Théatre de Voltaire, Zväzok 3

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Chez Antoine-Augustin Renouard, 1809
 

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Strana 41 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et m'a vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla 1 , la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé.
Strana 41 - S'arrête devant vous.... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire; Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciej venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé.
Strana 334 - J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis sa faiblesse et son idolâtrie : Sous un roi , sous un Dieu , je viens la réunir ; Et, pour la rendre illustre, il la faut asservir.
Strana 320 - Les mortels sont égaux; ce n'est point la naissance, C'est la seule vertu qui fait leur différence.
Strana 7 - PRÉLIMINAIRE. (js a tâché dans cette tragédie, toute d'invention et d'une espèce assez neuve, de faire voir combien le véritable esprit de religion l'emporte sur les vertus de la nature.
Strana 41 - Des dieux que nous servons connais la différence: Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Strana 338 - C'est le premier des biens pour mon âme attendrie. Mais s'il faut à ton culte asservir ma patrie, Ou de ma propre main les immoler tous deux , Connais-moi, Mahomet, mon choix n'est pas douteux. Adieu. MAHOMET, seul. • Fier citoyen , vieillard inexorable, Je serai plus que toi cruel , impitoyable. SCÈNE VI. MAHOMET, OMAR. OMAR.
Strana 336 - Avant qu'un tel nœud nous rassemble , Les enfers et les cieux seront unis ensemble. L'intérêt est ton dieu, le mien est l'équité : Entre ces ennemis il n'est point de traité. Quel serait le ciment, réponds-moi, si tu l'oses, De l'horrible amitié qu'ici tu me proposes ? Réponds : Est-ce ton fils que mon bras te ravit? Est-ce le sang des miens que ta main répandit ? MAHOMET.
Strana 334 - Languissent dispersés sans honneur et sans vie : Sur ces débris du monde élevons l'Arabie. Il faut un nouveau culte, il faut de nouveaux fers; II faut un nouveau dieu pour l'aveugle univers.
Strana 333 - Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre; Le temps de l'Arabie est à la fin venu.

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