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Forme inter- Forme rela- Forme dé- Forme indé- | Forme générale.

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finie.

ca de cette aliqua,de quel- quavis de toute manière que manière. qualibet) manière.

eadem.

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185. 4. Les démonstratifs ibi, inde, co se rapportent toujours
à un relatif, p. ex. ubi te heri vidi, ibi nolim iterum te con-
spicere, je ne voudrais plus te revoir là où je t'ai vu hier.
est donc nécessaire qu'il y ait encore d'autres adverbes démon-
stratifs de lieu plus déterminés, et on les forme des trois pro-
noms démonstratifs. Les voici:

hic, istic, illic, ici, là, (en quel lieu?)
huc, istuc, illuc, ici, là, (vers quel lieu?)
hinc, istine, illinc, d'ici, de là, (de quel lieu?)

Chapitre XLIV.

Comparaison des adverbes.

186. 1. La comparaison des adverbes dépend entièrement de celle des adjectifs ou des partipes, dont ils dérivent; car ce ne sont que les adverbes en è (ō) et ter dérivés d'adjectifs ou de participes qui admettent la comparaison.

2. Le comparatif des adverbes est égal au neutre du comparatif des adjectifs et le superlatif des adverbes se forme régulièrement du superlatif de l'adjectif par le changement de la désinence us en é, p. ex. doctior adv. doctius, doctissimus adv. doctissime.

187. 3. Les adverbes primitifs, les adverbes dérivés en im et itus et tous ceux qui ont été nommés dans le §. 182 n'ont point de comparaison. Les seules exceptions de cette règle

sont:

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188.

Chapitre XLV.

Des préposititions.

1. Les prépositions sont des mots invariables ou, comme on dit dans le langage grammatical, des particules qui servent à établir un rapport entre deux noms, soit immédiatement, p. ex. primo post Christum natum saeculo, dans le premier siècle après Jésus-Christ, soit médiatement, c'est à dire au moyen d'un verbe, p. ex. habitat prope Rhenum, il habite près du

Rhin. Le second nom est indispensable pour compléter le sens de la préposition, et comme elle en détermine le cas, on l'appelle le régime de la préposition.

2. Prépositions qui régissent l'accusatif :

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189.

intra, au- dedans de

3. Prépositions avec l'ablatif:

a, ab, abs, de, par

{de, de, sur

(a devant une consonne, e, ex, hors de

ab devant une voyelle,

(e, devant une consonne,

abs quelquefois devant te; ex, devant une voyelle)

mais on trouve aussi a te) prae, devant

absque, sans

clam, à l'insu,

coram, en présence de

cum, avec

pro, pour, au lieu de

sine, sans

tenus, jusqu'à.

4. Prépositions qui gouvernent l'accusatif et l'ablatif:

in avec l'accusatif: 1) dans, en, à (mouvement) 2) contre; avec l'ablatif: dans, à (repos)

sub avec l'accusatif: 1) sous (mouvement) 2) vers (du temps); avec l'ablatif: sous, au-dessous (repos)

super avec l'accusatif: sur (du lieu); avec l'ablatif: sur, dans le même sens que de.

subter, au-dessous, presque toujours avec l'accusatif et très rarement avec l'ablatif.

190.

191.

5. Versus et tenus se placent toujours après leur régime. 192. Ante, contra, inter, propter peuvent être mis aussi bien avant qu'après, quand le régime est un pronom relatif; cependant ils se trouvent plus souvent avant leur régime. Ante, contra, inter propter, ob, post, de, ex, in se placent souvent entre le substantif et l'adjectif, p. ex. medios inter hostes, au milieu des enne

mis, et encore plus souvent entre le pronom relatif et le substantif, p. ex. quam ob causam. Cum se place après l'ablatif des pronoms personnels avec les quels il forme un seul mot, p. ex. mecum, vobiscum; de même on peut dire, quocum, quacum, quibuscum.

193.

Chapitre XLVI.

Des prépositions dans la composition.

1. On combine beaucoup de prépositions avec d'autres mots et surtout avec des verbes. Dans les mots composés qui naissent de cette manière les prépositions subissent quelquefois des changements. Voici les prépositions qu'on emploie pour cet effet:

ad (à) reste invariable devant les voyelles et les consonnes d, j, v, m; mais devant toutes les autres consonnes d se change dans ces consonnes mêmes, et devant qu il se change en c, p. ex. adjungère, ajouter; afferre, apporter; acquiescere, s'apaiser, acquiescer.

ante (avant) reste invariable, p. ex. anteponere, préférer. circum (autour) reste invariable; cependant m se perd quelquefois devant une voyelle, p. ex. circumdăre, entourer; circuitus, le circuit.

inter (entre) reste invariable excepté dans intelligo, je com-
prends, p. ex. interrumpère, interrompre.

ob (contre) reste presque toujours invariable, mais se
change devant c, f, g, p dans ces mêmes lettres, p. ex. ob-
stare, s'opposer à, empêcher; opponere, opposer.
per (par, à travers) reste invariable, excepté dans pellicere,
attirer par flatterie, p. ex. percurrere, parcourir.
post (après, le contraire de ante) reste invariable, p.ex. post-
habere, placer après; mais il perd st dans pomoerium, la
place près des murailles; et pomeridianus, d'après midi.
praeter (au delà) reste invariable, p. ex. praetereo, aller au
delà, passer.

