S'avance, et par un cri me demande une larme: De la même supplique importunent les airs: Oh! combien des bergers la tombe est plus tranquille! La mort les rangea tous dans un commun asile, Comme eux-mêmes jadis, dans un commun bercail, Faisaient rentrer le soir leur docile bétail. Le temps les a couverts d'un tapis de fougère, Par la religion rappelés tous les ans Aux pleurs de leurs amis, aux pleurs de leurs enfans, Ils n'entendent jamais les clameurs de l'envie, Et dorment dans l'espoir d'une meilleure vie. FIN DU CHANT SECOND. SUJET DU TROISIÈME CHANT. Application du système de l'Harmonie imitative au genre simple et au style badin. - Essais d'imitation du bruit des métiers, du son des instrumens, de l'écho et des cris des animaux. L'HARMONIE IMITATIVE DE LA LANGUE FRANÇAISE. CHANT TROISIÈME. Ꭺ PLUS d'un examen ces vers furent soumis, J'ai prouvé que la langue, avec art combinée, Soutiendront qu'il n'est point de termes expressifs Le fracas des métiers, les cris du quadrupède, TOME I. 3 |