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t.68

AVIS IMPORTANT.

D'après une des lois providentielles qui régissent le monde, rarement les œuvres au-dessus de l'ordinaire se font sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachet divin de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôt on a dit qu'ils étaient fermés ou qu'ils allaient l'être. Cependant ils poursuivent leur carrière depuis 27 ans, et les productions qui en sortent devientrent de plus en plus graves et soignées aussi paraît-il certain qu'à moins d'événements qu'aucune prudence humaine ne saurait prévoir ni empêcher, ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes in-4°. Le passé parait un sûr garant de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre. Cependant, parmi les calomnies auxquelles ils se sont trouvés en butte, il en est deux qui ont été conti nuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur effet entraînait plus de conséquences. De petits et ignares concurrents se sont donc acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, à répéter partout que nos Editions étaient mal corrigées et mal imprimées. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les chefs-d'œuvre du Catholicisme reconnus pour tels dans tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien se rejeter sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, la correction et l'impression; en effet, les chefs-d'œuvie même n'auraient qu'une demi-valeur, si le texte en était inexact ou illisible.

Il est très-vrai que, dans le principe, un succès inoui dans les fastes de la Typograpnie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques, afin de marcher plus rapidement et de donner les ouvrages à moindre prix, quatre volumes du double Cours d'Ecriture sainte et de Théologie furent tirés avec la correction insuffisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édite; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, appartenant à diverses Publications, furent imprimés ou trop noir ou trop blanc. Mais, depuis ces temps éloignés, les mécaniques ont cédé le travail aux presses à bras, et l'impression qui en sort, sans être du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle nature, est parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou contemporaine. Et comment en serait-il autrement, après toutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves de toutes fautes? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur.

Dans les Ateliers Catholiques la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous le harnais et dont le coup d'œil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copie d'un bout à l'autre sans en excepter un seul mot. On lit ensuite en première épreuve avec la copie ainsi préparée. On lit en seconde de la même manière, mais en collationnant avec la première. On fait la même chose en tierce, en collationnant avec la seconde. On agit de même en quarte, en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même opération en quinte, en collationnant avec la quarte. Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des fautes signalées au bureau par MM. les correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le métal. Après ces cing lectures entières contrôlées l'une par l'autre, et en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient une révision, et souvent il en vient deux ou trois; puis l'on cliche. Le clichage opéré, par conséquent la pureté du texte se trouvant immobilisée, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un bout de l'é, preuve à l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions. Aussi y a t-il à Montrouge des correcteurs de toutes les nations et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de Paris réunies! Aussi encore, la correction y coûte-t-elle autant que la composition, tandis qu'ailleurs elle ne coûte que le dixième ! Aussi enfin, bien que l'assertion puisse paraitre téméraire, l'exactitude obtenue par tant de frais et de soins, fait-elle que la plupart des Editions des Ateliers Catholiques laissent bien loin derrière elles celles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petan et Sirmond. Que l'on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité.

D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaient, non ce que portaient les épreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur haute intelligence suppléant aux fautes de l'édition. De plus les Bénédictins, comme les Jésuites, opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Ateliers Catholiques, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradition, n'opèrent le plus souvent que sur des imprimés. Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir pu trouver en dix-huit mois d'étude, une seule faute dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de Théologie à l'Université de Wurzbourg, et M. Reissmann, Vicaire Général de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir pu également surprendre une seule faute, soit dans le latin soit dans le grec de notre double Patrologie. Eufin, Son Eminence le cardinal Pitra, Bénédictin de Solesme, et M. Bonetty, directeur des Annales de philosophie chré”. tienne, mis au défi de nous convaincre d'une seule erreur typographique, ont été forcés d'avouer que nous n'avions guère trop présumé de notre parfaite correction. Dans le Clerge se trouvent de bons latinistes et de bons hellénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très-positifs et très-pratiques, eh bien! nous leur promettons une prime de 10 centimes par chaque faute véritable qu'ils découvriront dans n'importe lequel de nos volumes, surtout dans les grecs. Malgré ce qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importance et même la nécessite d'une correction parfaite pour qu'un ouvrage soit véritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an, et est résolu de se livrer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible et coûteuse, savoir, la révision entière et universelle de ses innombrables clichés. Ainsi chacun de ses volumes, au fur et à mesure qu'il les remet sous presse, est corrigé mot pour mot d'un bout à l'autre. Quarante hommes y sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une somme qui ne saurait être moindre d'un demi million de francs est consacree à cet important contrôle. De cette manière, les Publications des Ateliers Catholiques, qui déjà se distinguaient entre toutes par la supériorité de leur correction, n'auront de rivales, sous ce rapport, dans aucun temps ni dans aucun pays; car quel est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES COUP à des travaux si gigantesques et d'un prix si exorbitant? Il faut certes être bien pénétré d'une vocation divine à cet effet, pour ne reculer ni devant la peine ni devant la dépense, surtout lorsque l'Europe savante proclame que jamais volumes n'ont été édités avec tant d'exactitude que ceux de la Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et tous ceux qui le seront à l'avenir porteront cette note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tête l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que cette édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autrefois que la stéréotypie immobilisait les fautes, attendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, il introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes. L'Hébreu a été revu par M. Drach, le Grec par des Grecs, le Latin et le Francais par les premiers correcteurs de la capitale en ces langues.

