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(p. 98 « où il est mené et vanné comme il fault »), supinité (p. 99, dans le sens de stupidité), emballe (p. 101 « qui servait d'emballe et d'enveloppe »), mauvaistie (p. 106 « la mauvaistie de l'air »), bigearre (p. 115, qu'on employait alors aussi bien que « bizarre »), carrioler (p. 138, « une femme et des petitz enfants, qu'il me fault carrioler avec moy »), pieça (p. 147, il y a pièce, il y a longtemps), adulterines (p. 151, il est question de certaines odes d'Horace), odelette (p. 156, « le mot avait été employé au xvin siècle, dit M. T. de L. et au xvIe siècle; il nous manquait un exemple pour le xvi siècle; désormais la série est complète »), masticoter (p. 158, « qui masticotoit un peu de françois », damoyselle (p. 166, dans le sens de suivante), deculper (p. 175). Dans une note, M. T. de L. remercie deux collaborateurs, M. Alfred Jacob, qui s'est occupé de la révision de tout le grec contenu dans les lettres de Saumaise et M. Léopold Delisle, qui lui a fourni une notice sur l'histoire des papyrus mentionnés dans une des lettres de l'érudit bourguignon à Du Puy; cette notice << neuve et importante » est reproduite à la fin du volume (pp. 177-182).— Nous nous associons volontiers au vœu que forme M. T. de L. en offrant son livre au public; il souhaite qu'un vaillant chercheur publie un recueil complet des lettres inédites de Saumaise; «< on en trouverait beaucoup à l'étranger, notainment à la bibliothèque de l'Université de Leyde, mais on en trouverait plus encore dans les collections de la Bibliothèque nationale. Si en tête de ce recueil était placée sa biographie inédite, rédigée par son compatriote Philibert de la Mare (fonds Bouhier, 85), on comblerait les vœux de tous les amis de Saumaise ».

ALLEMAGNE. — La librairie Teubner, de Leipzig, publiera prochainement un Lexicon Pindaricum, de M. Joh. RUMPEL; une édition des Enneades de Plotin, par M. R. VOLKMANN (en deux volumes); un recueil destiné aux conférences universitaires de philologie latine et renfermant un choix de documents du vieux latin, de l'osque et de l'ombrien, par M. Engelbert SCHNEIDER (Altitalische Sprachdenkmæler zum Gebrauch für Vorlesungen); une édition complète d'Aristophane, en trois volumes, par M. Ad. de VELSEN (Ier vol.: Prolegomènes, Acharniens, Chevaliers, Nuées; II vol. : Guepes, Paix, Oiseaux, Lysistrata; Ill vol. Thesmophoriazusae, Grenouilles, Assemblée des femmes, Plutus.)

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Un Américain, M. W. M. GRISWOLD, Sous-bibliothécaire de la Bibliothèque nationale des Etats-Unis (Library of Congress) à Washington, vient de publier, à Bangor, dans l'état du Maine, chez l'éditeur O. P. Index (nom prédestiné) une table des matières de la Deutsche Rundschau, du ler au XXIX volume ((Autoren und Sachregister der deutschen Rundschau). Il a en treize pages, chacune de trois colonnes, donné complètement le sommaire de 14,000 pages; son travail, dit la deutsche Rundschau. à la fois étonnée et ravie de cette table des matières qui lui arrive de l'autre côté de l'Océan, son travail est un modèle de soin et d'exactitude, et en son genre, une petite œuvre géniale; c'est un guide absolument sûr et qui nous mène sans erreur possible. Il paraît que M. Griswold s'est fait un nom en Amérique par les tables de matières, qu'il a déjà publiées, de la Nation, de l'Atlantic, de l'International Review, et d'autres revues des Etats-Unis.

La librairie Bruns, de Minden, publie une deuxième édition de la traduction allemande de l'Histoire de Napoléon Ier, de Lanfrey; cette traduction est due à M. C. von Glümer et précédée d'une introduction d'Ad. Stahr; mais elle a été revue par M. C. von KALCKSTEIN qui ajoutera aux cinq volumes déjà parus deux autres volumes, le VI et le VII, destinés à terminer l'ouvrage, malheureusement inachevé, de l'historien français.

