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ODOARD.

Je veux mon honneur et ma fille.
CLÉMENTINE.

Je veux mon père et ma vertu...

TOUS TROIS, à part.

Ciel! quel mélange déplorable
De désespoir et de fureur!
Non, il n'est rien de comparable
Au tourment que souffre mon cœur.

III.

ODOARD ET CLÉMENTINE.

AIR.

ODOAR D.

O toi, dont la main caressante
Soutenait mes pas chancelans,
Dont la beauté douce et touchante
Faisait l'orgueil de mes vieux ans!

Viens presser le sein de ton père; Viens toucher ces cheveux blanchis; Nous reverrons, mon cœur l'espère, Celui que j'ai nommé mon fils.

Quand le crime heureux et tranquille Écrase les vertus en deuil,

Il leur reste encor un asile

Dans les ténèbres du cercueil.

Nous remporterons la victoire
Sur nos coupables ennemis;
O ma fille! on meurt avec gloire
Lorsque l'on meurt pour son pays.

FINAL.

FIN DU THÉATRE POSTHUME.

POÉSIES.

РОЁМЕ.

CHANT PREMIER.

Je chante les combats, et ce peuple indompté
Qui, sous le grand Nassau, conquit la liberté.
Souffle émané de Dieu, viens, ô puissant Génie!
Flamme céleste et pure, éternelle, infinie;
Astre qui, répandant tes rayons créateurs,
Fais naître l'abondance et les arts bienfaiteurs;
Source de la vertu, principe des lois sages,
Par qui l'homme au tombeau plane encor sur les âges,
Et, roi de l'avenir, révèle à tous les yeux
Son immortalité, noble présent des cieux!
Oh! viens, inspire-moi ces sublimes pensées
Qui de ton sein brûlant jaillissent élancées,
Ces tons maîtres de l'âme, et ces mots pénétrans
Qui, jusque sous le dais, font pâlir les tyrans;
Apprends aux nations à sortir d'esclavage;
Du lion réveillé célèbre le courage;

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