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lui qui fut publié sous le titre de Défense, soit par les articles qu'il donna au Conservateur et au Défenseur, journaux périodiques qui se succédèrent.

En 1823, M. de La Mennais fut traduit devant les tribunaux pour un article qui avait paru dans « le Drapeau blanc. » (Voyez plus bas la section des journaux.)

En 1826, le célèbre écrivain fut de nouveau appelé devant les tribunaux, à raison de l'écrit que nous avons cité plus haut, ayant pour titre De la Religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil, et dans lequel il attaquait la célèbre déclaration de 1682, regardée en France comme une de nos lois politiques constitutives. M. de La Mennais présentait les quatre articles, comme destructifs des bases de la religion chrétienne, et comme bases eux-mêmes d'un schisme que les gallicans répudiaient en vain. Le ministère public l'accusait formellement d'effacer les limites du pouvoir temporel et de la puissance spirituelle; de proclamer la suprématie, l'infaillibilité du Pape, et de lui reconnaître le droit de déposer les princes et de délier les peuples du serment de fidélité. L'illustre accusé fut défendu par M. Berryer, et ne prit la parole que pour prononcer la profession de foi suivante. « Je dois à ma conscience et au caractère sa«cré dont je suis revêtu, de déclarer au tribunal que je demeure inébran• lablement attaché au chef légal de l'Église : que sa foi est ma foi, que sa << doctrine est ma doctrine, et que, jusqu'à mon dernier soupir, je conti<< nuerai de les professer et de les défendre ». L'arrêt qui intervint condamna à 30 francs d'amende l'abbé de La Mennais, et prononça la saisie de l'ouvrage : cette peine peu grave était ainsi motivée par les considérants de l'arrêt : « En ce qui touche à la prévention d'attaques à la dignité du roi, à l'ordre de successibilité au trône, aux droits que le roi tient de sa naissance, etc.; attendu que le caractère de l'abbé de La Mennais, ses opinions, ses sentiments religieux et monarchiques, ne permettent pas ⚫ même de supposer l'intention d'un pareil délit; et (sur le premier chef « de la plainte) attendu que le livre de M. de La Mennais ne peut être lu « et apprécié que par les personnes instruites et éclairées; enfin, que le << caractère de M. de La Mennais doit être pris en grande considération, etc. » Ainsi finit ce procès qui, de même que le premier, n'eut ni tout l'éclat ni toutes les suites sur lesquelles on avait compté.

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XLVI. Progrès (des) de la Révolution et de la guerre contre l'Église. Paris, Belin-Mandar et Devaux, 1829, in-8, 6 fr.

Réimprimé la même année.

M. de La Mennais fit ce livre à propos des ordonnances du 28 juin 1828, contre les établissements ecclésiastiques consacrés à l'éducation de la jeunesse. Dans cet ouvrage, qui renferme en germe les doctrines d'agitation développées plus tard dans « l'Avenir », et annonce comme inévitable la crise de 1830, l'auteur discute de la manière la plus large les théories despotiques du pouvoir, et se montre défenseur, également sincère, des droits du prêtre et des droits de l'homme.

Il est des hommes et des questions qui ont la vertu de remuer puissamment les intelligences. Aussi cet ouvrage de M. de La Mennais a-t-il été bien des fois réfuté. (Voy, la seconde partie de cette Notice.)

XLVII. Lettre (première) à monseigneur l'archevêque de Paris. Paris, Belin-Mandar et Devaux, 1829, in-8 de 64 pag., 1 fr. 50 c. Seconde Lettre au même. Paris, les mêmes, 1829, in-8, 1 fr. 50 c.

M. de La Mennais, attaqué dans un mandement de Mgr l'archevêque de Paris, à l'occasion du livre intitulé: « Progrès de la Révolution », répondit à Sa Grandeur, dans deux Lettres passionnées, qui continuent et complètent la discussion commencée dans son ouvrage.

XLVIII. Déclaration présentée au Saint-Siége. Par les rédacteurs de « l'Avenir », 2 février 1831. Paris, rue Jacob, no 20, 1831, in-8

de 32 pages.

Une réimpression de cet écrit faite à Clermont-Ferrand, in-8° de 24 pages, parut presqu'en même temps que l'édition originale.

Réimprimé aussi dans les « Mélanges catholiques », t. II, pag. 393-420. Cette déclaration est signée: F. de La Mennais, prêtre; P. Gerbet, prêtre; Rohrbacher, prêtre; H. Lacordaire, prêtre; C. de Coux; A. Bartels; d'Ault-Dumesnil; vicomte Ch. de Montalembert; J. d'Ortigue; A. de Salinis; Daguerre; Harel de Tancrel, rédacteur en chef, et Waille, rédacteurgérant.

XLIX. Ce que sera le Catholicisme dans la société nouvelle. 30 juin 1831.

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Article de l'Avenir », reproduit dans les troisièmes Mélanges de l'auteur, 1835.

V. POLITIQUE.

LOIS ET INSTITUTIONS DE LA FRANCE AU POINT DE VUE DES IDÉES ULTRAMON TAINES, AGITATRICES ET RÉVOLUTIONNAIRES DE M. DE LA MENNAIS.

L. Dotation du clergé. (1814).

Réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux pages 230-38.

LI. Université impériale (de l'). Avec cette épigraphe : Parcere personis, dicere de vitiis. (1814).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 376-401.

LII. Clergé (du). (1816).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, pages 239-57.

LIII. Droit (du) du Gouvernement sur l'Éducation. Paris, Tournachon-Molin et H. Seguin, 1817, in-8 de 16 p. (Anon.).

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Réimpr. dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 455-50.

