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par L.-H. Bouchitté, ancien élève de l'École normale. Paris, Maradan, 1821, in-8 de 112 pages, 1 fr. 80 c.

49. Doctrine (la) du Sens commun, ou Traité des premières vérités et de la source de nos jugements, suivi d'une Exposition des preuves les plus sensibles de la véritable religion. Par le P. R., D. L. C. D. J. (de la compagnie de Jésus). Ouvrage qui contient le développement primitif du principe de l'autorité générale, adopté par M. l'abbé de La Mennais, comme l'unique fondement de la Certitude. Pour servir d'appendice au t. II de « l'Essai sur l'indifférence en matière de Religion ». Avignon, Seguin aîné, et Paris, Tournachon-Molin et Séguin, etc., 1822, in-8 de 31 feuil., 5f.

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50. Antidote contre les erreurs et la réputation de l'Essai sur l'indifférence en matière de Religion; par M. Baston, docteur de Sorbonne. Besançon, et Paris, Gauthier frères, 1823, in-8. Seconde édition. Ibid., 1825, in-8, 6 fr.

51. Réponse d'un pasteur au livre de M. l'abbé F. de La Mennais, sur l'Indifférence en matière de Religion.

Voy. la Revue encycl., tome V, 575. — C'est l'un des deux ouvrages indiqués sous le no 43.

52. Errata du troisième volume de l'Essai sur l'indifférence en matière de Religion, ou Observations critiques adressées à M. l'abbé F. de La Mennais; par un ancien professeur de théologie (l'abbé J.-B.-M. Flottes). Montpellier, de l'impr. de Tournel aîné, 1823, in-8 de 36 pages.

53. Supplément aux réfutations ou examens critiques de « l'Essai sur l'indifférence en matière de Religion, précédé de Réflexions importantes sur cet ouvrage, et suivi d'un Essai sur l'indifférence la plus remarquable en matière de Religion, opuscule en vers; par M. Lucas, ex-député de la Seine-Inférieure. Rouen, de l'impr. de Baudry, 1825, in-8 de 224 pages.

54. M. l'abbé F. de Lamennais réfuté par les autorités mêmes qu'il invoque, ou Observations critiques sur le 3o et le 4 volume de l'Essai, pour faire suite aux « Observations critiques sur la Défense »; par M. l'abbé (J.-B.-M.) Flottes. Montpellier, Aug. Seguin, 1825, in-8 de 160 pages.

55. Sur deux réfutations de « l'Essai sur l'indifférence », de M. l'abbé Flottes; par M. l'abbé A***. Imprimé dans le « Journal des Débats ». 56. Catéchisme du sens commun. Nanci, de l'impr. de Hissette, 1825, in-8 de 8 pag.

Cet opuscule doit être le programme du livre suivant.

57. Catéchisme du sens commun; par M. R. (Rohrbacher), supérieur des missionnaires du diocèse de Nanci. Paris, rue Cassette, no 35, 1825, in-12. - Deuxième édition. Paris, rue Cassette, no 35, 1826, in-18. L'abbé Rohrbacher était le bras droit de M. de La Mennais.

Le Catéchisme du sens commun» est la charte du parti Lamennaisien, traitant l'autre, celle de Louis XVIII, de folle et d'aliénée, et peutêtre se rappellera-t-on que M. de La Mennais a été traduit pour cela à la barre même de la Cour royale, par M. Dupin, plaidant, je crois, pour « le Constitutionnel. »

Ant. M.

Le Catéchisme du sens commun» est l'un des ouvrages compris dans la Censure ecclésiastique publiée en 1835 (voy, le no31).

58. Réfutation de l'opinion de M. l'abbé de La Mennais sur l'étendue de la puissance spirituelle du Pape. Paris, Adr. Leclère, 1826, in-8 de 116 pages, 2 fr.

59. Démonstration de la souveraineté pontificale, comme unique principe de vérité et de salut, à l'occasion de son jubilé, etc.; par M. Ant. Madrolle. Paris, Ponthieu, 1826, in-8 de 44 pag.

L'un des deux chapitres du no 7.

