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Mennais (au sujet du t. II de « l'Essai sur l'indifférence »); par M. R... (M. l'abbé Rohrbacher (1)).

77. Nouvelles Observations respectueuses aux adversaires de M. de La Mennais (sur le même volume); par M. R... (M. l'abbé Rohrbacher).

78. Lettre à M. le rédacteur du « Défenseur (à l'occasion du t. II de ⚫ l'Essai sur l'indifférence); par M. B..., professeur de théologie au séminaire de N.

79. Extrait d'une Lettre au même (sur le même volume); par M. l'abbé F..., prof. de théologie au séminaire de N.

80. Lettre à M. l'abbé de La Mennais (sur le second volume de « l'Essai sur l'indifférence; par M. R... (M. l'abbé Rohrbacher).

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81. Lettre à M. l'éditeur du Défenseur » (sur le t. II de « l'Essai sur l'indifférence). Ornans, 20 janvier 1821; par l'abbé Doney.

82. Lettre à M. l'abbé de La Mennais (sur le t. Il de « l'Essai sur l'indifférence); par Cl.-Ignace Busson, prêtre.

83. Doctrine (de la) philosophique développée dans « l'Essai sur l'indifférence; par l'abbé de ***.

Ces onze derniers écrits étant des apologies du t. II de l'Essai sur l'indifférence M. de La Mennais cru devoir en grossir la Défense du livre attaqué.

84. Réfutation de la « Défense de l'Essai sur l'indifférence en matière de Religion», de M. de La Mennais; par M. Suremain de Missery, ancien officier au corps royal d'artillerie, etc. Dijon, Gaulard-Marin, et Paris, Deschamps, 1822, in-8 de 64 pages.

85. Rapport sur une « Réfutation de la Défense de M. de La Mennais » ; par M. Jos.-Théoph. Foisset.

86. Réponse au « Rapport de M. Foisset sur une Réfutation de la Défense de M. de La Mennais »; par l'auteur de cette Réfutation, M. Suremain de Misery. Dijon, de l'impr. de Carion, 1825, in-8 de 56 pag.

87. Rapport lu (à l'Académie de Dijon) par M. de Riambourg, dans la séance du 23 juillet 1823, sur la Réfutation qu'a faite M. de Missery, du système de M. de La Mennais. Dijon, de l'impr. de Frantin, 1824, in-8 de 36 pag.

88. M. l'abbé M. de La Mennais, réfuté par M. le comte J. de Maistre, ou Supplément aux Observations critiques sur la « Défense » ét sur les t. II

(1) L'ancien bras droit de M. l'abbé de La Mennais, et qui, du sens commun de son maître, a fait un catéchisme dont il a été le principal rédacteur, intitulé «< Catéchisme du sens commun ». Paris, 1825, in-12. (Voy. le n°57). M. l'abbé Rohrbacher était, en fait d'outrages, celui des disciples de La Mennais qui l'entendait le mieux : c'est lui, ainsi qu'on sait, qui injuriait le plus grossièrement Louis XIV et Bossuet, M. l'archevêque de Paris et M. Frayssinous. Il comparaît Louis XIV à Henri VIII, et Bossuet à Crammer, etc. (Leltres d'un Anglican, etc.)

et IV de « l'Essai »; par M. l'abbé Flottes. Montpellier, Auguste Séguin, 1826, in-8 de 44 pag.

89. Résumé de deux écrits contre la « Défense de l'Essai sur l'indifférence ・; par l'abbé Bataille. Paris, N. Pichard, 1821, in-8 de 44 pages, 1 fr. 25 c.

90. M. l'abbé F. de La Mennais réfuté par les autorités mêmes qu'il invoque, ou Observations sur la Défense de cet illustre écrivain; par M. l'abbé Flottes, chanoine honoraire, aumônier et professeur de philosophie au collége royal de Montpellier. Montpellier, Aug. Séguin, 1824, in-8 de 120 pag., 1 fr.

Nouveaux Mélanges (No XXIV).

