Taliâ fecreta coluerunt Orgia tada Cecropiam foliti Bapta laffure Cotyte. plet Carulea indu&tus fcutulata, aut galbina rasa, Ile tenet Speculum parhici geftamen Othonis, Res memoranda novis annalibus, atque recenti Hiftoria,fpeculum civilis farcina belli. ¶ Nimirum fummi ducis eft occidere Galbam, Et curare cutem fummi constantia civis : ¶ Bebriaci in campo fpolium affectare Palatî, Etp reffum in faciem digitis extendere panem, de la Deeffe Cotyte qu'ils laffoient à force de la faire danfer. Les uns fe fervent déja de fuye moüillée pour fe noircir les fourcils, & avec un fer couchent adroitement leur poil fur le front; ils fe peignent les paupictes en fillant les yeux, les autres boivent dans des vafes où ils font graver des figures infames. Il y en a qui fe parenr d'un robe bleuë, ou verte, enfermant leurs cheveux treffez dans une coiffe de rezeuil de fil d'or & de foye, & les esclaves imitans la molleffe de leurs mai ftres jurent par la divinité de Junon. Un autre tient entre fes bras un grand miroir semblable à celuy que portoit Othon; & dont ce Prince tiroit autant de vanité que Turnus autrefois de la dépouille du brave Arunce. Il eftoit ravy de s'y regarder armé de toutes pieces fur le point qu'il alloit donner les ordres de la bataille. Remarque tres-digne d'eftre couchée dans les Annales, circonstance notable en l'Hiftoire de nos jours qu'un miroir fe foit trouvé dans un equipage de guerre; ainfi Othon comme un grand Capitaine entreprend par la mort de Galba de s'élever à la fouveraine puiffance; mais eft-ce l'action d'un cœur genereux de s'amufer à fe polir le vifage? Il fe promet que l'Empire fera le fruit de fa victoire dans la campagne de Bebriac, & cependant il con fomme des heures entieres à fe barbouiller de paste pestrie dans du lait d'afneffe pour fc tenir le teint frais; curiofité honteuse qui n'eft jamais tombée en l'efprit de cette voluptueufe Princeffe des Affyriens Semiramis, ny de Cleopatre mefme qui cut tant de douleur de la perte de la bataille d'Actium. Mais retournons à nos Sacrificateurs de Cybele, la pudeur eft bannie de leurs entretiens, les Loix de l'honnefteté ne font point connues parmi eux, non pas mesme pendant le repas. Les plus honteuses pratiques des facrifices de la mere des Dieux y font receuës, & la liberté y eft touse entiere pour les paroles qu'ils prononcent avec des tons de voix begayans & impudiques. Celuy qui prefide à ces mysteres,poffedé comme une furie, ayant blanchi dans ces exercices abominables, eft un rare exemple de gourmandife, & capable de tenir le premier rang parmy les plus celebres débauchés : Mais puifqu'ils s'abandonnent à des proftitutions fi honteufes, pour-quoy à l'imitation des Preftres de Cybele, ne fe coupent-ils point auffi ? Un homme illuftre par fa naissance s'est effrontement donné en mariage à un trompette, il a obfervé les ceremonies des nopces, il a apporté la dot à fon nouveau mary. Le Contract a efté figné: l'on a fait les accla Quod nec in Affyrio pharetrata Semiramis or bes ¶ Mæfta,nec Actiaca fecit Cleopatra carina. Hic nullus verbis pudor, aut reverentia menè Sa. Hic turpis Cybeles & fracta voce loquendi Sacrorum antiftes, rarum ac memorabile magni Gutturis exemplum, conducendufque magi fter. Quid tamen expectant: Phrygio quos tempus erat jam More fupervacuam cultris abfcindere carnem Quadraginta dedit Gracchus feftertia, dotem Cornicini, five hic recto cantaverat are. D Signata tabule: dictum feliciter. ingens Cana fedet gremio jacuit nova nupta ma riti: O proceres ! cenfore opus eft, an arufpice nobis? Sudavit clypeis ancilibus. ô pater urbis ! vir: Nec galeam quaffas,nec terram cuspide pulfas, Nec quereris patri z vade ergo. &cede feveri Jugeribus camps, quem negligis. Officium cras Primo fole mihi peragendum in valle Quirini. |