Nous avons la consolation de pouvoir linin cel avis par les reflexis suivantes: Enfin, notre exemple a fini par ébranler les grandes publications en Italie, en Allemagne, en Belgique et en France, par les Canons grecs de Rome, le Gerdil de Naples, le Saint Thomas de Parme, l'Encyclopédie religieuse de Munich, le recueil des déclarations des rites de Bruxelles, les Bollandistes, le Suarez et le Spicilege de Paris. Jusqu'ici, on n'avait si réimprimer que des ouvrages de courte haleine. Les -4° our s'engloutissear testolid falsaient peur, et on n'osait y toucher, par crainte de se rover dans ces altimes sans bud et saps rives als on an par se risquer à nous imiter. Bien plus, sous notre impulsion, d'autres Editeurs se préparent; soûs hôtre patronage et notre direction, au Bullaire universel, à une Histoire générale des Conci es, aux Décisions de toutes les Congrégations, à une Biographie et à une Histoire universelle etc., etc. Malheureusement, la plupart des éditions déjà faites ou qui se font, sont sans autorité, parce qu'elles sont sans exactitude; la correction semble en avoir été faite par des aveugles, soit qu'on n'en ait pas senti la gravité, soit qu'on ait reculé devant les frais; mais patience! une reproduction correcte surgira bientôt, ne fût-ce qu'à la lumière des écoles qui se sont faites ou qui se feront encore.

SECULUM VI. ANNUS 518-556.

PRIMASII

EPISCOPI ADRUMETANI

OPERA OMNIA

AD BIBLIOTHECAM LUGDUNENSEM RECENSITA INNUMERISQUE MENDIS

PURGATA.

SIMUL EDUNTUR

ARATORIS

ROMANÆ ECCLESIÆ DIACONI,

SANCTI NICETII ET SANCTI AURELIANI

TREVIRENSIS ARELATENSISQUE EPISCOPORUM,

NECNON

VICTORIS CAPUANI, VICTORIS TUNUNENSIS,

JUNILII ET LIBERATI

QUORUM PRIOR AFRICANUS EPISCOPUS, POSTERIOR CARTHAGINENSIS ECCLESIÆ

ARCHIDIACONUS,

SCRIPTA UNIVERSA

JUXTA MEMORATISSIMAS EDITIONES ARNTENII, GALLANDII, MASSUETI ET GARNER:I EXpressa.

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EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE, EDITOREM,

IN VIA DICTA THIBAUD, OLIM D'AMBOISE, PROPE PORTAM LUTETLE PARISIORUM VULGO
D'ENFER NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNG VERO INTRA MOENIA PARISINA.

SECULUM VI, ANNI 548-556.

ELENCHUS

AUCTORUM ET OPERUM QUI IN HỌC TOMO LXVIII CONTINENTUR,

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SANCTUS LEO,

EPISCOPUS SENONENSIS.

NOTITIA (ex Gallandio).

Optatus; alterum vero, quod concilium illud habitum scribitur anno Christi 531. Nam cum e vivis excesserit Clodoveus anno 511, ut superius vidimus, annus igitur 22 Childeberti ejus successoris nos ducit ad 553.

I. Pauca sunt admodum quæ de S. Leone antistite A occurrit: alterum, quod Orbati loco nominatur Senonensi litterarum monumentis consignata noscuntur. Exstat epistola S. Remígii Rhemensis præsulis, tribus episcopis inscripta, Heraclio, Leoni et Theodosio, de quodam Claudio presbytero in cujus causa spretum se ab illis fuisse conqueritur; quam quidem post Sirmondum (a) et Cointium (b) alibi excudendam curavimus (c). Ex tribus illis episcopis non dubitat Cointius (d) quin duo pontificatum gesserint in provincia Lugdunensi quarta, Heraclius nempe Parisiis, atque Antissiodori Theodosius: hi namque concilio Aurelianensi 1 interfuere anno Domini 511 coacto; ac proinde tertius fuisse videtur noster Leo Senonensis ejusdem provinciæ metropolitanus. Ejusmodi autem epistolam scripsit Remigius post obitum Clodovei regis, qui erat, inquit, non solum prædica- B tor fidei catholicæ, sed defensor. Decessit vero Clodoveus anno 511 desinente, paucis post dimissum præfatum concilium Aurelianense 1, ut ex vetustis monumentis tradunt Hadrianus Valesius (e) et Cointius (f); adeoque ut maxime anno 512, non autem 510, ut ait Papebrochius (g), scripta fuerit Remigiana illa epistola.