trans (à travers, au delà) reste invariable devant les voyelles
et devant la plupart des consonnes; mais l'on dit en reje-
tant ns: trado, traduco, trajicio; s se perd devant la même
lettre, p. ex. transcribere, transcrire.

a, ab, abs (de, dans le sens de l'éloignement), a se met devant m et v; ab devant les voyelles et la plupart des consonnes; abs devant c et t, p. ex. avertere, détourner; abire, s'en aller; absum, je suis absent; abscondere, cacher. (Dans aufero et aufugio ab s'est changé en au.

de (de haut en bas) reste invariable, p. ex. despicere, regarder de haut en bas, mépriser. Dans quelques mots com

posés cette préposition a une force négative, p. ex. despērare, désespérer.

e, ex (hors, dehors); ex se met devant les voyelles, tandisque devant les consonnes on met alternativement e et ex, p. ex. ejicere, jeter dehors; extrahere, tirer dehors; exaudire, exaucer, entendre.

in (en, dedans, sert aussi quelquefois de négation) se change en im devant b, p, m, et en let r devant ces mêmes lettres, mais il se perd devant gn; p. ex. impellere, pousser vers; irrumpere, faire une irruption; insipiens, insensé; ignarus, ignorant.

prae (avant, pré-) reste invariable; p. ex. praeferre, préférer, praedicere, prédire.

pro (pro- comme dans produire) reste invariable; mais devant une voyelle on ajoute quelquefois un d pour éviter l'hiatus; p. ex. proponere, proposer, prodire, s'avancer,

sortir.

sub (au-dessous) reste invariable devant les voyelles. Devant les consonnes il perd quelquefois son b, et le change dans la consonne qu'il rencontre; p. ex. subire, subir; supponere, supposer.

Rem. Dans les verbes suscipio, suscito, suspendo, sustineo, suspicio on ne trouve pas la préposition sub, mais la particule sus qui est usitée dans la formule susque deque et qui équivaut à sursum. super (dessus) reste invariable, p. ex. supersedere, être assis sur quelque chose, s'abstenir de.

subter (au-dessous) reste invariable, p. ex. subterfugère, se sauver par la fuite, s'échapper.

com (avec) qui se met pour cum, reste invariable devant b, p, m; mais il change son m en l, n, r devant ces mêmes lettres et en n devant toutes les autres consonnes, et il perd entièrement cette lettre devant les voyelles, p. ex. componere, composer; corrumpere, corrompre; conferre, comparer; coire, s'assembler.

2. Outre les prépositions certaines syllabes servent à com- 194. poser des verbes ou d'autres mots, dont elles modifient la signification. Comme elles ne se trouvent jamais isolées et détachées de ces mots, on les nomme particules ou prépositions inséparables (praepositiones inseparabiles). Tels sont:

amb (du grec auqi) autour; b disparait devant p, et devant les lettres palatales amb se change en an, p. ex. ambire, aller autour; amplecti, embrasser; anquirere, rechercher. dis ou di (comme en français dis ou di) marque la dispersion ou la division, p. ex. disjungere, disjoindre.

re ou red (comme en français) exprime le retour, la répétition et quelquefois la séparation; reverti, retourner; redimere, racheter, resolvere, résoudre.

se signifie dans les verbes à l'écart, p. ex. seducere, tirer à l'écart, mais dans les adjectifs sans, p. ex. securus, sans souci.

Les particules ve et ne mises au coumencement d'un mot ont une signification négative, p. ex. nefas, l'injustice; nescio, je ne sais pas; vesanus, insensé,

195.

Chapitre XLVII.
Des conjonctions.

1. La conjonction est une particule qui sert à unir entre elles les parties d'une proposition ou des propositions entières, p.ex. pater et mater, le père et la mère; amo patriam, eamque cunctis hominibus caram esse oportere mihi persuasi, j'aime la patrie, et je suis persuadé qu'elle doit être chère à chacun.

2. Quant à leur forme les conjonctions sont ou bien simples, p. ex. et, at, ou bien composées, p. ex. atque, itaque. 196. 3. Quant à leur signification on les divise en plusieurs classes selon qu'elles expriment:

1) un rapprochement ou une union (conj. copulativae);

et, ac, atque, que, et. (que s'ajoute au second des deux mots rapprochés),

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ou une séparation (conj. disjunctivae):

aut, vel, sive, seu, ve, ou (ve s'ajoute au second des deux mots).

Rem. ac ne s'emploie jamais devant des voyelles.

Par la répétition de ces conjonctions on obtient :

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et;
aussi bien

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neque (nec nec), ni
aut, ou ou,
vel, où bien

-

sive,.soit que
modo

nunc

ou bien,

soit que,

tantôt tantôt.

quum
lement

tum, et en général

mais encore,

et en particulier, non seu

2) une comparaison (conj. comparativae):

ut ou uti, sicut, velut, prout, praeut, ceu, quam, tamquam, quasi, ut si, ac si comme, comme si.

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