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IX. Apocalypse d'Esdras, 8°, 140 pages, Paris, 1899, 4 fr.

X. La sagesse de Sibylle, 8o, 88 pages, Paris, 1900. Bibliothèque de la Haute Science, 10, rue Saint-Lazare.

Nous avons reçu les précédents fascicules de la collection publiée par M. René Basset, directeur de l'École des lettres d'Alger, et sommes heureux de les faire connaitre aux lecteurs de l'Orient chrétien pour réparer enfin une omission regrettable.

I. Contient la traduction de deux écrits éthiopiens traduits eux-mêmes du grec. M. R. B. donne dans son introduction l'histoire des textes, versions et éditions, il ajoute en appendice la traduction d'un fragment des Philosophoumena qui a pour titre le livre de Baruch mais diffère par ailleurs des écrits éthiopiens.

III. Est une juxtaposition d'un écrit juif et d'un écrit chrétien; fut célèbre dès les premiers siècles; ne subsiste intégralement qu'en éthiopien et en slavon. M. R. B. fait l'histoire de ce texte et le traduit ensuite sur la meilleure édition (celle de Dillmann) avec division en chapitres et en

versets.

IV. A trait à des personnages historiques (Tertag est Tiridate le Grand, Sousnyos semble avoir été martyr sous Dioclétien) mais n'a rien conservé d'historique. Tiridate vainc le roi des Goths, envoie cinquante héros au secours des Romains qui finissent par les faire massacrer à l'exception de leur chef Sarkis. Pour venger ce forfait, Tiridate ravage le pays des Romains et y commet tant de massacres qu'il finit par en avoir quelques remords et par établir un jeune général sur toute l'Arménie comme mesure expiatoire, sans parler de la fondation de quarante églises.

il se ren

La légende de S. Sousnyos commence par une prière pour écarter les maladies des jeunes enfants, car ce saint nous est présenté comme le vengeur d'enfants mis injustement à mort. M. R. B., on le verra plusieurs fois encore, prend le mot apocryphes dans un sens très large.

contre en cela avec S. Nicolas

V. Ces deux prières prononcées par la Sainte Vierge dans la ville de Bartos et au Golgotha doivent servir de talisman contre toutes sortes de maux, et renferment des invocations magiques avec l'accompagnement usité de noms étranges et mème d'une formule latine. La première est encadrée dans un apocryphe relatif à S. Mathias. C'est au moment où l'apôtre va être mis à mort par les anthropophages que la Sainte Vierge prononce sa prière, et aussitôt tous les instruments en fer de la ville sont liquéfiés. Ce miracle est catalogué parfois sous le titre de « miracle de la Vierge à Béryte. M. René Basset ajoute en appendice la traduction de la légende qui est plus développée que la légende éthiopienne.

arabe

VI. But analogue au précédent. La prière de S. Cyprien écarte Satan, le mauvais œil, le regard funeste, elle délivre les prisonniers et chasse les mauvais rêves; celle de Théophile chasse la fièvre des terres basses, la fièvre des terres hautes, la colique, la dysenterie, etc. Cyprien est le mage d'Antioche déjà rencontré dans le synaxaire arabe jacobite; sa prière a sans doute été traduite du grec en arabe puis imitée en éthiopien. La

prière de Théophile a chance, par contre, d'être d'origine éthiopienne. M. R. B. donne en appendice la traduction de la version arabe de la prière de Cyprien.

VIII. Les moines égyptiens ont eu une fort mauvaise presse pendant les premières années qui ont suivi les publications de M. Amélineau; il est cependant certain que l'état monacal librement embrassé et librement poursuivi était une revanche de l'esprit sur la matière et un noble effort vers l'idéal et la perfection. S'il y eut quelques exceptions, elles étaient citées et mises en relief pour l'instruction des autres et il n'est pas permis de les transformer en règle générale; ces quelques exceptions tiennent à la nature humaine et se retrouvent partout; c'est ainsi que de temps à autre, parmi l'élite intellectuelle qui résulte de plusieurs éliminations et qui s'enorgueillit du titre d'élèves de l'École polytechnique, on rencontre un vulgaire voleur. Le monachisme ne prête le flanc à la critique qu'au moment où il devient une institution d'État avec vœux perpétuels et noviciats pour solliciter les vocations. Même alors cependant, il ne faudrait pas exagérer sa nocivité : les moines ne furent pas la cause qui livra l'Égypte aux Arabes, car la Perse ne comptait pas de moines et n'en fut pas moins la proie des Mahométans, tandis que la Pologne et la France qui comptaient de nombreux moines surent leur résister et les vaincre. Du moins les règles auxquelles ils avaient l'abnégation et l'héroïsme de se soumettre en général, nous donnent haute idée de leur valeur morale. Deux de ces règles publiées par M. R. B. proviennent de l'histoire Lausiaque ou du moins d'un texte grec, la troisième semble jusqu'ici ètre particulière à l'Éthiopie.

