Oeuvres choisies de Saint-Évremond: précédées d'une notice sur la vie et ses ouvragesLibrairie de Firmin Didot, 1892 - 520 strán (strany) |
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Strana xxxi - Prendre garde qu'un qui ne heurte une diphtongue ; Épier si des vers la rime est brève ou longue ; Ou bien si la voyelle, à l'autre s'unissant, Ne rend point à l'oreille un vers trop languissant.
Strana 50 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême ; Le grand César mon père en a joui de même : D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Strana 184 - J'ai cru jusque ici que l'amour était une passion trop chargée de faiblesse pour être la dominante dans une pièce héroïque ; j'aime qu'elle y serve d'ornement, et non pas de corps, et que les grandes âmes ne la laissent agir qu'autant qu'elle est compatible avec de plus nobles impressions.
Strana xxviii - A quatre-vingt-huit ans, je mange des Huîtres tous les matins ; je dîne bien, je ne soupe pas mal; on fait des Héros pour un moindre mérite que le mien.
Strana xxxiii - Usage : c'est la façon de parler de la plus saine partie de la Cour, conformément à la façon d'écrire de la plus saine partie des Auteurs du temps.
Strana 362 - Ces fausses délicates ont ôté à l'amour ce qu'il a de plus naturel, pensant lui donner quelque chose de plus précieux. Elles ont tiré une passion toute sensible du cœur à l'esprit, et converti des mouvements en idées.
Strana xxvi - Vous vous étonnez mal à propos que les vieilles gens ' 67 aiment encore; car leur ridicule n'est pas à se laisser toucher, c'est à prétendre imbécilement de pouvoir plaire. Pour moi , j'aime le commerce des belles personnes autant que jamais; mais je les trouve aimables, sans dessein de m'en faire aimer. Je ne compte que sur mes sentiments, et cherche moins avec elles la tendresse de leur cœur que celle du mien....
Strana 371 - J'ai vu le temps de la bonne régence, Temps où régnait une heureuse abondance, Temps où la ville aussi bien que la cour Ne respiraient que les jeux de l'amour. Une politique indulgente De notre nature innocente Favorisait tous les désirs ; Tout goût paraissait légitime; La douce erreur ne s'appelait point crime ; Les vices délicats se nommaient des plaisirs.
Strana xxiii - L'indulgente et sage Nature A formé l'âme de Ninon De la volupté d'Epicure Et de la vertu de Caton...
Strana 318 - J'ai un grand désavantage en ces petits traités qu'on imprime sous mon nom. Il y en a de bien faits, que je n'avoue point, parce qu'ils ne m'appartiennent pas ; et parmi les choses que 'ai faites , on a mêlé beaucoup de sottises , que je ne prends pas la peine de désavouer.