HOLLANDE. Il paraît à Amsterdam, chez Fr. Muller, un nouveau journal consacré à l'histoire des beaux-arts, Oud Holland, rédigé par MM. DE Vries et de Roe

VER; les rédacteurs veulent faire pour Amsterdam ce que M. van der Willigen a fait pour Harlem; la re livraison contient des informations inédites sur la vie et les eaux-fortes de Rembrandt, une notice sur Philippe de Koning, la reproduction d'un portrait jusqu'ici inconnu du navigateur Willem Barents, des fac-similés d'estampes rares ou de signatures, etc. (un fascicule par trimestre; prix de l'abonnement annuel, 8 à 10 florins).

ITALIE.- Il se publie à Milan (Ottino) une édition des œuvres complètes de Zendrini; le 1er vol. renferme une introduction de Tullo MASSARINI, Bernardino Zendrini nella vita e nell'arte, et le 2o vol., des essais de Zendrini (Giulio Cesare, Nerone artista, Petrarca e Laura, Lodovico Ariosto, etc.); cinq autres volumes (Poesie; Il canzoniere di Enrico Heine, seguito da uno studio su Heine e i suoi traduttori; Epistolaria, avec une étude de M. Rizzo), doivent paraître prochainement.

- La traduction italienne, due à M. Raffaele MARINO, de l'ouvrage de GREGORO VIUS, Atenaide, storia di una imperatrice bizantina, versione del tedesco, ouvrage dont notre recueil rendra compte prochainement a été condamnée et proscrite par un décret de la congrégation de l'Index du 10 juillet en même temps que l'Ecclésiaste traduit de l'hébreu avec une étude sur l'âge et le caractère du livre, de M. Ernest RENAN.

Le cardinal PITRA a publié dans le VIIIe volume des Analecta sacra Spicilegio Solesmensi parata (Jouby et Roger, in-8°, xxш et 614 pp.) les Nova sanctae Hildegardis opera ou œuvres inédites de Sainte Hildegarde; ce sont la deuxième partie de grand ouvrage mystique de la sainte (l'ouvrage comprenant trois parties, 1° Scivias, pour « scito vias [Domini]», imprimé en 1513; 2° Liber vitae meritorum; 3° Liber divinorum operum, publié par Mansi en 1761 dans la réimpression des « Miscellanea, de Baluze); un commentaire sur les Evangiles, 145 lettres nouvelles, des pièces liturgiques, une compilation médicale tirée par le cardinal d'un manuscrit de Copenhague. L'appendice renferme de longs extraits d'un poème rythmique composé par Guibert de Gemblours en l'honneur de saint Martin et contenant un éloge de l'abbaye Marmoutiers et de l'église Saint-Martin de Tours (ms. de la bibliothèque royale de Bruxelles.)

RUSSIE. Nous avons rendu compte, dans notre numéro du 3 juillet (p. 19, d'un recueil de morceaux choisis des auteurs français destiné aux lecteurs du Portugal. M. J. BASTIN, dont l'on connaît les nombreux travaux sur la grammaire française, nous envoie un recueil semblable, intitulé Morceaux de lecture et exercices de mémoire et de traduction en vers et en prose ou Etude pratique de la langue française (Saint-Pétersbourg, Trenké et Fusnot. In-8°, xiv et 242 -1- 94 p.). Ce recueil comprend des Morceaux de lecture en prose (pp. 1-190) et, sous le titre d'Exercices de mémoire, des morceaux de poésie (pp. 191-242); il est suivi d'un Tableau des verbes irréguliers et d'un vocabulaire français-russe. L'ouvrage de M. Bastin est un des livres employés en Russie dans les classes des gymnases (de la quatrième à la septième; dans la huitième ou dernière année d'études, on laisse de côté les morceaux choisis, pour lire exclusivement un classique français). Le recueil de M. Bastin est arrivé à sa troisième édition; il tient compte des changements orthographiques admis par l'Académie française dans la septième édition de son dictionnaire. Nous pensons, comme l'auteur, que ce choix de morceaux, fait avec goût et compétence, «< sera lu et étudié avec plaisir et profit par la jeunesse russe », à laquelle il

s'adresse.

- M. TIKHOURAKOV, de Moscou, doit publier prochainement une Histoire du thestre russe de 1672 a 1725; cette Histoire renfermera un choix d'œuvres dramatiques, originales ou traduites, tirées des bibliothèques et des collections russes; cha

que pièce reproduite sera accompagnée de notes relatives à l'origine de l'œuvre et ses destinées; dans une introduction détaillée, l'auteur exposera l'histoire du théâtre russe pendant les cinquante premières années de son existence.

