Oeuvres illustrées de Balzac, Zväzky 1–2Maresoq et compagnie, 1851 |
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... homme civilisé . Le sauvage n'a que des sentiments , l'homme civilisé a des sentiments et des idées . Aussi , chez les sauva- ges , le cerveau reçoit - il pour ainsi dire peu d'em- preintes , il appartient alors tout entier au sen ...
... homme civilisé . Le sauvage n'a que des sentiments , l'homme civilisé a des sentiments et des idées . Aussi , chez les sauva- ges , le cerveau reçoit - il pour ainsi dire peu d'em- preintes , il appartient alors tout entier au sen ...
Strana 14
... homme cessa . car il reconnut alors son Mentor femelle dont la tendresse le surprenait toujours , tant il avait l'habitude d'être rudoyé . Quoique Steinbock eût vingt - neuf ans , il paraissait , comme certains blonds , avoir cinq ou ...
... homme cessa . car il reconnut alors son Mentor femelle dont la tendresse le surprenait toujours , tant il avait l'habitude d'être rudoyé . Quoique Steinbock eût vingt - neuf ans , il paraissait , comme certains blonds , avoir cinq ou ...
Strana 40
... homme sain sera mortelle pour lui , le sang est corrompu , la vie est attaquée dans son principe . Depuis cinq ans , je n'ai pas voulu qu'il m'embrassat une scule fois , car , cet homme , c'est la peste ! Un jour , et ce jour n'est pas ...
... homme sain sera mortelle pour lui , le sang est corrompu , la vie est attaquée dans son principe . Depuis cinq ans , je n'ai pas voulu qu'il m'embrassat une scule fois , car , cet homme , c'est la peste ! Un jour , et ce jour n'est pas ...
Strana 41
... homme en équipage est venu ce soir , le connaissez - vous ? Madame Olivier avait bien reconnu le Montès ; comment l'aurait - elle oublié ? Montès lui glis- sait , rue du Doyenné , cent sous dans la main . toutes les fois qu'il sor- tait ...
... homme en équipage est venu ce soir , le connaissez - vous ? Madame Olivier avait bien reconnu le Montès ; comment l'aurait - elle oublié ? Montès lui glis- sait , rue du Doyenné , cent sous dans la main . toutes les fois qu'il sor- tait ...
Strana 71
... homme qui rassemble ses forces et qui les bande pour soutenir un poids écrasant . Rentré dans son hô- tel , il amena , sans dire un mot et par des gestes impératifs , son frère tans son cabinet . Le comte avait reçu de l'empereur ...
... homme qui rassemble ses forces et qui les bande pour soutenir un poids écrasant . Rentré dans son hô- tel , il amena , sans dire un mot et par des gestes impératifs , son frère tans son cabinet . Le comte avait reçu de l'empereur ...
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Strana 14 - J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné quarante mille livres de rente! J'ai vu brûler des testaments; j'ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris en se servant de l'amour qu'elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un amant.
Strana 12 - Les ténèbres, le silence, l'air glacial, la profondeur caverneuse du sol concourent à faire de ces maisons des espèces de cryptes, des tombeaux vivants. Lorsqu'on passe en cabriolet le long de ce demi-quartier mort, et que le regard s'engage dans la ruelle du Doyenné, l'âme a froid, l'on se demande qui peut demeurer là, ce qui doit s'y passer le soir, à l'heure où cette ruelle se change en coupe-gorge, et où les vices de Paris, enveloppés du manteau de la nuit, se donnent pleine carrière.
Strana 14 - Derville après une pause, qu'il existe dans notre société trois hommes, le prêtre, le médecin et l'homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions.
Strana 56 - Chaussée-d'Antin, entre les hauteurs de la rue de Navarin et la. ligne des boulevards. En dix minutes, les réflexions profondes, la grande et la petite morale, tous les quolibets furent épuisés sur ce sujet, épuisé déjà vers 1500 par Rabelais.
Strana 24 - Ici commence l'une de ces comédies inconnues jouées, dans le for intérieur de la conscience, entre deux êtres dont l'un sera la dupe de l'autre, et qui reculent les bornes de la perversité, un de ces drames noirs et comiques, auprès desquels le drame de Tartuffe est une vétille; mais qui ne sont point du domaine scénique, et qui, pour que tout en soit extraordinaire, sont naturels, concevables et justifiés par la nécessité, un drame horrible qu'il faudrait nommer l'envers du vice.
Strana 48 - Moi, sur la frontière de ces deux tableaux si disparates, qui, mille fois répétés de diverses manières, rendent Paris la ville la plus amusante du monde et la plus philosophique, je faisais une macédoine morale, moitié plaisante, moitié funèbre.
Strana 61 - ... décrire, peut-être faut-il établir dans l'intérêt des écrivains la nécessité de ces préparations didactiques contre lesquelles protestent certaines personnes ignorantes et voraces qui voudraient des émotions sans en subir les principes générateurs, la fleur sans la graine, l'enfant sans la gestation.
Strana 56 - Quand un nom nouveau répond à un cas social qu'on ne pouvait pas dire sans périphrases, la fortune de ce mot est faite. Aussi la Lorette passat-elle dans toutes les classes de la société, même dans celles où ne passera jamais une Lorette. Le mot ne fut fait qu'en 1840, sans doute à cause de l'agglomération de ces nids d'hirondelles autour de l'église dédiée à Notre-Dame-de-Lorette.