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يسخر

بهم

قليلا قبل ان تعملى لنفسك ولولدك فان الدقيق لا يعجز من الاناء والزيت من الجرة حتى ينزل المطر ففعلت ما أمرها به واقام عندها فلم ينقص الدقيق ولا الزيت بعد ذلك الى ان مات ولدها وجزعت عليه فسأل الياس ربه تعالى فأحى الولد وأمره الله ان يسير الى احوب ملك بنى اسرائيل لينزل المطر عند اخباره له بذلك فسار اليه وقال له اجمع بنى اسرائيل وانباء بعال فلما اجتمعوا قال لهم الياس الى متى هذا الضلال ان كان الرب الله فاعبدوه وان كان بعال هو الله فارجعوا بنا اليه وقال ليقرب كل منا قربانا فأقرب انا لله وقربوا انتم لبعال فمن تقبل منه قربانه ونزلت نار من السماء فأكلته فالهه الذي يعبد فلما رضوا بذلك أحضروا ثورين واختاروا أحدهما وذبحوه وصاروا ينادون عليه يال بعال يال بعال والياس ويقول لو رفعتم اصواتكم قليلا لعل الهكم نائم او مشغول وهم يصرخون ويجرحون أيديهم بالسكاكين ودمائهم تسيل فلما ايسوا من أن تنزل النار وتأكل قربانهم دعا الياس القوم الى نفسه واقام مذبحا وذبح ثوره وجعله على المذبح وصب الماء فوقه ثلاث مرات وجعل حول المذبح خندقا محفورا فلم يزل يصب الماء فوق اللحم حتى امتلأ الخندق من الماء وقام يدعو اسمه وقال في دعائه اللهم أظهر لهذه الجماعة انك الرب وانى اعبدك عامل بامرك فانزل الله سبحانه نارا من السماء أكلت القربان وحجارة المذبح التي كان فوقها اللحم وجميع الماء الذي صب حدله فسجد القوم اجمعون وقالوا نشهد ان الرب الله فقال الياس خذوا انناء بعال فأخذوا وجاء بهم فذبحتهم كلهم ذبحا وقال لاحوب انزل وكل واشرب فان المطر نازل فنزل المطر على ما قال وكان الجهد قد اشتد لانقطاع المطر مدة ثلاث سنين وأشهر وغزر المطر حتى لم يستطع احؤب ان ينصرف لكثرته فغضبت سيصيـال امرأة احوب لقتل انباء بعال وحلفت بالهتها لاتجعلن روح الياس

الله عز

ORIENT CHRÉTIEN.

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مکث

عوضهم ففزع الياس وخرج الى المفاوز وقد اغتم غما شديدا فارسل الله اليه ملكا معه خبز ولحم وماء فأكل وشرب وقواه الله حتى بعد هذه الاكلة اربعين يوما لا يأكل ولا يشرب ثم جأه الوحى بأن يمضي الى دمشق فسار اليها وصحب اليسع بن شابات ويقال ابن حظور فصار تلميذه فخرج من اريحا ومعه اليسع حتى وقف على الاردن فنزع ردائه ولفه وضرب به ماء الاردن فافترق الماء عن جانبه وصار طريقا فقال الياس حينئذ لليسع إسأل ما شئت قبل ان يحال بيني وبينك فقال اليسع أسأل ان يكون روحك في مضاعفا فقال لقد سألت جسيما ولكن ان ابصرتني اذا رفعت عنك يكون ما سألت وان لم تبصرني لم يكن وبينما هما يتحدثان اذ ظهر لهما كالنار فرق بينهما ورفع الياس الى السماء واليسع ينظره فانصرف وقام في النبوة مقام الياس وكان رفع الياس في زمن يهورام بن وشافاط وبين وفاة موسى عليه السلام وبين آخر ايام يهورام خمسمائة وسبعون سنة ومدة نبوة موسى عليه السلام اربعون سنة فعلى هذا يكون مدة عمر الياس من حين ولد بمصر الى ان رفع بالاردن الى السماء ستمائة سنة وبضع سنين الذي عليه علماء اهل الكتاب وجماعة من علماء المسلمين ان الياس حتى لم يمت الا انهم اختلفوا فيه فقال بعضهم انه هو فينحاس كما تقدم ذكره و منع هذا جماعة وقالوا هما اثنان والله اعلم كنيسة المصاصة) هذه الكنيسة يجلها اليهود وهى بخط المصاصة من مدينة مصر ويزعمون انها رممت في خلافة أمير المؤمنين عمر بن الخطاب رضى الله عنه وموضعه يعرف بدرب الكرمة وبنيت في سنة خمس عشرة وثلثمائة للاسكندر وذلك قبل الملة الاسلامية بنحو ستمائة واحدى وعشرين سنة ويزعم اليهود ان هذه الكنيسة كانت مجلسا لنبي الله الياس

ANALYSE

DE L'HISTOIRE DE RABBAN BAR 'EDTA

MOINE NESTORIEN DU VI SIÈCLE

Thomas de Marga, dans son Histoire monastique (lib. I, cap. Iv), nous apprend que l'histoire de Bar 'Edta a été écrite par l'abbé Yohannan. Išo dnaḥ de Bassora, dans le Livre de la Chasteté (n° 15 et 113), dit que ce Yohannan était persan et disciple de Bar 'Edta lui-même.

Cette histoire se trouvait, ainsi qu'on nous l'a affirmé, dans un manuscrit conservé à la bibliothèque du couvent chaldéen de Notre-Dame des Semences; il en a disparu depuis peu.