91. Réflexions sur le dernier ouvrage de M. l'abbé de La Mennais (ses Nouveaux Mélanges), suivies de Quelques mots sur M. Fiévée; par M. le comte Arthur O'Mahony. Extrait du « Mémorial catholique ». Paris, au bureau du « Mémorial catholique », 1826, in-8 de 24 pag.

Paroles d'un croyant (1) (N° XXVI).

92. Vingt jours de secret, ou le Complot d'avril; par M. Armand Marrast, rédacteur en chef de « la Tribune ». Paris, Guillaumin, 1834, in-8 de 76 pages. IVe édit. Paris, le même, 1854, in-8 de 80 pages, 1 fr. 25 c. Il est beaucoup question de l'ouvrage de M. de La Mennais dans cet écrit de M. Marrast, dès lors représentant d'une majorité républicaine honorable, parce qu'elle était jeune, généreuse ou de bonne foi. Or, M. Marrast nous apprend que les « Paroles d'un croyant », attachées à une corde, lui arrivèrent, au moment de leurs nouveautés, comme par miracle, vraiment tombé du ciel pour lui, en ajoutant qu'il a dévoré ce volume et béni le prophète », et que... « jamais depuis Samuël, plus rude coup ne fut porté à la bête qui fait sa pâture de chair et de sang ». — - Et M. Marrast se résume ainsi, après avoir expliqué tous les précédents travaux

(1) A sou apparition, ce livre excita l'indignation de toutes les âmes honnêtes et l'admiration de toute la plèbe sociale. Bien que nous citions de ce dangereux livre un assez grand nombre de critiques, nous sommes loin d'avoir pu découvrir toutes celles qui parurent à cette époque. Beaucoup ont été imprimées dans des recueils périodiques et dans les feuilles quotidiennes, et dès lors elle nous échappent. Pourtant nous rappellerons, d'après M. Madrolle, quelques uns des jugements qui furent portés sur cet ouvrage, « peu considérable par son volume, mais immense par sa perversité » (Encyclique, 7 juillet 1834).

Le mot de M. Michaud sur les « Paroles d'un croyant »: « C'est 93 qui fait ses Pâques »; celui de M. de Châteaubriand : « C'est un club sous un clocher », sont acceptés dans l'ancien parti royaliste. Dans les partis opposés, le Constitutionnel, l'un des premiers, a présenté très judicieusement les « Paroles

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de M. de La Mennais : « Ce qu'il n'a pu accomplir par le Pape, il l'essaie malgré le Pape ». — Il faut que l'argent du budget ne souille plus la majesté des autels. C'est un foudre lancé contre les foudres du Vatican, etc., etc.

93. Livre (le). Vision! (A l'occasion des « Paroles d'un croyant »). Par Barthélemy Bouvier, pasteur de l'Église de Genève. Genève, de l'impr. de L.-A. Viguier, 1834, in-8 de 24 pag.

Cet écrit est la reproduction d'un article du « Protestant de Genève » avec quelques développements que les bornes d'un journal avaient interdits à l'auteur.

En tête de cet opuscule, on trouve ces Quelques mots sur le présent ou

vrage :

Un livre a paru, petit pour l'étendue, mais colossal de génie et de renommée. Avec le double instinct du génie et de la méchanceté, l'auteur prévoyait qu'il serait lu d'un bout du monde à l'autre, et il l'a été. Le nombre inouï des réimpressions, des traductions, et surtout des réponses qui l'ont suivi coup sur coup, fait foi de l'enthousiasme comme de l'indignation qu'il a fait naître. Pour moi, en insérant le présent jugement dans le Protestant de Genève (15 juin), je n'ai pas eu la prétention de me mesurer avec La Mennais; je n'ai fait que céder au besoin de déposer quelque part mes impressions telles quelles, et voilà sans doute pourquoi cette réponse a été honorée de plus de faveur que je n'en attendais : dans la candeur de mon exposé je m'étais rencontré avec tout le monde, j'avais exprimé à haute voix ce que chacun s'était dit; je n'ai pas eu d'autre mérite.

