Théatre des auteurs du second ordre ou recueil des tragédies et comédies restées au théatee Français: avec des notices sur chaque auteur, Zväzok 7

Predný obal
1810
 

Časté výrazy a frázy

Populárne pasáže

Strana 204 - Mon abord l'embarrasse ; à peine il me salue. Je lui parle , il se trouble , il répond à demi , Et je le vois enfin rougir de son ami. Je sens qu'il me regarde en son impertinence , Comme un provincial dont il craint la présence.
Strana 213 - JE viens de m'acquitter. Grâce au ciel, je respire! Mais que vois-je ! Lucile a l'esprit occupé ! Elle écrit une lettre, ou je suis fort trompé. Elle ne pense pas , comment peut-elle écrire? Parbleu , voyons un peu de son style pour rire. (A Lucile.) Puis-je , sans me montrer curieux , indiscret , Vous demander pour qui vous tracez ce billet ? LUCILE, avec surprise.
Strana 194 - Y répandre des clairs, y mettre des nuances , Et faire enfin de vous, vous donnant le bon tour, L'homme vraiment aimable et le héros du jour. Je ne m'en tiens pas là. Non , Marquis , je vous aime ; Je veux vous rendre heureux , en dépit de vous-même. Mon amitié, dans peu, compte en venir à bout. Votre amante en répond ; elle a pour vous du goût: C'est le point principal et qui rend tout facile. Mais point de sot scrupule , et montrez-vous docile.
Strana 168 - J'ai de la ruse encor bien pins qu'elle n'en voit; Si je lui dis toujours que je suis innocente, Que malgré ses leçons je suis une ignorante , C'est tout exprès, afin qu'elle se fie à moi. LUCAS. Oh ! tu fais ben c'qu'a t'dit , et je ne m'plains pu d'toi. LISETTE. Vous allez voir comment je vais faire fortune. LUCAS. La forteun' c'est not
Strana 211 - N'faut pu tant fiuesser, t'as d'quoi t'marier tout franc. LA VEUVE. Son père la démasque, et le sot opulent Aux sottises qu'il fait ne cherche point d'excuse. ARGAN. Par sa faute elle-même , elle me désabuse ; Moi , pour ne point risquer un amoureux retour, Je m'engage avec vous. LA VEUVE.
Strana 112 - Officier comme moi? Tu te moques; à d'autres ! Oses-tu comparer tes services aux nôtres? Dès l'âge de quinze ans j'ai porté le mousquet ; Quand j'étois lieutenant tu n'étois que cadet. J'ai vu trente combats, vingt...
Strana 169 - Par moi son compliment seroit reçu fort mal ! LE MARQUIS. Ces mots ferment ma bouche et changent ma pensée. Mon ardeur, puisqu'enfin elle s'y voit forcée , Va suivre le parti que vous lui proposez... Mais souvenez-vous bien que vous l'y réduisez, Que vous êtes, monsieur, garant de ma conduite, Que vous deviendrez seul coupable de la suite , Et que si trop avant je me laisse entraîner, C'est vous et non pas moi qu'il faudra condamner. LE BARON.
Strana 221 - admire la jeunesse et sa vivacité ! Passant toujours de l'une à l'autre extrémité , De l'excessive crainte à l'esperance folle ; Parlant, parlant, parlant, puis perdant la parole; Courant, courant, courant, puis s'arrêtant tout court; En un seul jour aimant , et perdant son amour , Pour un amant nouveau le retrouvant ensuite; Voulant , ne voulant plus ; sans règle , sans conduite ; Sans arrêt , sans raison ; que de défauts elle a , Cette jeunesse ! On l'aime avec ces défauts-là.
Strana 138 - De se voir déloger ainsi d'un air aisé. « C'est un homme de nom, c'est un vieux militaire, « Gouverneur d'une place , et que chacun révère. « Vous lui devez, monsieur, un respect infini; « Et d'autant plus qu'il est votre ancien ami, « Et qu'il doit à Paris incessamment se rendre , « Pour couronner vos feux et vous faire son gendre. » A peine at-il lini, que son zèle est payé D'un soufflet des plus forts et de trois coups de pie.

Bibliografické informácie