Mais à la même bibliothèque du susdit couvent se trouve une autre histoire de Bar 'Edta, extraite de la première et conservée dans plusieurs manuscrits, tous récemment copiés et remplis de fautes d'orthographe. L'original serait perdu. La copie, dont je me suis servi pour ce résumé, a été exécutée au mois de février de l'année 1902; elle mesure 18 centimètres sur 12; les pages, au nombre de 231, ont de 12 à 14 lignes. Cette histoire est écrite en vers de sept syllabes par un certain Abraham Zabaya; elle est divisée par l'auteur lui-même ou plutôt par le premier rédacteur en soixante-deux chapitres, précédés d'une longue introduction. Le style ne manque pas de grâce; la rime en est exclue (1).

Nous ne savons rien d'Abraham Zabaya, auteur du poème, ni de son époque. Il était originaire du village de Beith Zabayé dans le pays de Ninive, ainsi que l'indique son surnom. Il a

(1) Presque au commencement de l'introduction se trouvent cependant quatre vers rimés. Ils ont dù être ajoutés par un copiste.

écrit son poème à la demande de Mar 'Abdišo, métropolitain du pays. Dans la Vie du patriarche Elia I (1028-1032) se trouve cité Abdišo, métropolitain de Mossoul (1); dans la Vie de Makkikha II (1257-1265) est cité un autre 'Abdišo', métropolitain de Mossoul (2). Abraham Zabaya serait-il contemporain de l'un de ces deux 'Abdišo ou bien d'un autre?

Comme il arrive malheureusement trop souvent dans les récits analogues, on ne rencontre dans toute cette histoire. presque aucune donnée chronologique précise. Les hagiographes ne pensaient qu'à enrichir et à embellir de miracles les vies de leurs héros.

Le premier rédacteur de cette histoire, Yohannan Parsaya, vivait certainement après Iso'yab d'Adjabène († 660), qu'il cite (chap. XXIV). Il aurait été disciple de Bar 'Edta vers la fin de la vie de ce dernier.

INTRODUCTION

(I)

Avec l'aide du Père, du Fils et du Saint-Esprit, moi Abraham Zabaya (3), faible et pécheur prêtre (4), je commence à écrire un discours en vers de sept syllabes, tiré en abrégé de l'Histoire de Rabban Bar 'Edta, appelé « le Soleil de l'Orient ». J'ai rédigé ce poème à la demande de Mar 'Abdišo (5), métropolitain du pays, des prètres Siméon, Yohannan (6), et 'Abdiso", des diacres et de tous les fidèles du village de Beith Gourbaq; car, le jour de la commémoraison du saint, on ne pouvait pas lire toute son histoire, à cause de sa longueur. Cette biographie de Rabban (7), dont nous allons tirer notre poème, a été écrite. par son disciple Yohannan.

(1) Mari Ibn Souleiman, éd. Gismondi, p. 118.

(2) Amri, éd. Gism., p. 120.

(3) Ce nom signifie « originaire du village de Beith Zabayé ».

(4) Ici blanc dans la copie.

(5) Ce nom signifie servus Jesu.

(6) Jean.

(7) C'est-à-dire magister noster.

(II)

Bar Edta (1) était originaire du village de Raşpa (2) sur l'Euphrate. Dès l'âge le plus tendre il perdit ses parents qui étaient riches et pieux. Sa sœur Ḥanah Išo (3) l'éleva. Celle-ci était aussi belle que le soleil lui-même. Plusieurs gens de sa famille voulurent l'épouser. Mais elle offrit sa virginité à son créateur; elle vendit tous ses biens, et les distribua aux pauvres, aux églises et aux couvents; elle n'en garda que ce qui était nécessaire pour l'éducation de son frère, elle se rendit avec lui à Nisibe et entra dans un couvent de femmes. Elle plaça son frère dans l'école pour apprendre les Psaumes et la musique ecclésiastique. Comme il était encore tout jeune, il venait dormir chez sa sœur; celle-ci lui inculqua l'amour de la vertu et de la vie religieuse, elle joignit la prière aux conseils. «Pendant treize ans, disait notre mère Hanah Iso', je n'ai cessé de prier Dieu pour mon frère, jusqu'à ce qu'il eût embrassé la vie monastique.

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Après qu'il eut appris les Psaumes et tous les cantiques, ainsi que la lecture et la calligraphie, sa sœur le mit dans la grande école, mère des docteurs (4). Il brilla par sa science et surpassa tous les docteurs; il était juste, humble, simple de cœur et très intelligent.

Dans la vie commune (5), les frères, après avoir servi les étrangers et les passants, s'appliquaient à la récitation de l'office et faisaient des veilles. Notre Père, après avoir mené, pendant trois ans, la vie commune, se retira dans une cellule, pour y habiter en silence; ses labeurs sont au dessus de notre parole; il s'adonna surtout à la méditation des divines Écritures; il ne posséda rien, pas même des livres; chaque semaine il en empruntait un de la bibliothèque.

(1) Ce nom signifie : filius Ecclesiæ.

(2) Ou Sergiopolis. Išo‘dnaḥ de Bassorah, dans le Livre de la Chasteté, dit qu'il était de la région de Ninive.

(3) Ce nom signifie misertus est illius Jesus.

(4) C'est-à-dire « la célèbre école de Nisibe ».

(5) Il doit y avoir ici une lacune. L'auteur devait raconter comment Bar'Edta sortit de l'école et accompagna Abraham le Grand au mont Izla pour y embrasser la vie monastique (cf. Livre de la Chasteté, no 15).

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