II. Porro ex dictis sedem Senonensem eo saltem anno 512 jam tenuisse Leonem intelligimus. Quid vero præclari exinde præstiterit in suæ diœcesis regitnine, illud unum memoriæ proditum, Melodunenses videlicet nondum plene conversos per sanctum Aspasium Elosanum episcopum Christo acquisivisse. Leguntur isthæc in breviario Senonensi x cal. Maii, unde illa exscripsit laudatus Cointius (h). Cæterum C per Orbatum presbyterum concilio Aurelianensi н interfuit, quod anno 22 domni Childeberti regis, hoc est anno Christi 533 celebratum fuisse confirmat Honorati episcopi Bituricensis metropolitani subscriptio ut post Valesium (i) docent Cointius (j), Pagius (k) et Historiæ litterariæ Gallicæ auctores (1). Qua de re duplex mendum apud Papebrochium (m)

(4) Sirm. Concil. Gall. tom. 1, pag. 204.

(b) Coint. Annal. eccl. Francor., ad ann. 512, § 2. (c) Bibl. PP. tom. X, pag. 805.

(d) Coint., I. c., pag. 293.

(e) lladr. Vales. Rer. Francic. lib. vi, tom. I,

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III. Qui autem per vicarium suum adfuit Leo synodo Aurelianensi, ipsemet ad in accessit ; quam scilicet fuisse coactam die nonarum mensis terti, sen nonis Maii, anno 27 domni Childeberti regis, ut fert subscriptio Lupi Ecclesiæ Lugdunensis provincia primæ metropolitani episcopi, hoc est anno Christi 538, ut perhibent scriptores modo citati, Valesius (n), Cointius (o) et Pagius (p). Hinc rursus corrigendus Papebrochius, qui synodum istam iligat anno 536. flaud tamen interfuit sanctus antistes concilio Aurelianensi iv, triennio post habito, ut ex ejus canone 27 constat, ubi hæc leguntur: Si quis post synodi Aurelianensis ANTE HOC TRIENNIUM CONstituta, etc. Celebratum fuit igitur concilium hujus modi anno Childeberti regis 30, Christi autem 541. Persequitur hæc fusius Cointius (9), qui et causam prodit (r), cur ab eodem concilio noster præsul Senonensis abfuerit: dissidium nempe inter ipsum et Childebertum regem intercedens, quod Ecclesiæ suæ jura strenue defenderet. Rem vero palam aperit ipsius epistola ad eumdem regem quam edidimus. Ex ea nimirum intelligimus urbem Senonensem metropolitanam sub ditione Theodoberti regis fuisse; Melodunum vero eidem sedi metropolitana subjectum, non ipsi Theodoberto, sed ejus patruo Childeberto paruisse. Cum itaque Childebertus Meloduni sedem episcopalem statuere contenderet, obstitit Leo Senonensis metropolitanus, ad cujus urbis diœcesim etiamnum pertinet castrum illud. Quamobrem Childebertus rex Leonem acerrimum jurium suorum propugnatorem expertus, nec ipsum antistitem, nec ejus nomine visitatorem venire Melodunum permit

(i) Hadr. Vales., 1. c., pag. 379.
(j) Coint., I. c., ad ann. 533, § 35.

(k) Pagi., ad ann. 536, § 17.

(1) Hist. littér. de la France, tom. III, pag. 244. (m) Papebr., 1. c.

(n) Hadr. Vales., I. c., pag. 478.

(0) Coint., I. c., ad ann. 538, §§ 60, 61, 66.
(P) Pagi., ad ann. 540, § 6.

(q) Coint., 1. c., ad ann. 541, § 2 seqq.
(r) Id., ibid., § 71.

1

iebat. Ilinc eon.s epistola qua regem deprecatur ne A iterum non admittenda temporis notatio PapebroMeloduni, hoc est in diocesis suæ parœcia, novus fiat episcopus, ubi nunquam antea fuerat.

