qui se consomme äilleurs, ramenez la en soy: vous vous escoulez, vous vous respandez; appilez vous; soubstenez vous on vous trahit, on vous dissipe, on vous desrobbe à vous. Veois tu pas que ce monde tient toutes ses vues contrainctes au dedans, et ses yeulx ouverts à contempler soy mesme? C'est tousiours vanité pour toy, dedans et dehors: mais elle est moins vanité, quand elle est moins estendue. Sauf toy, ô homme, disoit ce dieu, chasque chose s'estudie la premiere, et a, selon son besoing, des limites à ses travaulx et desirs. Il n'en est une seule si vuide et necessiteuse que toy, qui embrasses l'univers. Tu es le scrutateur, sans cognoissance; le magistrat, sans iurisdiction; et, aprez tout, le badin de la farce. FIN DU TOME QUATRIÈME. CHAP. XXXII. Defense de Seneque et de Plutarque.. 19 CHAP. XXXIV. Observation sur les moyens de faire la guerre de Iulius Cesar... ..... CHAP. XXXV. De trois bonnes femmes... CHAP. XXXVI. Des plus excellents hommes.. 31 46 63 78 CHAP. XXXVII. De la ressemblance des enfants aux CHAP. VII. De l'incommodité de la grandeur. CHAP. VIII. De l'art de conferer. 419 CHAP. IX. De la vanité.. 563 FIN DE LA TABLE DU TOME QUATRIÈME. |