– M. Maxime KOVALEVSKY, de Moscou, travaille, d'après des documents qu'il a découverts au Record Office et au British Museum, à une Histoire des rapports de l'Angleterre et de la Russie au temps de Pierre le Grand.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES

Séance du 22 septembre 1882.

M. R. Mickiewicz, employé au bureau de bienfaisance du xix arrondissement, signale, dans une maison de la rue d'Allemagne, no 177, deux dalles qui portent des fragments d'inscription. L'une, placée dans le couloir d'entrée de la maison, est couverte de chiffres disposés en forme de table de Pythagore; l'autre, dans la cour, porte des lettres aujourd'hui, presque effacées. Ces deux pierres, au rapport du gérant de la maison, ont été trouvées dans le sol il y a quelques années. M. Mickiewicz n'a pu se rendre compte de la nature des inscriptions et ignore, par conséquent, si elles méritent d'arrêter l'attention, mais il a cru que, dans le doute, il était bon de les signaler aux personnes qui pourraient être tentées de les examiner.

M. Oppert commence la lecture d'un mémoire intitulé: le Prétendu tombeau de Cyrus. Il s'agit du monument dont il a été question dans deux communications précédentes faites à l'Académie par M. Dieulafoy, ingénieur, et qui se trouve à Murghâb, au nord de Persépolis. On a voulu reconnaître dans ce monument le tombeau de Cyrus, et, par suite, dans Murghâb, l'ancienne ville de Pasargade, où l'histoire rapporte que se trouvait ce tombeau. On alléguait à l'appui de cette opinion l'existence, sur le territoire de Murghâb, de cinq piliers, visiblement contemporains du tombeau, qui portent chacun un génie perse, avec cette inscription en trois langues: « Je suis Cyrus, le roi achéménide. » M. Oppert fait remarquer que cet argument est insuffisant; ces inscriptions prouvent seulement que le monument a été élevé par ordre de Cyrus, mais il peut renfermer la sépulture d'une personne de sa famille aussi bien que la sienne propre. Or, la forme du tombeau, terminé en dos d'âne, indique la sépulture d'une femme. C'est un usage reçu en Orient, depuis une très haute antiquité, de donner cette forme aux tombeaux des femmes, tandis que les sépultures des hommes se terminent par une couverture ronde ou carrée. Les habitants du pays, aux temps modernes, ne s'y sont pas trompés; ils ont donné au monument de Murghâb, le nom de « tombeau de la mère de Salomon ». M. Dieulafoy a pensé qu'il y avait lieu de tenir compte de cette indication traditionnelle, en n'y changeant que le nom propre, et d'admettre que la personne ensevelie à Murghâb devait être la mère de Cyrus, Mandane. M. Oppert ne trouve pas cette conjecture suffisamment fondée et serait plutôt disposé à penser à Cassandane, femme de Cyrus. En tout cas, il relève dans la communication de M. Dieulafoy un nouvel argument contre l'identification du monument avec le tombeau de Cyrus lui-même. Ce tombeau a été décrit par Arrien et Strabon, et le témoignage de ces auteurs ne concorde aucunement avec l'état de l'édifice de Murghâb, tel que l'a vu M. Dieulafoy. Dans la suite de ce mémoire, M. Oppert se propose d'examiner, au point de vue géographique, la situation de Pasargade et de montrer qu'il est impossible de placer cette ville au lieu où se trouve aujourd'hui Murghâb.

M. Barbier de Meynard présente, au nom de M. le baron d'Avril, ministre plénipotentiaire de France à Santiago-de-Chili, le second volume des œuvres de feu André Bello, publiées aux frais du gouvernement chilien, et communique une notice de M. d'Avril sur les études de Bello relatives au poema del Cid, contenues dans ce volume. Il résulte de cette notice que, dans ses travaux sur le poème du Cid, Bello s'est surtout occupé de faciliter l'intelligence du texte qu'il étudiait, qu'il a fait œuvre de vulgarisateur plus que de critique et a écrit pour les lettrés plutôt que pour les érudits. Cette tendance de son œuvre ne l'a pas empêché d'y montrer les qualités d'un véritable philologue, et on doit savoir gré au gouvernement du Chili ́ d'avoir donné au public cette œuvre remarquable.

un an.

