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droient, auront éternellement leur crime pour compagnon, et pour roi le ver qui ne meurt point (1)!

(1) Vermis eorum non moritur. Marc., IX, 43.

CHAPITRE XXX.

Suite du même sujet.

Nous avons prouvé que les anciens croyoient à l'existence d'une loi divine, immuable, universelle, donnée primitivement au genre humain, et qui se perpétuoit dans le monde entier par la tradition (1). Et puisque cette loi, nécessairement antérieure aux altérations qu'elle avo pu éprouver, remontoit à l'origine des temps, on devoit la discerner de toutes les erreurs, et la reconnoître avec certitude à cet éclatant caractère d'antiquité. Cette règle si simple étoit d'ailleurs transmise elle-même comme un des préceptes de la loi imposée aux hommes par le Créateur aussi fut-elle toujours unanimement admise, quoique, par une suite trop naturelle de l'aveuglement des passions, on la violât souvent dans la pratique.

(1) « Si l'on avoit tiré la connoissance théologique des propres re» cherches des hommes, il est probable que les philosophes posté» rieurs auroient perfectionné les découvertes de leurs prédéces»seurs ; et les hommes qui ont vécu plusieurs siècles après Pytha» gore ou Thalės, auroient été plus instruits des sciences sacrées » que ces philosophes. Mais le contraire est la vérité. Les anciens »sages eurent des idées plus pures de Dieu que ceux qui leur suc» cédèrent, et le genre humain devint, en avançant, plus supersti» tieux. » Édouard Ryan, Bienfaits de la Relig. chrét., tom. II, ch. VI, p. 109.

TOME 4.

4

On a déjà vu avec combien de force les Égyptiens recommandoient de ne point s'écarter de l'enseignement des ancêtres (1). Et quand Solon, Pythagore, Platon, alloient chercher la vérité dans les vieux temples de Memphis et de Saïs, que répondoient les prêtres à leurs questions? Ils les rappeloient à l'antiquité. «< 0 Grecs, vous êtes des enfans; il n'y a point de >> vieillard dans la Grèce. Votre esprit, toujours » jeune, n'a point été nourri des opinions anciennes >> transmises par l'antique tradition; vous n'avez » point de science blanchie par le temps (2). »

Socrate enseignoit également que « les anciens, >> meilleurs que nous et plus proches des dieux, nous >> avoient transmis par la tradition les connoissances >>> sublimes qu'ils tenoient d'eux (3). Il faut donc, » ajoute-t-il, en croire nos pères, lorsqu'ils assurent >>> que le monde est gouverné par une Intelligence >> suprême et remplie de sagesse. S'éloigner de leur >> sentiment, ce seroit s'exposer à un grand dan» ger (4). »

(1) Chap. XXIX.

(2) Ο Σόλων, Σόλων, Ελληνες ἀεὶ παῖδες ἐστὲ, γέρων δὲ Ελλην οὐκ ἔστιν... Νέοι ἐστὲ, τὰς ψυχὰς πάντες. Οὐδεμίαν γὰρ ἐν αὐταῖς ἔχετε, δι' ἀρχαίαν ἀκοὴν, παλαιὰν δόξαν, οὐδὲ μάθημα χρόνῳ πολιόν οὐδὲν. Plat. Timæ., Oper. tom. IX, p. 290, 291. Edit. Bipont.

(3) Οἱ μὲν παλαιοί, κρείττονες ἡμῶν, καὶ ἐγγυτέρω οἰκοῦντες, ταύτην phμny пaрédocαv. Prisci, nobis præstantiores, diisque propinquiores, hæc nobis oracula tradiderunt. Platon. Phileb., Oper. tom. IV, pag. 219, edit. Bipont.

(4) Nóτepov тα žúμπavta, x. т. λ. Utrum, ô Protarche, dicendum est, universum hoc agi ab irrationali quâdam temerariâque et fortuitâ potestate? an contrà, quemadmodùm majores nostri senserunt,

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Ep. ad Hebr, 11, 2.

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(2) Mese de tún dawan dauces &

nes appellantur et cagioscere e macar quàm ferre metrin text ngon. Para credendum est, qui diis genti, a ne net.JE time noverant. Impomide sate er i bara mu cet nec necessaris ne? TERMÍNU • Ma£? firmetur. Verum qua de sus at mis nos, legem secuti, ften presaumu. 2), p. 324.

(3) Neque enim in lege rais quartur es

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On a déjà vu avec combien de force les Égyptiens recommandoient de ne point s'écarter de l'enseignement des ancêtres (1). Et quand Solon, Pythagore, Platon, alloient chercher la vérité dans les vieux temples de Memphis et de Saïs, que répondoient les prêtres à leurs questions? Ils les rappeloient à l'antiquité. « O Grecs, vous êtes des enfans; il n'y a point de » vieillard dans la Grèce. Votre esprit, toujours jeune, n'a point été nourri des opinions anciennes >> transmises par l'antique tradition; vous n'avez point de science blanchie par le temps (2).

Socrate enseignoit également que « les anciens, >> meilleurs que nous et plus proches des dieux, nous >> avoient transmis par la tradition les connoissances >> sublimes qu'ils tenoient d'eux (3). Il faut donc, >> ajoute-t-il, en croire nos pères, lorsqu'ils assurent >> que le monde est gouverné par une Intelligence >> suprême et remplie de sagesse. S'éloigner de leur >> sentiment, ce seroit s'exposer à un grand dan» ger (4). »

(1) Chap. XXIX.

(2) Ο Σόλων, Σόλων, Ελληνες ἀεὶ παῖδες ἐστὲ, γέρων δὲ Ελλην οὐκ ἔστιν... Νέοι ἐστὲ, τὰς ψυχὰς πάντες. Οὐδεμίαν γὰρ ἐν αὐταῖς ἔχετε, δι' ἀρχαίαν ἀκοὴν, παλαιὰν δόξαν, οὐδὲ μάθημα χρόνῳ πολιόν οὐδὲν. Plat. Timæ., Oper. tom. IX, p. 290, 291. Edit. Bipont.

(3) Οἱ μὲν παλαιοὶ, κρείττονες ἡμῶν, καὶ ἐγγυτέρω οἰκοῦντες, ταύτην phμny πapédoca». Prisci, nobis præstantiores, diisque propinquiores, hæc nobis oracula tradiderunt. Platon. Phileb., Oper. tom. IV, pag. 219, edit. Bipont.

(4) ПóτεрOV τα ŠÚKTAYTα, X. T. 1. Utrum, ô Protarche, dicendum est, universum hoc agi ab irrationali quâdam temerariâque et fortuitâ potestate? an contrà, quemadmodùm majores nostri senserunt,

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