent la nécromancie ou le récit de l'évocation de Samuel par la pythonisse d'Endor, provvent qu'il y avait parmi les Israélites des hommes qui croyaient à une continuation de l'existence après la mort. Mais, selon lui, c'était là une croyance commune à Israël et aux peuples voisins, et non proprement juive. Peu importent, dit-il, les croyances des païens qui habitaient la Palestine, ou les croyances populaires des Juifs eux-mêmes, au temps où ils inclinaient vers les usages du paganisme; les prédications des prophètes seules représentent le vrai judaïsme. Or, celles-ci sont complètement étrangères à l'idée d'une vie future, d'une existence après la mort. De plus, la croyance aux ombres des morts, telle qu'elle a pu exister aux plus anciens temps du judaïsme parmi les classes superstitieuses de la population, différait de notre manière actuelle de concevoir l'immortalité de l'âme, en ce qu'elle ne comportait aucune idée de peine ou de récompense. Cette dernière notion n'a pénétré dans le monde juif que plus tard, sous l'influence de la philosophie platonicienne, introduite parmi les Juifs d'Egypte après la conquête d'Alexandre.

M. Delaunay lit un mémoire de M. Amélineau sur le Papyrus gnostique de Bruce. Ce papyrus, en langue copte, conservé à Oxford, nous est malheureusement parvenu en très mauvais état et ne peut être déchiffré qu'en partie. M. Amélineau y a reconnu deux ouvrages gnostiques, intitulés, l'un le Livre des Gnoses invisibles, l'autre, le Livre du Grand Logos. Ces livres paraissent avoir été connus de Clément d'Alexan drie. Il ont donc été écrits, au plus tard, au commencement ou au milieu du le siècle de notre ère.

M. Dieulafoy continue sa communication sur le monument de Meched Mourgab en Perse, connu sous le nom de Gabre Madere è Soleiman ou tombeau de la mère de Salomon. Il apporte de nouveaux arguments contre l'opinion qui voit dans Meched Mourgab l'ancienne Fasargade et dans le Gabre Madere è Soleiman le tombeau de Cyrus. Selon lui, c'est le tombeau de la mère de Cyrus, Mandane; la tradition pop↓ laire, qui veut que ce soit le tombeau de la mère d'un roi, est donc exacte, le nom seul du roi a été changé. Quant à Pasargade, M. Dieulafoy est d'avis qu'il faut en chercher le site à Fessa, au sud-est de Persépolis. On ne peut expliquer qu'ainsi le fait qu'Alexandre, revenant de l'Inde, passa par Pasargade avant d'arriver à Persépolis. Pour aller de l'Inde à Persépolis par Meched Mourgab, il lui aurait fallu traverser un désert où aucun voyageur n'oserait se risquer aujourd'hui, et que tout le monde considère comme infranchissable. M. Dieulafoy met sous les yeux des membres de l'Académie un plan et des dessins du Gabre Madere è Soleiman et fait remarquer le caractère de l'architecture de cel édifice, qui n'est pas purement perse. mais imitée de l'architecture grecque.

M. Oppert dit qu'il est persuadé depuis longtemps que Meched Mourgab n'est pas Pasargade et que le Gabre Madere e Soleiman ne peut être que le tombeau d'une femme. Il est heureux de voir cette thèse recevoir des recherches de M. Dieulafoy une nouvelle confirmation.

Ouvrages présentés, de la part des auteurs, par M. Barbier de Meynard: — 1o B1sSET (René), Etudes sur l'histoire d'Éthiopie (extrait du Journal asiátique); — 2o SAUVAIRE (H.), Études sur le droit musulman, traduction du 4o livre du Moultaga.

Julien HAVET.

Le Puy, imprimerie Marchessou fils, boulevard Saint-Laurent, 23.

REVUE CRITIQUE

F

PERIODICALS

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215

Sommaire : 214. MISPOULET, Les institutions politiques des Romains, I.
CHASTEL, Histoire du christianisme, I et II. 216. CHERUEL, Histoire de France
sous le ministère de Mazarin, I. 217. JONAS, Christian Gottfried Koerner. -
Chronique. Académie des Inscriptions.

214.-J.-B. MISPOULET, Les institutions politiques des Romains, t. [er, La constitution. Paris, Durand et Pedone-Lauriel. In-8 de xvi-392 p.

Les manuels de droit public romain ne manquent pas. L'Allemagne possède, dans les recueils de Puchta, de Rudorff, de Bethmann-Hollweg. de Walter surtout, d'excellents résumés, que l'on lit et que l'on consulte encore, même après l'admirable traité de MM. Mommsen et Marquardt. La Belgique nous a donné le précis de M. Willems; la traduction de l'ouvrage de M. Madvig va bientôt le rendre populaire dans nos facultés. Malheureusement, dans cette brillante série de publications, aucune n'appartient à la France: il est triste d'aller toujours demander à l'étranger de nous instruire. Le livre de M. Mispoulet nous épargnera souvent ce regret : s'il ajoute peu à ceux qui l'ont précédé, s'il ne complète pas la science des institutions romaines, il comble au moins une lacune de l'érudition française.

Cet ouvrage n'est pas un simple abrégé des travaux allemands. M. M. les connaît bien: peut-être même a-t-il le tort de s'en tenir à eux presque exclusivement, comme s'il oubliait que certaines études parues en France méritent, elles aussi, d'être citées et discutées. Ces travaux sont constamment ses guides, il s'en sert comme de cadres. Mais il a pris soin de contrôler chaque assertion, d'examiner tous les textes. Il n'échappe pas aux erreurs de détail : pourtant elles sont rares. Et, en

2

1. Par exemple, celles de M. Fustel de Coulanges sur la réforme de Servius Tullius (Cité antique, 4, 7), sur la monarchie romaine (Institutions politiques, 2, 1); de M. Paul Guiraud sur la réforme des comices centuriates au Ie siècle av. J.-C. (Revue historique, XVII, p. 1).

2. Entre autres: si, dans les tables alimentaires, la tribu des praedia de Velleia ou des Ligures n'est point citée, c'est que chaque ville était inscrite dans une seule et même tribu (p. 41, n. 7); les vingt magistrats créés en 237 par le sénat ne sont pas le moins du monde chargés de gouverner l'empire, mais simplement des commissaires nommés pour fortifier les villes de l'Italie et les défendre contre Maximin (p. 274, n. 1); - la limitation des pouvoirs du præfectus urbi à un rayon de cent milles autour de Rome n'existe pas dans les deux premiers siècles de l'empire (p. 284); — le chef des bureaux des magistrats s'appelle ou princeps ou primiscrinius : le cornicularius et l'adjutor ne viennent qu'en sous-ordre (p. 312); — les textes 16

Nouvelle série, XIV.

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