Œuvres de Voltaire, Zväzok 1;Zväzok 3Chez Stoupe, Imprimeur, 1792 |
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Adélaïde affez affreux aime ainfi ALVAREZ ALZIR amant amour Atide auffi Bajazet Bénaffar c'eft C'eſt cher chrétiens ciel COUCY courroux crime cruel deftin Dieu efclave efprit eſt EUPHÉM O N fils EUPHÉMON fils facré faibleffe fang fans doute FATIM fauver fcène fecours fecret fens fent fentimens fers fervir feul FIEREN FAT fille foins foit foldat fon cœur font foudan fouffrir fous fouvent frère fuis funefte fupplice fureur gloire grace Gufman GUSMA hélas hymen j'ai JASMI JASMIN jour jufte l'amour laiffe larmes lieux Life LISE loix Lufignan LUSIG m'aime Madame main malheureux MARTH Mme CROUPILLA MOHADIR Monfieur Montèze n'eft Nemours OROS MANE paffion pardonne parle père plaifir pleurs preffe puiffe raiſon Ramire refpect refte RESTAN RONDO Rondon s'eft SCÈNE Seigneur SÉRAM ſes ſon tendreffe théâtre TIDE trahir trépas trifte VENDO venger vertu veux vois Voltaire yeux Zaïre Zamore ZULIM
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Strana 65 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie ; C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.
Strana 26 - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois , Et crois toujours la voir pour la première fois.
Strana 65 - ... lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir: Je vois la...
Strana 65 - T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres.
Strana 64 - C'est le sang des martyrs. O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.
Strana 64 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...