Cet écrit, qui a, dit-on, ébranlé plusieurs protestants, paraît être dirigé contre le système d'autorité universelle, de M. l'abbé de La Mennais, bien que cet ecclésiastique ne soit pas nommé.

60. Doctrines (des) philosophiques sur la Certitude dans leurs rapports avec les fondements de la théologie; par M. l'abbé Ph. Gerbet. Paris, Waille, 1826, in-8.

Ouvrage compris dans la Censure ecclésiastique publiée en 1835. (Voy. le no 31.)

61. Essai sur la Certitude, où l'on simplifie enfin la question de la vraie source des connaissances humaines; par l'abbé Rozaven. Avignon, Séguin aîné, in-8.

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Cité par M. Madrolle.

Nous craignons que M. Madrolle n'ait fait une confusion. M. l'abbé J.-L. Rozaven, D. L. C. D. J. a bien publié l'Examen d'un ouvrage intitulé des Doctrines philosophiques sur la Certitude, dans leurs rapports avec les fondements de la Théologie », par l'abbé Gerbet, et dont une seconde édition, augmentée, a été imprimée à Avignon, chez Seguin aîné, en 1833, in-8. Mais, ainsi qu'on le voit, c'est un examen d'un livre de M. l'abbé Gerbet, et non de M. l'abbé de La Mennais. Pourtant, M. Gerbet étant alors de l'école lamenaisienne, M. Rozaven a pu s'occuper du maître et du disciple, surtout à l'occasion de la doctrine sur la Certitude.

62. Sens commun (le) de M. Gerbet, ou Examen de ses doctrines philosophiques dans ses rapports avec les fondements de la Théologie; suivi de deux appendices sur le Sens commun de M. de La Mennais et de M. Laurentie; par M*** (l'abbé Jammes, alors aumônier de l'École polytechnique). Paris, Brunot-Labbe, 1827, in-8 de 277 pages.

Voy. la Rev. encycl., tome XXXIX, pag. 202, article signé J. L.

Le Sens commun de M. Gerbet remplit les pages 2 à 186; un Appendice sur le Sens commun de M. de La Mennais, remplit les pages 187 à 269; enfin l'Appendice sur le Sens commun de M. Laurentie, remplit celles de 270 à 275. La Table des matières contenues dans ce volume forme les trois dernières pages.

63. Complément de la circulaire du 26 décembre 1826, relative aux conférences ecclésiastiques de la ville de Gap. Gap, J. Allier, 1828, in-4 de 36 pages.

Cet opuscule signé Gaillard, prêtre, secrétaire, est réellement de M. Arbaud, évêque de Gap.

Il se divise en deux parties. Dans la première, l'auteur réfute, en dix propositions, la brochure de M. La Mennais, intitulée « Doctrine du Sens commun, ou plutôt un chapitre de l'Essai sur l'indifférence», portant ce titre. La deuxième partie a pour titre : Courtes observations sur l'écrit intitulé des Progrès de la Révolution ». M. de La Mennais y a répondu, je crois, dans l'Ami de la religion.

[Note de feu M. Lerouge.}

64. Observations sur le principe philosophique de M. de La Mennais, touchant le fondement de la Certitude; par G.-M. Raymond. In-8. Extrait des Mémoires de la Société royale académique de Savoie ». 65. Essai (nouvel) sur la Certitude, où l'on simplifie enfin la question fondamentale de la certitude humaine, agitée en particulier dans l'Essai sur l'indifférence en matière de Religion; par M. l'abbé Wrindts. Lyon et Paris, Rusand, 1828, in-8 de 408 pages.

66. Essai historique et critique sur la suprématie temporelle du Pape et de l'Église, etc.; par M. Affre, alors vicaire-général du diocèse d'Amiens, depuis archevêque de Paris. Amiens, Caron-Vitet, 1829, in-8 de 32 feuilles 3/4, 6 fr.