Je reproduis aujourd'hui cette courte analyse, avec quelques développements que les bornes d'un journal m'avaient interdits, et en vue de lui donner plus d'essor. Ce n'est pas que je ne sente qu'entre un La Mennais et la simple conviction, surtout entre La Mennais et la droiture, les armes sont inégales, toutes n'étant bounes à la dernière; mais aussi j'aurai de mon côté la sympathie des cœurs honnêtes, et la force de la vérité : j'en

D

d'un croyant » comme la seconde édition du projet de Munster, qui fit aussi son Évangile et sa Terre de paix, l'an 1534, trois cents ans avant les « Paroles d'un croyant », et l'auteur comme le pire des hommes, un mauvais prêtre. « Le Courrier français », la feuille la plus remarquable qu'il y ait eu dans ce moment, par son indépendance et la gravité de son genre d'opposition, « le Courrier français n'a point hésité, dans son article ad hoc, du jour de la Pentecôte, en avouant d'ailleurs l'ancienneté de la formule de l'ouvrage, de présenter sa doctrine, qu'il reconnaît plus radicale que celle des saints-simonniens comme « sapant le peu qui reste des croyances dans la Société », et ne constituant rien moins que des excitations aux exterminations! » journal dans lequel M. de La Mennais écrit: «La Révolution démocratique et sociale »! du 19 novembre 1848, nous révèle que M. Jules Lechevalier a dit, en 1837, dans ses « Vues politiques sur les intérêts moraux et matériels de la France... que les « Paroles d'un croyant étaient « l'Évangile diabolique

de la science sociale ».

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Enfin, un

tends, de cette vérité commune aux gens de bien de toute secte et de toute opinion, et par laquelle ils se tiennent et se répondent à quelque distance qu'ils soient d'ailleurs; de cette vérité qui se sent, qui a son siége dans le cœur, et non dans les partialités de telle ou telle doctrine.

Puissé-je aller où ira le livre, et verser quelque goutte d'antidote où il a versé à plein bord les poisons!

94. Paroles d'un voyant, en réponse aux « Paroles d'un croyant, de M. de La Mennais; par J.-Auguste Chaho (de Navarre). Paris, Dondey-Dupré, 1834, in-8 de 184 pag., 4 fr. 50 c. Nouv. édit. Paris, Laisné; madame Goullet; Dondey-Dupré, 1859, in-32.

-

95. A M. l'abbé de La Mennais, auteur des « Paroles d'un croyant »; par M. J. Huber. (En vers.) Paris, Cherbuliez; Barba, 1834, in-8 de 26 pages.

La couverture imprimée porte pour titre : « Lequel de nous est le croyant?» du dernier vers de l'opuscule.

Nous reproduisons cet écrit parmi les Stigmates de l'apostat, poésies qui terminent la Notice bibliographique de M. de La Mennais.

96. Contre-paroles d'un croyant; par Elzéar Ortolan. Paris, Gouas; Ledoyen, 1834, in-8 de 108 pages, 2 fr. 50 c.

97. Histoire secrète du parti et de l'apostasie de M. de La Mennais; où l'on dévoile, par la logique d'un fidèle, la perfidie des « Paroles d'un croyant »; suivie d'une Lettre au clergé sur ses devoirs à l'occasion de la chute d'un de ses membres; par A.-M. Madrolle. Paris, P. Baudouin, imprimeur; Parent-Desbarres, 1834, in-8 de xv et 128 pages, 3 fr.

Le faux-titre et le titre courant portent Logique d'un fidèle. C'est l'une des critiques les plus acerbes qui aient été publiées contre « les Paroles d'un croyant », mais elle est aussi d'un écrivain religieux qui a lu attentivement non seulement « les Paroles d'un croyant », mais encore les ouvrages que le même auteur a publiés auparavant : il a pu les apprécier tous. C'est donc une sorte d'histoire littéraire de M. de La Mennais (1), dans laquelle M. Madrolle s'est attaché à signaler les contradictions flagrantes du fameux abbé.

tice.