LIV. Observations sur la promesse d'enseigner les quatre articles de la Déclaration de 1682, exigée des professeurs de théologie par le ministre de l'intérieur. Paris, Adr. Leclère, 1818, in-8 de 28 pag. Sec. édit. Paris, au bureau du « Mémorial catholique », 1824, in-8 de 28 pag.

La première édition est anonyme.

Cet écrit a été réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 189 à 212.

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LV. Observations (nouvelles) sur la promesse d'enseigner les quatre articles de la Déclaration de 1682, exigée des professeurs de théologie par le ministre de l'intérieur ; par un rédacteur du « Mémorial catholique ». Paris, au bureau du « Mémorial catholique 1824, in-8 de 16 pag.

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Nous n'avons retrouvé cet écrit dans aucun des trois volumes des « Mélanges de l'auteur.

LVI. Observations sur un Mémoire pour le sieur Jacques-Paul Roman, par M. Odilon Barrot. (1818).

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Réimprimées dans le premier recueil des Mélanges religieux et politiques de l'auteur, 1819, aux pages 308-17.

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Le sujet du Mémoire était cette question: Un citoyen peut-il être contraint à tapisser le devant de sa maison lors du passage du Saint-Sacrement? L'auteur des Observations est pour l'affirmative. (Voy. les nos LXIV et LXV).

LVII. Éducation du peuple (de l'). (1818).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux pages 402-23.

Aphorisme tiré de ce livre, opposé à l'auteur des Paroles d'un croyant et au rédacteur du Peuple constituant ».

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Il y a eu, il y aura à peu près la même proportion entre le nombre de ceux qui possèdent et le nombre de ceux qui ne subsistent que de leur travail. Est-ce à troubler cette proportion que vous tendez? Alors, en parlant du bonheur des hommes, vous rêvez la destruction de la Société.

LVIII. Sur les attaques dirigées contre les frères des écoles chrétiennes. (1818).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 424-34.

LIX. Éducation (de l'), considérée dans ses rapports avec la liberté. (1818).

Réimprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et politiques» de l'auteur, 1819, aux pages 451-67.

LX. Sur une demande faite aux évêques par le ministre de l'in

térieur. (1819).

Imprimé dans le premier recueil des « Mélanges religieux et philosophiques de l'auteur, 1819, aux pages 213-17.

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Le ministre de l'intérieur demandait que les évêques rendissent compte des aumônes faites à leurs séminaires.

LXI. Sur la prétention de l'autorité civile de forcer le clergé à concourir à l'inhumation de ceux à qui les lois de l'Église défendent d'accorder la sépulture. (1819).

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Réimprimé dans le premier recueil des Mélanges religieux et philosophiques » de l'auteur, 1819, aux pages 318-26.

LXII. Sur l'arrangement conclu avec le Saint-Siége. (1819). Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXIII. Sur l'éducation des filles. (1819).

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXIV. Sur un arrêt rendu par la Cour de cassation. (1819). Sur l'appel réitéré d'un protestant, M. Roman, condamné à 6 francs d'amende pour avoir refusé de tendre le devant de sa maison sur le passage de la procession du Saint-Sacrement. (Voy. le no LVI).

LXV. Lettre à M. l'éditeur « du Conservateur », 15 janv. 1820. A l'occasion d'une lettre de M. Odilon Barrot à M. de La Mennais sur le sujet précédent.

Ces deux écrits ont été réimprimés à la suite l'un de l'autre dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXVI. Sur l'état du clergé de France. (1820).

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXVII. Liberté (de la). (1820).

Philippique violente contre la liberté. Voy, sur ce morceau la dernière note du no CXLII.

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXVIII. Quelques Réflexions sur la censure et l'Université. Paris, de l'impr. de Cosson, 1820, in-8 de 16 pag.

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXIX. Réflexions sur la nature et l'étendue de la soumission due aux lois de l'Église en matière de discipline, à l'occasion d'un dis

cours prononcé par M. le ministre de l'intérieur, le 21 novembre dernier, lors de la pose de la première pierre du séminaire de Saint-Sulpice. Paris, à la libr. grecque-lat. -allem., 1820, in-8 de 16 pag.

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXX. Espagne (de l'). (1820).

Réimprimé dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXI. Sainte-Alliance (de la). 1822.

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXII. Association de Saint-Joseph. (1822).

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXIII. Vingt-et-un janvier. (1823).

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

L'auteur, à cette occasion, a fait un magnifique éloge de la royauté. Voy. sur cet article l'avant dernière note du no CXLII.

LXXIV. Avenir (de l'). (1823).

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXV. Politique de l'Angleterre à l'égard de la guerre d'Espagne. (1823).

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXVI. Conduite ambiguë du ministère français dans les affaires d'Espagne. (1823).

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXVII. Opposition (de l'). (1823).

Réimprimés dans les Nouveaux (seconds) Mélangés de l'auteur, 1826.

LXXVIII. Quelques Réflexions sur notre état présent. (1823). Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXIX. Tolérance (de la). (1823).

Réimpr. dans les Nouveaux (seconds) Mélanges de l'auteur, 1826.

LXXX. Quelques Réflexions sur le procès du « Constitutionnel »> et du « Courrier », en 1825, et sur les arrêts rendus à cette occasion par la Cour royale. Paris, au bureau du « Mémorial catholique », 1825, in-8 de 45 pag., 1 fr.

Réimpr. dans les troisièmes Mélanges de l'auteur (1855).

Le 30 juillet 1825, M. le procureur-général Bellard déféra aux tribunaux

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