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dire en tenant la main droite étendue et levée sur le pénitent : Ego te absoloo ab omnibus censuris et peccatis tuis. In nomine Patris tet Filii, et Spiritûs sancti.

Quand les enfants qui n'ont pas encore l'usage de la raison se présenteront au tribunal de la Pénitence, le prêtre les écoutera avec patience, se conformera à tout ce que Nous avons marqué sur ce sujet dans les instructions, et en particulier à ce que Nous avons dit de la prudence du confesseur à l'égard des enfants. (Instr. tom. II, pag. 123).

Quand il verra qu'ils ne sont point encore capables du sacrement de Pénitence, il se contentera de leur donner en peu de mots quelques avis suivant leur portée, et de leur imposer quelque pratique légère de pénitence: au lieu de l'absolution, il dira la prière suivante ayant la main droite sur eux.

Domine Jesu Christe, qui dixisti : Sinite parvulos venire ad me, talium est enim regnum cœlorum; super hunc parvulum (ou hanc parvulam) tua benedictionis gratiam infunde, ut gratiâ, ætate, et sapientiâ apud Deum et homines proficiens, salutem consequatur æternam. In nomine Patris †, et Filii, et Spiritûs sancti. Amen.

ORDRE QUI DOIT ÊTRE GARDÉ POUR ABSOUDRE

DE L'EXCOMMUNICATION.

I ́OUR absoudre de l'excommunication dans le for extérieur, on n'use pas d'autre forme que de celle qui est prescrite ci-dessus pour l'absolution sacramentelle : Dominus noster Jesus Christus te absoloat, etc.

On ne doit point absoudre un excommunié, s'il y a des personnes intéressées dans l'affaire qui a donné lieu à l'excommunication, jusqu'à ce qu'il ait satisfait les personnes qu'il a offensées, et réparé le dommage qu'il a causé par le crime qui lui a fait encourir l'excommunication: s'il ne peut le faire avant que de recevoir l'absolution, on lui fera du moins promettre avec serment qu'il s'acquittera de ce devoir le plus tôt qu'il pourra.

Si l'excommunié a encouru l'excommunication pour avoir contrevenu à quelque canon, décret ou ordonnance de l'Eglise, il promettra par son serment de ne plus tomber dans la même

faute, et de se soumettre à ce qui lui sera ordonné par l'Église pour la réparation de sa désobéissance.

On ne peut absoudre de l'excommunication dans le for extérieur sans une commission spéciale de celui qui l'a portée, auquel elle est réservée, ou du supérieur en cas d'appel. Si la commission prescrit une forme d'absolution, on la suivra de point en point: si elle porte simplement que l'absolution sera donnée in formâ Ecclesia consueta, on observera l'ordre qui suit si le péché pour lequel a été encourue l'excommunication es' atroce et public.

Le prêtre étant assis et couvert, revêtu d'un surplis et d'une étole violette, le pénitent se mettra à genoux devant lui, et récitera le psaume 50, Miserere met, Deus; s'il ne peut lire ou prononcer ce psaume, d'autres le diront pour lui. Ensuite le prêtre se lèvera, et, s'étant découvert, dira:

Kyrie, eleison. R. Christe, eleison; Kyrie, eleison.

Le prêtre : Pater noster, etc.

v. Et ne nos inducas in tentationem ;

R. Sed libera nos à malo.

v. Saloum fac servum tuum ( ou ancillam tuam ), Domine ; R. Deus meus, sperantem in te.

v. Nihil proficiat inimicus in eo (ou in eâ );

R. Et filius iniquitatis non apponat nocere ei.

v. Esto ei, Domine, turris fortitudinis;

R. A facie inimici.

v. Domine, exaudi orationem meam ;

R. Et clamor meus ad te veniat.

v. Dominus vobiscum; R. Et cum spiritu tuo.

Oremus.

Deus cui proprium est misereri semper et parcere, suscipe deprecationem nostram, ut hunc famulum tuum, quem (ou hanc famulam tuam quam) excommunicationis sententia constringit miseratio tuæ pietatis clementer absolvat. Per Christum Dominum nostrum. R. Amen.

Le prêtre s'étant ensuite assis et couvert lui imposera une pénitence, et étendant la main sur le pénitent il dira:

Dominus noster Jesus Christus tc absolvat, et ego auctoritate ipsius, ct sanctissimi Domini nostri Papæ, ou reverendissimi episcopi N., ou N. superioris, exprimant la qualité du supérieur qui lui a donné la commission, mihi commissâ, absoloo te à vinculo excommunica

tionis quam incurristi, ou incurrisse declaratus es (ou declarata es), propter... on spécifie ici le crime pour lequel l'excommunication a été encourue, et restituo te communioni et unitati fidelium, et sanctis sacramentis Ecclesia. In nomine + Patris et Filii, et Spiritús sancti. Amen.

Si l'excommunication n'est pas publique, l'absolution quoique donnée dans le for extérieur doit être secrète et sans cérémonie. Dans ce cas, comme dans celui où le crime pour lequel elle a été portée n'est pas atroce, le prêtre se contentera, pour en absoudre le pénitent, de le faire mettre à genoux, et de dire étant assis et couvert la main étendue sur lui :

Dominus noster Jesus Christus te absoloat, et ego auctoritate ipsius et sanctissimi Domini nostri Papæ, etc., comme il vient d'être marqué.

ORDRE QUI DOIT ÊTRE GARDÉ POUR ABSOUDRE

UN EXCOMMUNIÉ APRÈS SA MORT.

