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EXPLICATION DES GRAVURES, AVEC L'INDICATION POUR LES PLACER DANS L'OUVRAGE.

I.

TOME PREMIER.

Le portrait de Boileau Despréaux. En tête du vol. (Peint par Rigaud, gravé par M. Dien. )

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V.

Le comte de Guiche à cheval, pas-
sant le premier le Rhin à la nage,
sous les

yeux de Louis XIV.

Avant l'Épître IV.

(Des. par M. H. Vernet, gr. par M. Masquelier. )

Apollon présentant une couronne

au chantre de l'Art poétique.
(Des. par M. Bergeret, gr. par M. Dien.)

VI. Le marguillier Brontin bénit le

sort qui l'a désigné le premier pour
remettre un Lutrin sur le banc du
chantre de la Sainte-Chapelle.

Avant ce poëme.

(Des. par M. L. F. Garnier, gr. par M. F. Garnier. )

VII. Départ triomphant de Brontin, du

porte-croix Boirude et du perru-
quier l'Amour pour cette expédi-
tion.

(Des. par M. Hersent, gr. par M. Géraut. }

Lutrin.

Chant Jer

Chant II.

voyant un hibou sortir du lutrin,
avec des cris affreux.

(Des. par M. C. Vernet, gr. par M. Sisco.)

IX. Désespoir du chantre à l'aspect du lutrin placé sur son banc, par l'or

dre du trésorier.

Lutrin.
Chant III.

Chant IV.

(Des. par M. Roehn, gr. par M. Bein.)

X.

XI.

Les deux partis se battent à coups
de livres. Brontin et Boirude sont
accablés par le chanoine Evrard;
mais le trésorier, près d'être vaincu,
met en fuite ses ennemis avec des
bénédictions.

(Des. par M. Roehn, gr. par M. Chollet.)
La Piété exhorte Ariste ( le premier
président de Lamoignon) à rétablir
la paix entre les deux rivaux.

(Des. par M. Choquet, gr. par M. Lejeune.)

TOME III.

XII. Homère fait entendre sa lyre, et de toutes parts on lui présente des couronnes et des branches de lauriers. (Des. par M. Bergeret, gr. par M. Caron.)

TOME IV.

XIII. Le fac simile d'un billet de Despréaux à M. de Lamoignon, avocat-général.

(Gr. par M. Dien.)

XIV. Le portrait de Jean Racine.

(Peint par J. B. Santerre, gr. par C. G***.) Nota. Il n'existe pas d'eau-forte de cette planche.

Chant V.

Chant VI.

Traité du Sublime,

Chapitre VII.

Page 111.

Vis-à-vis la let

tre IX.

NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE

DES PRINCIPALES ÉDITIONS DES OEUVRES

DE BOILEAU DESPRÉAUX.

Nous nous proposons de faire connoître d'abord les éditions avouées par l'auteur, ensuite les principales de celles qui ont été publiées après sa mort, enfin, le plan que nous avons suivi dans la nôtre.

ÉDITIONS ORIGINALES.

Despréaux souffrit «fort long-temps, dit-il, avec une « patience qui tient quelque chose de l'héroïque,» les mauvaises copies qui couroient de ses premiers ouvrages; mais, à la vue d'une édition monstrueuse, publiée en 1665, à Rouen [a], toute sa constance l'abandonna. Il se détermina donc aussitôt à subir volontairement le joug de l'impression, en livrant à la curiosité publique un petit volume in-16, sous le titre suivant : Satires du sieur D***, à Paris, chez Claude Barbin, 1666. Une estampe allégorique, fort mal gravée, que reproduisent la plupart des éditions postérieures, représente la muse de la satire arrachant le au vice qui se montre alors dans toute sa difformité.

masque

Ce volume contient les sept premières satires et le Discours au roi, placé après la cinquième. Le secrétaire de l'académie des inscriptions et belles-lettres prétend que ces pièces furent imprimées de l'aveu du poëte, d'abord séparé

[a] Voy. la préface de l'édition de 1666, page 2 de ce volume.

ment [a]. Ce dernier fait, avancé par de Boze, n'est pas vraisemblable, à moins qu'elles n'aient paru de cette manière, fort peu de temps avant d'être réunies. L'avis au lecteur, rédigé sous le nom du libraire, n'en parle point. Nous pencherions d'autant mieux pour la négative, que n'ayant pu, malgré toutes nos recherches, nous procurer aucune de ces pièces séparées, il nous a été facile de trouver des exemplaires de la plupart des pièces suivantes, qui sont àpeu-près de la même époque.