IX. L'Apocalypse d'Esdras qui figure en appendice à la suite de la Vulgate sous le titre du Quatrième livre d'Esdras, est conservée dans des versions arabes, arméniennes, éthiopiennes, latines. M. R. B. après une introduction très complète sur l'histoire de l'Apocalypse, ses versions et son contenu, donne la traduction de la version éthiopienne et ajoute en appendice celle des chap. 1, II, XV, Xvi du latin qui n'existent pas en éthiopien. X. Cent philosophes voient la même nuit neuf soleils (ou sept soleils) d'aspect différent. Ils consultent la sibylle pour avoir l'explication de ce songe, d'où un petit écrit apocalyptique conservé en arabe et en éthiopien. M. R. B. traduit la version éthiopienne, deux versions arabes, le récit relatif à la sibylle de Tibur et un passage parallèle d'Ibn al Ouardi. Nous avons tenu à signaler brièvement ces travaux de M. R. B. afin que nos lecteurs, s'ils en ont besoin, connaissent du moins leur existence. Ajoutons que le fascicule II est intitulé: Mazhafa Tamar (le livre de Tépître), Paris, 1893; et le fasc. VII: Les enseignements de Jésus-Christ et prières magiques, Paris, 1896. F. NAU.

Le Directeur-Gérant :

F. CHARMETANT.

TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET Cie. - MESNIL (EURE).

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II.

B. Evetts. Le rite copte de la prise d'habit et de la pro-
fession monacale (fin)............

130

III.

IV.

v.

Sabrišo de Beith Qoqa...

L. Leroy. Les synagogues des juifs (Moïse et Élie d'après
les traditions arabes), texte arabe de Makrizi et traduction
française...

F. Toarnebize.

Les cent dix-sept accusations présentées
à Benoît XII contre les Arméniens...
Mgr Addaï Scher.

149

163

Analyse de l'histoire du couvent de

182

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Mélanges :

VII.

Livres nouveaux. Sommaire des revues

F. Nau. Notes sur les mots πολιτικός et πολιτευόμενος et sur plusieurs textes grecs relatifs à saint Etienne.. Bibliographie. MST JOSEPH DARIAN. Morphologie de la langue syriaque (P. Dib). — F. CRAWFORD BURKITT. Early eastern Christianity (M. A. Kugener). - C. BROCKELMANN. Syrische Grammatik (M. A. Kugener)..

198

217

220

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Recueil trimestriel. Prix de l'abonnement: 12 fr. Étranger: 14 fr.

HARVARD COLLEGE LIBRARY

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La Revue de l'Orient chrétien (recueil trimestriel) paraît en avril, juillet, octobre et janvier par fascicules formant chaque année un volume de près de 500 pages in-8°.

Prix de l'abonnement: 12 francs. Étranger: 14 francs.

Prix de la livraison : 3 francs net.

Les communications relatives à la rédaction doivent être adressées

à M. le Secrétaire de la Revue de l'Orient chrétion

A LA LIBRAIRIE PICARD

RUE BONAPARTE, 82, PARIS.

Il sera rendu compte de tout ouvrage relatif à l'Orient dont on enverra un exemplaire à la précédente adresse.

COMITÉ DIRECTEUR :

MST CHARMETANT (*), protonotaire apostolique, Directeur des OEuvres d'Orient, président. M. l'abbé BOUSQUET, vice-recteur et professeur de grec à l'Institut catholique de Paris. Mgr GRAFFIN (*), camérier de Sa Sainteté, professeur d'hébreu et de syriaque à l'Institut catholique de Paris. M. l'abbé LEROY, professeur d'arabe et d'Égyptologie à l'Institut catholique d'Angers. M. l'abbé MANGENOT, professeur d'Écriture sainte à l'Institut catholique de Paris. M. l'abbé NAU, professeur de mathématiques à l'Institut catholique de Paris.

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Le Comité est assuré du concours de spécialistes compétents: pour l'Arménien, M. BASMADJIAN, directeur de la revue « Banasér », et le R. P. PEETERS, Bollandiste; pour l'Assyrien, etc., le P. SCHEIL, professeur à l'École des Hautes Études; pour le Copte, le R. P. MALLON, professeur à l'Université de Beyrouth; pour l'Éthiopien, M. I. GUIDI, professeur à l'Université de Rome, M. l'abbé F. MARTIN, professeur à l'Institut catholique de Paris, et M. E. PEREIRA; pour le Mongol et le Persan, M. BLOCHET, attaché à la Bibliothèque Nationale.

En dépit du contrôle qui sera exercé par ces divers savants, chaque auteur conserve l'entière responsabilité de ses articles.

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سبعماية on lit

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Le caractère dans lequel est écrit le nom de Ghazan Mahmoud est une sorte de karmathique très orné; autour de l'inscription, ... année 70x », et dans le champ une inscription de trois caractères tibétains dont le dernier a disparu en partie dans un trou percé dans la pièce. La forme mongole Ghasan rend aussi exactement que possible le turk-oriental Ghazan, car le mongol ne possède pas le son 3. En turk-oriental, Ghazan signifie un chaudron, une marmite, l'équivalent mongol de ce mot est Toghon qui se rencontre fréquemment dans l'onomastique des princes tchinkkizkhanides.

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