M. Maspero rend compte des fouilles exécutées sous sa direction en Egypte depuis Au sud de Gizeh, on a commencé à fouiller deux pyramides dont l'intérieur n'avait pas encore été exploré, du moins depuis l'antiquité. Ces pyramides, dont une partie a été démolie à une époque inconnue, ont dû avoir jadis des dimensions égales à celles de la grande pyramide de Gizeh. On n'est encore parvenu qu'au tiers

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de la distance à parcourir pour arriver à l'intérieur. Le travail des explorateurs est rendu très difficile par la solidité exceptionnelle de la construction, composée tout entière de gros blocs et non, comme ailleurs, d'un noyau de moëllons entouré d'un revêtement de gros blocs. Plus au sud, on a fouillé une pyramide de briques. Une tranchée a été pratiquée depuis le sommet jusqu'à la base. On a reconnu qu'aucune chambre ne se trouve à l'intérieur de la pyramide. On suppose qu'il doit y en avoir une au-dessous, mais il semble qu'il n'existe pas de couloir pour y parvenir, ce qui serait un fait sans précédent. A Kafrlitch, on a examiné une pyramide de pierre en partie démolie. On a constaté que cette démolition était le fait des Romains, qui ont pris des pierres à la pyramide pour la construction d'un fort élevé par eux dans le voisinage. A Meydoun est une pyramide attribuée au roi Snefo. On a reconnu à l'intérieur la présence d'une masse de roc naturel qui en remplit la plus grande partie. Ce n'est donc pas une pyramide proprement dite, construite de main d'homme depuis la base jusqu'au sommet, c'est un rocher recouvert d'un revêtement en forme de pyramide. Il n'y a pas de chambre à l'intérieur. Non loin de là est un groupe de tombeaux presque tous inachevés. M. Maspero explique ainsi ce fait. Un roi avait choisi ce lieu pour sa sépulture et avait commencé à y construire son tombeau. Les courtisans, suivant son exemple, se firent construire des tombeaux autour de celui du maître. Mais celui-ci mourut, sans doute, avant l'achèvement de la nécropole et son successeur choisit pour sa propre sépulture un autre emplacement. Ceux qui avaient commencé leurs tombeaux auprès de celui du roi mort les abandonnèrent alors pour s'en faire faire d'autres à l'endroit préféré par le nouveau roi. C'est par une raison analogue qu'il nous est parvenu deux tombeaux, mais ceux-là complètement achevés l'un et l'autre, d'un même personnage, le roi Aï; l'un avait été construit par Ai quand il était encore simple fonctionnaire, sous le règne d'Aménophis IV, et près du tombeau de ce roi; l'autre fut élevé quand Ai fut devenu roi à son tour, dans un emplacement de son choix. - Le gouvernement égyptien a décidé d'opérer le déblaiement complet du temple de Louqsor. Les travaux commenceront prochainement. Ce sera une opération considérable, car il faudra déplacer une population d'environ trois mille personnes, qui habitent aujourd'hui des logements construits parmi les ruines. - A Thèbes, on a reconnu un assez grand nombre de puits, plus ou moins profonds, qui ne mènent à rien. M. Maspero pense qu'ils ont été creusés uniquement pour égarer et dépister les chercheurs et protéger ainsi la ca chette où avaient été renfermés un grand nombre de sarcophages royaux, et qui n'en a pas moins été mise au jour, malgré cette précaution, l'année derniére. Au fond d'un autre puits, très profond (35 m.), on a trouvé un très beau sarcophage couvert d'hie roglyphes. C'est la sépulture de la reine Nitocris, de la XXVIe dynastie. Malgré ce résultat, M. Maspero est d'avis que Thèbes n'est pas un point où il convienne de pousser activement les recherches, à moins d'avoir des ressources pécuniaires très considérables, qui permettent de faire une exploration méthodique et complète. Avec les ressources modestes dont on dispose pour le moment, le succès dans cette région est trop incertain. — Parmi les découvertes curieuses au point de vue historique, M. Maspero mentionne celle de quelques procès-verbaux de scellage des tombes roya les, gravés à l'entrée de ces tombes, lors de l'ensevelissement de chaque roi. A côté de ces actes, on a trouvé les sceaux mêmes dont ils relatent l'apposition. Il est à remarquer que ces procès-verbaux sont datés de l'année du règne du roi dont elles mentionnent la sépulture. Les rois étaient donc censés régner encore après leur mort, au moins jusqu'au temps de leurs funérailles. Or, celles-ci pouvaient avoir lieu parfois plusieurs mois après la mort. C'est un fait dont il faudra tenir compte pour l'établis sement de la chronologie des règnes. En dehors du domaine de l'égyptologie proprement dite, il faut mentionner la découverte des restes d'une église chrétienne du vie siècle, dans l'île de Philo. Parmi les pierres employées au dallage de cette église, il s'en trouve qui avaient été empruntées à l'ancien temple d'Isis de Philo, comme en font foi des inscriptions païennes gravées sur quelques-unes d'entre elles. — Entin des fouilles ont été faites, sans aucun résultat, à Alexandrie, sur la foi de deux habitants européens qui avaient signalé l'existence d'un prétendu couloir antique menant à une série de tombes. Leurs déclarations, confirmées par les propriétaires ces maisons signalées, ont été reconnues dénuées de tout fondement. C'est, dit M. Maspero, une manœuvre que pratiquent volontiers les individus qui se livrent au commerce des antiquités. Les fouilles fournissent à ces individus l'occasion de se procurer aisément et sans frais une quantité de ces menus fragments qu'on trouve partout où on creuse la terre à Alexandrie et qui font l'objet de leur commerce. C'est pourquoi ils ne se font pas scrupule de provoquer des fouilles par tous les moyens et même par des révélations fausses.