En 1667, le même recueil parut avec un titre semblable. Je crois que nul éditeur, nul bibliographe n'indique cette seconde édition. On y rencontre, dans l'ordre des pièces, un changement relatif au discours au roi [b], et, dans l'avis au lecteur, une addition relative à Scudéri [c]. Les corrections de style y sont en petit nombre. Elles sont assez rares dans les quatre ou cinq premières éditions.

La première pièce que Despréaux nous semble avoir donnée séparément est la VIII satire, qu'il composa pourtant, dit-on, après la IX, quoiqu'il annonce le contraire dans un avertissement [d]. Brossette [e] et Louis Racine [ƒ] attes

[a] Histoire de l'académie royale des inscriptions et belles-lettres, La Haye, in-12; Éloge de M. Despréaux, tome II, page 474. Claude Gros de Boze, né à Lyon en 1680, mort à Paris en 1753.

[b] Voyez la page 45 de ce volume, note a.

[c] Voyez la page 5 de ce volume, note a.

[d] Voyez le commencement de la page 225 de ce volume.

[e] Voyez la page 229, note 1. Claude Brossette, avocat, né à Lyon en 1671, exerça dans cette ville plusieurs places, qui prouvent la confiance dont il jouissoit auprès de ses concitoyens. Ils le nom. mèrent administrateur de l'Hôtel-Dieu, échevin, etc. Ils le chargèrent plusieurs fois de défendre leurs intérêts à Paris. L'académie, qui obtint en 1724 des lettres-patentes du roi, le choisit pour son secrétaire perpétuel. Le commentaire sur les œuvres de Despréaux est le

tent cette antériorité. Celui-ci nous apprend que l'on accueillit d'abord très-mal le chef-d'oeuvre du satirique, lorsqu'il le lut << chez M. de Brancas, en présence de madame Scarron,

"

depuis madame de Maintenon [a], et de madame de La << Sablière [b]. La pièce fut si peu goûtée, qu'il n'eut pas le « courage d'en finir la lecture. Pour se consoler de cette «disgrace, il fit la satire sur l'homme, qui eut autant de l'autre en avoit eu peu [c].» que

"

succès

Les VIII et IX satires furent réunies aux précédentes, avec le discours en prose sur la satire, en 1668, sous le format in-8°, en 1669 sous le format in-12. Ces deux dernières éditions furent publiées à Paris chez Louis Billaine, Denys Thierry, Frédéric Léonard et Claude Barbin, toujours sous le titre de Satires du sieur D***.

A partir de l'édition de 1668, différents libraires ont joui

fondement de sa réputation; mais on a de lui d'autres travaux. Il a publié, 1o le Procès-verbal des conférences pour l'examen des articles des ordonnances de 1667 et 1670; 2° les Titres des droits civil et canonique; 3° l'Histoire abrégée de la ville de Lyon, ouvrage du père Ménestrier, reproduit sous une nouvelle forme, d'après la demande du corps consulaire; 4° les OEuvres de Regnier, avec des éclaircissements historiques. Il mourut dans sa patrie en 1743.

[f] L'auteur du beau poëme de la Religion et d'ouvrages très estimables, le second fils de l'illustre tragique, naquit à Paris en 1692, et y mourut en 1763. Ses mémoires sur la vie de son père sont un monument de la piété filiale. Ils intéressent par une simplicité touchante; mais les faits n'y sont pas toujours exacts. L'auteur ne s'est pas assez défié des ouï-dire et de ce qu'il n'a pu connoître par lui

même.

[a] Voy. la satire X, page 310 de ce volume, note d.

[b] Voy. la même satire, page 303, note a.

[c] Mémoires sur la vie de Jean Racine, tome V des œuvres de Louis Racine, 1808, page 31.

a.

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