Qualem, Flacce, velim quæris nolimve puellam. Illud, quod medium est atque inter utrumque, probamus. Ingenuam malo; sed si tamen, illa negetur, Libertina mihi proxima conditio est; an ono't oba Extremo est ancilla loco. Sed vincet utramque,, oafor si Si facie nobis hæc erit ingenua, & imbatre on 24. Hanc volo, quæ facilis, quæ palliolata vagatur ; Hanc volo, quæ puero jam dedit ante meo; Hanc volo, quam redimit totam denarius alter; Hanc volo, quæ pariter sufficit una tribus. Poscentem nummos et grandia verba sonantem Possideat crassi mentula Burdigali! MÉMOIRES. TITRE UNIQUE. AMOURS DE MARTIAL. CHAPITRE Jer. SON PENCHANT POUR LE BEAU SEXE; COMMENT IL VOULAIT QUE FUSSENT SES MAITRESSES OU SA FEMME. 22. Tu me demandes, Flaccus, comment je voudrais et comment je ne voudrais fût ma maîtresse. Je ne la veux ni trop facile, ni trop difficile. Le juste milieu, tu le sais, est ce qui nous plaît davantage. Je ne veux pas plus de ce qui me mettrait au supplice que de ce qui causerait mon dégoût. 23. En fait de maîtresse, ce que j'aime le mieux, c'est une fille d'une naissance distinguée si cependant le sort me la refuse, une affranchie m'en tient lieu; je ne m'adresse qu'à toute extrémité à une esclave. Mais, cette esclave, je la préférerai aux deux autres, si, à mon idée, elle a une figure distinguée. 24. Pour maîtresse, parlez-moi d'une fille qui soit d'humeur facile, qui trotte sans honte en petit bonnet; parlez-moi d'une dégourdie, que mon jeune esclave ait déjà mise à l'épreuve; parlez-moi d'une désintéressée, qui se livre tout entière pour deux deniers; parlez-moi d'une libertine, qui à elle seule procure trois jouissances différentes. Mais une demandeuse d'argent, une belle parleuse, c'est bon pour la mentula de l'épais Burdigalus. 25. Je ne veux pas, Flaccus, d'une maîtresse si mince que Cujus lacertos annuli mei cingant; Quæ clune nudo radat, et genu pungat; Cui serra lumbis, cuspis eminet culo a zuo 93 991 Sed idem amicam nolo mille librarum. Sieg 974inol Carnarius sum, pinguiarius non sum. 26. Ferreus es, si stare potest tibi mentula, Flacce, Vel duo frusta rogat cybii tenuemve lacertum,vg v At mea me libram foliati poscat amica, Aut virides gemmas, sardonychasve pares; 27. Nubere Sila mihi nullà non lege parata est;: Cùm tamen instaret, Decies mihi dotis in auro, །་ Complectarque meam, nec tu prohibebis, amicam; Te spectante, dabit nobis lasciva minister? Ad coenam venies, sed sic divisa recumbes, Ut non tangantur pallia nostra tuis ; mes bagues lui servent de bracelets; je ne veux pas d'une maîtresse dont les fesses arides me ratissent la peau et dont les genoux me lardent; dont les reins forment la scie, dont le derrière soit pointu comme un dard: mais en même temps je ne veux pas d'une maîtresse qui pèse mille livres, J'aime la chair, je n'aime pas la graisse. 26. Il faut que tu sois de fer, Flaccus, si ta mentula peut se dresser près d'une maîtresse qui te demande avec instance six cyathes de saumure; qui te prie de lui donner à manger deux parts de thon, ou une petite sardine, et ne se contente pas d'une grappe entière d'oeufs, de sèche, qui se jette avidemment sur l'assiette rouge qu'apporte en riant la servante, et dévore le hareng dont elle est chargée; qui enfin se frotte le front, et, d'un air éhonté, te demande cinq toisons encore grasses pour se faire un palliolum. Pour moi, j'aime que mon amie exige une livre du parfum le plus exquis, ou de vertes émeraudes, ou une paire de sardoines; que, si elle veut des robes, ce soient les plus belles, de la rue Toscane; enfin, qu'elle me demande cent, pièces d'or, comme si c'était du cuivre. Cróis-tu maintenant que je lui fasse tous ces présens-là? nenni, mais je veux qu'elle en soit digne. 27. Sila est prête à m'épouser, n'importe quelles soient mes conditions, mais je ne veux, moi, de Sila, à aucune condition. Cependant, prossé de m'expliquer, Vous m'apporteroz, lui dis-je, lors des épousailles, un million de sesterces en or pour dot, c'est le moins. Je ne vous ferai rien la première nuit de nos noces, quoique je sois votre mari; nous n'aurons jamais de lit commun; vous ne m'empêcherez pas d'embrasser ma maîtresse, et vous mettrez à ma disposition votre servante quand je vous le dirai; mont esclave, ou le vôtre, me prodiguera devant vous de lascives caresses; vous mangerez à ma table, mais éloignée de manière que votre robe ne touche jamais la mienne; vous m'embrasscrez rárément, et seulement quand je vous y inviterai; vos baisers ne seront pas d'une jeune mariée, mais ," Oscula rara dabis nobis, sed non dabis ultro, orov Nec quasi nupta dabis, sed quasi mater anus. Si potes ista pati, si nil perferre recusas, Invenies qui te ducere, Sila, velit. 28. Uxor, vade foras, aut moribus utere nostris; Non ego sum Curius, non Numa, non Tatius. Me jucunda juvant tractæ per pocula noctes; Tu properas potâ surgere tristis aquâ. ‚‹ƒ¡ - Tu tenebris gaudes; me ludere teste lucernâ, Et juvat admissâ rumpere luce latus. Fascia te, tunicæque, obscuraque pallia celant ; At mihi nulla satis nuda puella jacet. okost an ix -69 Nec mótu dignaris opus, nec voce juvare,'t do Nec digitis, tanquam thura merumque pares. Masturbabantur phrygii post ostia servî', Hectoreo quoties sederat uxor equo; Et, quamvis Ithaco stertente, pudica solebat Si te delectat gravitas, Lucretia toto ་ ་་" 29. Si quis fortè mihi posset præstare roganti, Nequitias tellus scit dare nulla magis... |