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M. l'abbé de La Mennais venait de publier son « Essai sur l'indifférence », et il cherchait à propager, à répandre sa doctrine du sens commun, qu'on accueillait assez froidement. M. Affre, alors vicaire-général du diocèse d'Amiens, depuis archevêque de Paris, se décida, en 1829, à lancer son «Essai historique et critique sur la suprématie temporelle du Pape et de l'Église, en le faisant précéder de cet avertissement : « Il y a trois ans « que M. de La Mennais essaya de ressusciter au milien de nous les opi<< nions factieuses de la Ligue ; malgré le talent de l'auteur, les prestiges de son style, sa brillante réputation et les efforts de ses disciples, il ne • parvint qu'à produire une sensation momentanée. Nous composâmes à ⚫ cette époque l'écrit que nous publions aujourd'hui; à peine était-il terminé, que la discussion qui l'avait provoqué commença à s'affaiblir. Il « nous parut plus sage de ne pas ranimer une controverse que nous espé<< rions voir tomber dans l'oubli d'où elle n'aurait jamais dû sortir. M. de La Mennais vient de la reproduire dans un ouvrage qui ne contient ni des « faits nouveaux, ni des raisonnements plus concluants, Il paraît cepen⚫dant dans un moment moins opportun; il vient diviser, par une guerre domestique, les défenseurs de la Religion, qui auraient besoin plus que ⚫ jamais d'union et de concorde. C'est dans l'intérêt de cette cause sacrée, « c'est pour ôter à ses ennemis les prétextes d'opposition et de haine, qu'ils ne sont que trop habiles à saisir, que nous venons protester au « nom du corps auquel nous avons l'honneur d'appartenir, que M. de La « Mennais n'a professé que des doctrines qui lui sont exclusivement pro⚫ pres; que, loin d'être l'organe avoué du Clergé, il n'a fait que dénaturer «ses sentiments les plus connus, altérer ses plus constantes opinions. « Pénétré de la première de nos obligations, celle de rendre à Dieu ce qui appartient à Dieu, nous le sommes aussi de nos devoirs envers le trône « et le gouvernement du pays. Nous pensons que si c'est un crime aux partisans de l'anarchie, de mettre le pouvoir à discrétion de la multi

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«tude, pour qu'elle en dispose en maître souverain, c'est un excès non « moins réel de dire avec M. de La Mennais, que l'autorité ecclésiastique a « le droit d'émanciper une nation et de l'autoriser à changer ses maîtres ». On a dit que M. de Lamennais avait changé, on a eu tort. Le tribun qui cherchait à diviser l'Église en 1821, est bien le même qui, démagogue de 1848, sème le désordre et l'anarchie dans le Peuple constituant », pour aller mourir ignominieusement dans le plus plat libelle de ces temps-ci, dans la Réforme. Une puissance mystérieuse le pousse vers le mal, et il semble lié par un pacte à toutes les associations mystiques et malfaisantes de notre époque. — Voici le portrait que M. Affre traçait de ce fameux abbé en 1829; on verra combien il est encore ressemblant : « C'est ainsi que, dans son humeur guerroyante, M. de La Mennais s'attaque à toutes les positions, à tous les partis, à toutes les opinions; lance des traits contre ce qu'il y a de plus humble et de plus élevé, à droite et à gauche, dans les directions les plus contraires : rois, peuples, ministres, évêques, séminaires, libéraux et royalistes, jésuites et jacobins, tous sont rudoyés par cet inflexible censeur, attaqués par ce vigoureux athlète qui frappe sur tous à coups redoublés, et qui, après avois combattu tout le monde, finit par se combattre lui-même ».

Cet ouvrage fut donc destiné à combattre le système alors ultramontain de M. de La Mennais. M. Affre y trace l'histoire complète de l'opinion si répandue dans le moyen-âge du pouvoir du Pape de déposer les rois, et il mêle continuellement à sa controverse le récit et la critique des faits. Il a préféré la forme de réfutation à une polémique théologique fort inutile pour repousser une opinion surannée. Engagé à composer cet ouvrage par plusieurs prélats, il en reçut une approbation non équivoque. « L'Ami de la religion » [t. LX, p. 117] en porte lejugement suivant : Le grand nombre de faits qu'embrasse l'auteur, les discussions qu'il y mêle, le soin qu'il prend de réfuter ce qu'il y a de plus important et de plus spécieux dans les écrits de ses adversaires, ses jugements sur les hommes et les choses, tout annonce une marche ferme, de vastes recherches et l'habitude de traiter ces sortes de matières. L'auteur venge l'Église de France d'une injuste agression : il a même au milieu de ses raisonnements des morceaux écrits avec chaleur. Enfin, dans un post-scriptum plein de force, il résume les contradictions, les inconséquences et les méprises de l'auteur qu'il avait à combattre ». L'ouvrage reçut un accueil bien différent du parti, alors fort exalté, auquel il était adressé : Le · Mémorial catholique » l'attaqua avec une grande violence.