IV. Quo autem anno scripta sit epistola, haud plane compertum. Quandoquidem vero in ea senem se dicat Leo atque infirmum, non diu superstes post aunum 541 fuisse videtur. Leonis certe successor Constitutus ex provincia Lugdunensi quarta interfait concilio Aurelianensi v, quod, ut patet ex subscriptione Sacerdotis episcopi Lugdunensis provincia primæ, celebratum fuit v cal. Novembris anno 38 regni domni Childeberti regis, id est anno Christi 549 (a). Neque aliter Hadrianus Valesius (b). Hinc (a) Coint., 1. c., ad ann. 549, §§ 21, 47. (6) Hadr. Vales., 1. c., pag. 478.

chii (c), annum 547 hujusmodi concilio tribuentis. Recolitur sancu Leonis Senonensis memoria in martyrologio Romano x cal. Maias. In breviario autem Ecclesiæ Senonensis, ut refert sæpe laudatus Cointius (d), sub eadem die sic legitur: Episcopali officio digne functus, et præmia æterna consecutus, sepultus est in ecclesia sanctorum Gervasii et Protasii in suburb o Senonensi; ad cujus invocationem mullas ægrorum curationes et miracula Deus operatus est. Unde factun ut ea ecclesia in parœcialem titulum evadens, ipsius sancti Leonis nomine fuerit deinceps appellata.

(c) Papebr., 1. c., num. 4.

(d) Coint., I. c., ad ann. 541, § 71.

S. LEONIS

EPISTOLA

AD CHILDEBERTUM FRANCORUM REGEM

Domno illustri et in Christo filio Childeberto regi B novam et illicitam ordinationem divelli. Custodite Leo episcopus.

Litteras celsitudinis vestræ honore quo dignum est, me indico suscepisse; ubi sperare dignamini, ut ad ordinandum Mecledonensem episcopum aut præentia nostra adesse debeat, aut consensus. Quam rem valde admiratos nos gloria vestra cognoscat, quod primum sine jussu gloriosissimi domni principis nostri, filii vestri Theudoberti regis, cujus sumus regni ordinatione subjecti, injungitis ut ea quæ anteacto tempore facta non sunt, nunc præsentia nostra aut consensu debeant inchoari. Præcipue nunquam nec suspicari, nec credere potuimus, quod hanc aut ordini nostro, aut etiam temporibus vestris velletis injuriam generari, ut diœcesim nostram a Deo nobis commissam, et usque nunc pontificali ordine Deo propitio cu- C stoditam, tanquam negligentes ac desides, ad alterius permittamus potestatem transire, aut sollicitudinem irrationabili deliberatione transferri. Unde salutantes digno ac debito in Deo charitatis affectu, rogamus ac contestamur, ne ullus pontificum contra statuta Patrum audeat facere, unde possit synodali examinatione convictus de illicita præsumptione culpari. Illa tamen vestris debent fieri, Deo inspirante, temporibus, unde et pax inter sacerdotes esse possit, et plebs non permittatur a pastoris proprii custodia per

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quæso, statuta Patrum, et canonum severitate constricti, non patiamini, sicut seribitis, ad petitionem ejus plebis superstite proprio sacerdote alterum episcopum ordinari. Quia si boc petunt, quod nefas est credi, desertores potius judicandi sunt quam fideles. Et non eorum preces facile audiri debent a principe, quorum petitionibus potius generentur scandala, quam pax Deo amata servetur. Quia sicut beati sunt pedes pacem portantes, ita væ his dictum est per quos venit scandalum. Qui si fortasse ob hoc alterum episcopum sibi fieri rogant, quia nos inter clusis itineribus ad eos nec visitatorem mittere possumus nec venire, ista culpa nos non respicit : quia si iter a vestra parte, sicut optime nostis, interclusum tanto tempore non fuisset, quamvis senes aut infirmi, populum nobis ecclesiastica disciplina commissum requirere potueramus, aut certe visitatorem, sicut canones statuunt, destinare. Nam gloria vestra optime debet et credere et scire, quia si contra statuta canonum quicunque episcoporum sine consensu nostro Mecledone episcopum voluerit ordinare, usque ad papæ notitiam vel synodalem audientiam, tam bi qui ordinaverint quam qui ordinatus fuerit, a nostra erunt communione disjuncti.

Leo Christi servus subscripsi.

S. Gregorii episcopi Turonensis, edit. Ruinart., pag. 1328.

ANNO DOMINI DL.

JUNILIUS

EPISCOPUS AFRICANUS.

NOTITIA (ex Gallandio).

1. Junilius, incerta urbis in Africa episcopus apud recentiores vulgo censetur, cum tamen de il

lius episcopali dignitate nulla, quod quidem sciam, exstet apud veteres mentio : quin, si Fabricium au•

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