Traduction en vers des Métamorphoses, Zväzok 1 |
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à-la-fois Actéon Aglaure ailes airs Alphée amant amour Andromède Apollon Arachné Ascalaphe Athamas Bacchus beau beauté belle bois bras Cadmus Céphée Cérès changé char charmes cher cheveux ciel cieux coeur coursiers crime d'Ovide dard déesse description desirs destin Diane dieu dieux dit-il doux dragon édit époux Euvres complètes fable féconde feux fille fils flancs fleurs fleuve flots forêts frémit front fureur Gorgone grace Grèce gros vol hélas héros image immortelle Jason jour Junon Jupiter l'airain l'amour l'onde latin Latone loin long-tems main Malfilâtre Médée Mélicerte mère Métamorphoses Minerve monstre Narcisse Neptune noeuds nouv nymphe ornés Ovide palais Pallas Penthée père Persée Phaeton Philomèle piés pleurs Pluton poëme poésie poète poétique Polydecte Procris Progné Proserpine qu'Ovide qu'un quæ Salmacis sang Sémélé sent serpent seul soeurs soleil soudain soupirs taille-douce taureau tems terre Tisiphone tour-à-tour traits vélin venger Vénus veut Virgile vois voit voix Vulcain yeux
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Strana 193 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Strana 292 - Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose; Les yeux en le voyant saisiraient mieux la chose, Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux.
Strana 394 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux1.
Strana 90 - Voulez-vous du public mériter les amours? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.
Strana xxvii - ... qu'ils naissent tous les uns des autres , introduire tant de personnages , les uns pour agir , les autres pour raconter , de manière que tout marche et se développe sans interruption , sans embarras , sans désordre , depuis la séparation des...
Strana 105 - Elle aperçoit Henri, se détourne, et soupire. Auprès d'elle est l'orgueil, qui se plaît et s'admire, La faiblesse au teint pâle, aux regards abattus, Tyran qui cède au crime, et détruit les vertus ; L'ambition sanglante, inquiète...
Strana 251 - Belle Aréthuse, ainsi ton onde fortunée Roule, au sein furieux d'Amphitrite étonnée, Un cristal toujours pur et des flots toujours clairs, Que jamais ne corrompt l'amertume des mers.
Strana xxvi - C'est dans ce seul ouvrage , il est vrai , qu'il s'est élevé fort audessus de toutes ses autres productions ; mais aussi quelle espèce de mérite ne remarque-t-on pas dans les Métamorphoses ! Et d'abord, quel art prodigieux dans la texture du poème!
Strana 379 - Pénètre en un moment les vastes champs de l'air. Le père cependant , plein d'un trouble funeste, Le voit rouler de loin sur la plaine céleste; Lui montre encor sa route , et , du plus haut des deux ' , Le suit , autant qu'il peut , de la voix et des yeux.
Strana xxix - J'étais pour Ovide à vingt ans; Je suis pour Horace à quarante. S'il a voulu dire qu'Horace a le goût plus sûr qu'Ovide , cela est incontestable ; mais je crois qu'à tout âge on peut aimer, et beaucoup, l'auteur des Métamorphoses. Voltaire avait une grande admiration pour cet ouvrage, et l'on sait qu'il ne prodiguait pas la sienne. Sans doute on ne peut comparer le style d'Ovide à celui de Virgile ; mais peutêtre fallait-il que Virgile existât, pour que l'on sentît bien ce qui manque...