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Quoique peu volumineux, cet écrit est divisé en huit parties ainsi intitulées I. Dédicace aux électeurs de tous les partis sur la candidature de M. de La Mennais. II. Avant-propos sur l'importance occasionnelle de la dernière publication de M. de La Mennais, et l'urgence d'en faire jus- III. Table analytique des Paroles d'un croyant ». — IV. Exposition de la lettre et de l'esprit de ces Paroles. - V. Exposition de la philosophie, de la politique, de l'école et du parti Lamennaisiens depuis 1817 jusqu'aux « Paroles d'un croyant » exclusivement. VI. Lettre au clergé de France sur sa dignité et ses devoirs, à l'occasion de la chute de l'abbé La Mennais. -VII. Précédents des deux partis. Les « Paroles d'un croyant >> de 1819, réfutées, comme de Diderot, par l'abbé La Mennais, dans

(1) Nous en avons tiré un grand profit pour notre travail.

le

Conservateur ». VIII. Les « Paroles d'un croyant de 1834, et la chute de leur auteur, annoncées, dès 1825, dans la « Défense de l'ordre social » (par M. A.-M. Madrolle).

a

M. Madrolle a publié, en 1837, une seconde édition de son livre, augmentée d'un chapitre, à l'occasion de la publication des Affaires de Rome ». Ce chapitre est intitulé: La Rechute de l'abbé de La Mennais. Cette seconde édition porte pour titre : « La Logique du fidèle », où l'on présente l'histoire du parti et la réfutation des ouvrages de M. l'abbé de La Mennais.

98. Paroles d'un mécréant. Antithèse sur l'ordre et le plan de l'œuvre de M. de La Mennais. Avec conclusion! (Par M. le comte A.-A.-J. Milon de Villiers). Paris, Dentu, 1854, in-8 de 236 pages. - Seconde édition, Paris, le même, 1834, in-8 de 236 pages, 4 fr.

99. Épître de Lucifer à l'auteur des « Paroles d'un croyant ». Paris, de l'impr. de Decourchant, 1834, in-8 de 8 pages.

L'exiguité de ce piquant opuscule nous engage à le donner ici complet persuadé qu'on le lira avec plaisir.

Aux Enfers...

Longtemps je t'ai regardé, La Mennais, comme un de mes plus cruels ennemis, et tu avais mérité par certains écrits ma haine diabolique. Les colonnes de mon empire s'étaient ébranlées; les puissances infernales avaient frémi; mes démons, refoulés dans leurs sombres cachots, exbalaient en hurlant leur rage et leur fureur ; j'ai vu le moment où ma cour allait devenir presque semblable au désert, lorsque ta voix faisait retentir son tonnerre contre l'indifférence; lorsque, doux et humble de cœur comme le Christ qui fut ton maître, tu proclamais l'obéissance. C'en était fait de mon sceptre et de ma couronne si les peuples t'avaient cru alors, et les portes de mon ténébreux séjour allaient se refermer, croyais-je, pour jamais. La philosophie vaincue fuyait en rugissant et s'enfonçait dans les éternels abîmes! Mais voilà que tout à coup, changeant de route, tu es revenu vers moi quand on te croyait dans le chemin du Ciel. Je t'ai envoyé un guide habile, le Démon des Libertés (1), que tu as pris, comme tant d'autres, pour un ange de Dieu, et que tu l'as suivi avec ardeur, entraînant après toi une foule innombrable. Je n'osais espérer une réussite aussi complète, et les enfers ont retenti de cris de joie à la vue des maux que tu vas attirer sur la race humaine.

Quelques écrivains qui me sont tous dévoués travaillaient depuis longtemps à l'émancipation des peuples; déjà, grâce à leurs écrits, la paix du monde était troublée, la Discorde agitait ses brandons, les trônes chancelaient, les peuples, aveuglés, se ruaient sur les rois, le sang coulait, et des millions de victimes arrivaient chaque jour dans mon empire... Mais leurs efforts n'étaient que des jeux d'enfants, comparés à ton ouvrage : la reli gion du Christ venait bientôt arrêter le cours de ces dévastations et amener la paix au milieu des hommes. L'union régnait encore parmi les enfants

(1) Qu'il ne faut pas confondre avec une juste et sage liberté.

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