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Heureux le laboureur, trop heureux, s'il sait l'être!
La terre, libérale, et docile à ses soins,
Contente à peu de frais ses rustiques besoins.
Il ne voit point chez lui, sous des toits magnifiques,
Des flots d'adulateurs inonder ses portiques.

PAGE 115, VERS 6.

Le fard n'altère point la blancheur de ses laines.

IBID., VERS 27.

Mais dans mon corps glacé si mon sang refroidi Me défend de tenter un effort si hardi,

C'est vous que j'aimerai, prés fleuris, onde pure;
J'irai dans les forêts couler ma vie obscure.
Dieux! que ne suis-je assis aux bords du Sperchius!
Quand pourrai-je fouler les beaux vallons d'Hémus!
Oh! qui me portera sur le riant Taygėte,
Et d'un épais feuillage ombragera ma tête!
Heureux le sage, instruit des lois de l'univers,
Dont l'ame inébranlable affronte les revers,
Qui regarde en pitié.....

PAGE 117, VERS 12.

Et se rit du vain bruit....

IBID., VERS 17.

Le Danube en fureur vomissant des soldats,
La grandeur des Romains, la chute des états,
Et la pitié pénible, et l'importune envie,
N'altérèrent jamais le calme de sa vie.
Jamais aux tribunaux....

PAGE 119, VERS 3.

Le frère s'applaudit teint du sang fraternel,
Et va vivre et mourir loin du toit paternel.
Le laboureur en paix....

PAGE 121, VERS 1.

Ainsi Rome, aujourd'hui l'arbitre des humains,
Dut l'empire du monde à de rustiques mains.

O jours de l'âge d'or, jours heureux, mœurs champêtres! L'homme étoit sans tyrans, les animaux sans maîtres; L'airain n'assembloit point des soldats furieux;

Et l'homicide acier, et l'or impérieux,

Ces métaux, l'instrument et l'appât de la guerre,
N'avoient ni ravagé ni corrompu la terre.

VARIANTES

DU LIVRE TROISIÈME.

PAGE 153, VERS 11.

Osons à notre tour, par des sentiers nouveaux, Dans les champs de la gloire atteindre nos rivaux.

PAGE 155, VERS 15.

Sur les portes je peins les exploits de César :
Là, deux peuples divers deux fois suivent son char.
Pour graver sa défaite et tracer notre gloire,

L'Indien me fournit son or et son ivoire.
Ici j'offre l'Asie embrassant nos genoux,
Le Parthe combattant et fuyant devant nous:
Plus loin mugit le Nil qu'ensanglante Bellone,
Et l'airain des vaisseaux se transforme en colonne.
Au milieu je ranime....

PAGE 175, VERS 15.

Si leur riche toison fait la pourpre des rois,
Sa parure est utile, au lieu d'être éclatante:
Le nocher sur les eaux, le soldat sous la tente,
Opposent sa dépouille aux rigueurs des frimas.
Ses enfants sont nombreux....

IBID., VERS 24.

Le jour au fond des bois, sur la cime des monts, Elle broute la ronce, elle vit de buissons;

Et le soir, sous son toit, qu'elle sait reconnoître,

Rentre avec sa famille, et vient nourrir son maître.
Nourris-la donc toi-même au milieu des hivers,
Et tiens sa maison chaude....

PAGE 181, VERS 3.

C'est là que ces mortels, près de leurs noirs foyers Où brûlent des ormeaux et des chênes entiers, Aussi grossiers que l'ours qui fournit leur parure, Dans un morne loisir coulent leur vie obscure; Passent au jeu les nuits, et, bravant les hivers, Boivent un jus piquant, nectar de ces déserts.

IBID., VERS 28.

En des flots de nectar il transforme ces eaux.

PAGE 187, VERS 24.

Mais non, pères, enfants, tout périt sans ressource.

PAGE 191, VERS 17.

L'émail d'un vert gazon, l'asile d'un bois sombre.

IBID., VERS 22.

Dans leurs regards est peinte une morne tristesse ; Leur flanc est décharné, leur pas se ralentit ;

Et, penché mollement, leur front s'appesantit.

VARIANTES

DU LIVRE QUATRIÈME.

PAGE 225, VERS 14.

Ne foule aux pieds les fleurs, et des feuilles humides Ne détache, en courant, les diamants limpides.

PAGE 227, VERS 5.

Un ruisseau transparent qui baigne leur séjour,
Et l'ombre d'un palmier impénétrable au jour.

PAGE 229, VERS 5.

Que l'if ne croisse pas près de leur édifice;
Loin d'elles sur le feu fais rougir l'écrevisse;
Crains les profondes eaux, les vapeurs du limon,
Et ces bruyants échos qui redoublent le son.

Mais le printemps renaît, l'hiver fuit, l'air s'épure, Et l'astre des saisons rajeunit la nature;

L'abeille prend son vol, parcourt les arbrisseaux ;
Elle suce la elle effleure les eaux.

rose,

C'est de ces doux tributs....

PAGE 235, VERS 25.

Interrompoit encor la course des ruisseaux.

PAGE 249, VERS 19.

Aristée autrefois vit mourir ses abeilles.
Des vallons du Pénée il part en soupirant ;

Vers la source du fleuve il arrive en pleurant;
Il s'arrête, il s'écrie: «O Cyrène! ô ma mère!
Si je puis me vanter....

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