Un journal ultramontain de l'époque, en annonçant quelques ouvrages qui venaient de paraître contre M. de La Mennais, s'exprimait ainsi sur celui de M. Affre: Ceci est plus sérieux, comme on voit; l'ouvrage de. M. Affre est un gros volume, et ici on prend décidément parti contre M. de La Mennais et tous ses écrits à la fois. Nous n'entrerons pas dans la discussion où s'engage M. Affre; nous lui demanderons seulement, si sa conscience est bien tranquille, après la manière pleine de réserve et d'ambiguité dont il a parlé des fatales ordonnances du 16 juin, de ces actes d'oppression par lesquels on a prétendu acheter à prix d'argent la liberté de

l'Eglise et son indépendance, de ces actes iniques, qui font aujourd'hui rougir ceux même qui en furent d'abord les approbateurs, et sur lesquels on connaît enfin le jugement sévère du grand Pape qui vient de mourir.

Quelques personnes prétendent que l'ouvrage de M. Affre lui vaudra une mitre : cela est possible, nous sommes sûrs du moins, qu'il ne l'a pas plus composé dans cette espérance, que M. de La Mennais n'a écrit le sien dans la pensée du chapeau de cardinal, comme on l'a dit si misérablement.

67. Sur l'étude des autorités et l'autorité unique de M. de La Mennais... Voy. le no 13.

68. Enseignement (de l') philosophique de M. Bautain dans ses rapports avec la Certitude. Strasbourg, 1835, in-8.

69. Raison (de la) et de l'autorité en matière de Philosophie; par M. Nicolas. Metz, 1853, in-12 (1).

70. Essai sur la nature de l'âme, sur l'origine des idées et le fondement de la Certitude; par l'abbé J.-F. Receveur. Paris, Gaume; Hachette, 1854, in-8, 6 fr. 50 c.

71. Démonstration du Catholicisme... Voy, no 28.

72. Censure (de vingt propositions) des t. III et IV de « l'Essai sur l'indifférence, par les évêques de France. 1855.

Voy. le n°31.

Défense de l'Essai sur l'Indifférence (N° XXIII).

73. Sur un dernier ouvrage de M. l'abbé de La Mennais (le t. II de • l'Essai sur l'Indifférence »); par M. de Bonald.

74. Sur le second volume de « l'Essai sur l'indifférence en matière de Religion; par M. de Genoude.

75. Lettre de M. de Genoude à M. le directeur du « Défenseur » (sur le deuxième volume de « l'Essai sur l'indifférence »).

76. Quelques Observations respectueuses aux adversaires de M. de La

(1)« M. de La Mennais et son école étaient, en 1833, sous le joug de deux jugements ecclésiastiques (l'Encyclique et la Censure). Ils adhérèrent à l'Encyclique, fort bien, c'est-à-dire qu'ils abjurèrent leur politique scandaleuse; mais leur philosophie sceptique, leur théologie erronée restèrent. On y tint plus fortement que jamais; on a dit même que l'adhésion à l'Encyclique était comme un signal, comme un mot d'ordre donnés de proclamer plus hautement que jamais leur système philosophique: témoin l'explosion des ouvrages de MM. Combalot, Gerbet, Nicolas, etc., apologétiques de la raison générale, et tous de la même date que l'Encyclique, et les adhésions qu'on lui accorde. Et l'un d'entre eux n'a-t-il pas osé invoquer ce jugement doctrinal en faveur de ce pyrrhonisme moderne ? »

P.-D. Boyer, Examen de la doctrine de M. de La Mennais.

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