M. Desjardins communique une lettre de M. Monceaux, membre de l'Ecole française d'Athènes. Cette lettre annonce la mort d'un des plus jeunes membres de l'Ecole, M. Bilco, dont les premiers travaux avaient été très remarqués.

Julien HAVET.

Le Puy, imprimerie Marchessou fils, boulevard Saint-Laurent, 23.

BODL:LIER

REVUE CRITIQUE

D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE

N° 43

23 Octobre

1882

Sommaire : 218. Opera patrum apostolicorum II, p. p. FUNK.
De l'histoire du Canon.

219. OVERBECK,

222. Let

220. MADVIG, La constitution romaine, trad. par Ch. MOREL. 221. WILLE, Philippe de Hesse et Ulric de Wurtemberg. tres françaises de Scaliger, p. p. TAMIZEY DE LARROQUE.- 223. GUERRIER, Madame Guyon, sa vie, sa doctrine et son influence. Société des antiquaires de France. - Académie des Inscriptions.

Chronique.

218.

Opera Patrum apostolicorum. Textum recensuit, adnotationibus criticis, exegeticis, historicis illustravit, versionem latinam, prolegomena, indices addidit Franc. Xavierus FUNK, ss. theologiæ in universitate Tubingense profess. volumen II. Tubinge, Henr. Laupp, 1881, in-8°, de LVIII et 371 pp.

Le second volume de cette utile publication vient de paraître. Il contient les deux épitres de saint Clément sur la virginité, le récit de son martyre, les Epitres d'Ignace, les trois récits de son martyre, les fragments de Papias, les passages d'anciens presbytres cités par Irénée, et la vie de Polycarpe. Ces différents textes sont accompagnés de notes critiques, exégétiques et historiques, placées au bas des pages, et sont précédés de prolégomènes étendus, qui en font connaître les manuscrits, les éditions, les traductions, etc.

M. Funk a pris pour modèle le Corpus apologetarum christianorum sæculi secundi de M. le chevalier de Otto. Son travail sera d'un grand secours à quiconque a besoin d'étudier ces antiques documents de la littérature chrétienne.

219.— Zur Geschichte des Kanons. Zwei Abhandlungen von Franz OVERBECK, prof. der Theol. an der Universität Basel. Chemnitz, Ernst Schmeitzner, 1880, in8° de 142 Pp.

Les deux mémoires réunis dans ce petit volume sont consacrés à démontrer cette thèse assez singulière, que tous les écrits qui composent le Nouveau-Testament avaient cessé d'être compris au moment qu'ils furent admis dans le canon, ou, en d'autres termes, qu'un voile épais s'était déjà étendu sur leur origine et sur leur sens primitif, quand chacun d'eux fut placé dans la sphère supérieure d'une norme éternelle pour l'Eglise. Dans le premier qui porte ce titre : « La tradition de l'ancienne Eglise sur l'Epitre aux Hébreux, » M. Overbeck s'est servi de l'histoire de la canonisation de cette Epître comme d'un exemple en fa

Nouvelle série, XIV.

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