On ne pourra procéder à cette cérémonie qu'après en avoir obtenu notre permission expresse et spéciale. Pour lors on observera les règles suivantes :.

Lorsqu'un excommunié, dont l'excommunication étoit publique, a donné en mourant des marques d'une véritable contrition, afin que son corps ne soit pas privé de la sépulture ecclésiastique et que son âme soit soulagée par les prières publiques et les suffrages de l'Eglise, on doit lui donner l'absolution de l'excommunication, comme il sera marqué ci-après :

Si le corps n'a pas encore été mis en terre, le prêtre venant au lieu où il est déposé prononcera sur ce corps l'absolution; ensuite on l'enterrera dans un lieu saint en récitant les prières et observant les cérémonies ordinaires.

Mais si le corps a déjà été enterré dans un lieu profane, on l'exhumera, s'il se peut commodément; et après l'absolution il sera enterré dans un lieu saint. Si on ne peut le déterrer, on donnera l'absolution au lieu de la sépulture et on l'y laissera.

Si contre les règles le corps avoit déjà été enterré dans un lieu saint, il ne faudroit pas l'exhumer, mais seulement donner l'absolution au lieu de la sépulture.

Le prêtre ayant pris une étole noire sur son surplis, et étant accompagné de quelques clercs ou autres ecclésiastiques aussi en surplis, s'étant rendu en l'endroit où est le corps, commencera l'antienne Exultabunt: ensuite il récitera alternativement avec ses clercs, et tous ceux du clergé qui l'accompagneront, le psaume 50, Miserere, sans ajouter à la fin Gloria Patrini Requiem; mais, après l'avoir récité, on dira tout de suite: Exultabunt Domino ossa humiliata.

Après quoi le prêtre s'étant couvert, et étendant la main sur le corps, dira:

Auctoritate mihi concessâ, ego te absolvo à vinculo excommunicationis quam incurristi, ou incurrisse declaratus es (ou declarata es), propter... on exprimera ici la cause de l'excommunication; et restituo te communioni fidelium. In nomine Patris †, et Filii, et Spiritus sancti. Amen.

Ensuite s'étant couvert il commencera à prier pour lui, en disant le psaume De profundis, etc, à la fin duquel il dira: Requiem æternam dona ei, Domine;

R. Et lux perpetua luceat ei.

Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison. Pater noster, il continuera tout bas jusqu'au v. Et ne nos inducas in tentationem ;

R. Sed libera nos à malo.

v. A porta inferi, R. Erue, Domine, animam ejus.

v. Requiescat in pace. R. Amen.

v. Domine exaudi orationem meam;

R. Et clamor meus ad te veniat.

v. Dominus vobiscum; R. Et cum spiritu tuo.

Oremus.

Da, quæsumus, Domine, animæ famuli tui quem ( ou famulæ tuæ quam) excommunicationis sententia constrinxerat, refrigerii sedem, quietis beatitudinem, et superni luminis claritatem. Per Christum Dominum nostrum. R. Amen.

Enfin le prêtre jette de l'eau bénite sur le corps ou sur la sépulture, en disant:

v. Requiem æternam dona ei, Domine;

R. Et lux perpetua luceat ei.

v. Requiescat in pace. R. Amen.

Pour absoudre un homme mort dans l'interdit on suivra le même rit, changeant seulement les mots excommunicationis Qian, en ceux-ci, interdicti quod

MANIÈRE D'ABSOUDRE DE LA SUSPENSE OU DE L'INTERDIT.

Si l'absolution est donnée dans le for intérieur, on se servira simplement de la forme prescrite pour l'absolution sacramentelle: Dominus noster, etc.

On ne peut en absoudre dans le for extérieur sans une commission de celui qui a porté la suspense ou l'interdit, et auquel ces censures sont réservées, ou du supérieur en cas d'appel.

Lorsqu'un prêtre est commis pour absoudre dans le tribunal de la Pénitence de quelque censure réservée, il doit prendre les précautions nécessaires pour la réparation de la faute.

Le prêtre prendra soigneusement garde dans ces sortes de commissions de ne point excéder le pouvoir qui lui est donné.

Si la commission prescrit une formule particulière pour l'absolution, on s'y conformera: si elle porte simplement qu'elle sera donnée in formâ Ecclesiæ consuetâ, on donnera l'absolution en la manière suivante :

Le pénitent dira étant à genoux: Confiteor Deo, etc., et lorsqu'il l'aura achevé, le prêtre assis, découvert et tenant son bonnet des deux mains jointes devant sa poitrine, dira: Misereatur tuî, etc.; Indulgentiam, etc. Ensuite s'étant couvert, tenant la main étendue sur le pénitent et lui ayant imposé une pénitence, il ajoutera :

Auctoritate mihi traditâ, ego te absoloo à vinculo suspensionis quam (ou interdicti quod) propter... ici il exprimera la cause de la suspense ou de l'interdit : par exemple, sacrilegium, simoniam, etc., incurristi, ou incurrisse declaratus es (ou declarata es). In nomine Patris, et Filii, et Spiritus sancti. Amen.

FORME DE LA DISPENSE DE L'IRRÉGULARITÉ.

Les prêtres, ne pouvant dispenser d'aucune irrégularité qu'en vertu d'une commission spéciale du pape ou de Nous, doivent bien se garder, surtout dans une matière si importante, de passer les bornes de leur pouvoir.

Le prêtre qui aura reçu du pape, ou de Nous, un pouvoir

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