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Rem. On peut y ajouter les particules ac et atque lorsqu'elles se mettent pour quam

3) une concession (conj. concessivae):

etsi, etiamsi, tametsi, quamquam, quamvis, quantumvis, quamlibet, licet, quoique, bienque, quand même.

Rem. Ajoutez-y la conjonction ut quand elle se traduit par quand même et quum dans la signification de quoique.

4) une condition (conj. conditionales):

si, sin, si, mais si; nisi, ni, si non, si ce n'est que, à moins que; simodo, dummodo, pourvu que; dummodo ne, pourvuque

ne pas.

Rem. On trouve aussi quelquefois dum ou modo dans la signification de dummodo et modo ne ou dum ne dans celle de dummodo ne.

5. une conséquence ou une conclusion (conj. conclusivae):

ergo, igitur, itaque, eo, ideo, idcirco, proinde, propterea, quapropter, quare, quamobrem, quocirca, unde, donc, voilà pourquoi, c'est pourquoi, par-conséquent etc.

6) une cause (conj. causales):

nam, namque, enim, etenim, quia, quod, quoniam, quippe, quum, quando, quandoquidem, siquidem, car, parceque, puisque, comme etc.

7) un but (conj. finales):

ut ou uti, quo, ne, ut ne, neve ou neu, quin, quominus, afinque, pourque, que; afinque

ne pas etc.

8) une opposition (conj. adversativae);

sed, autem, verum, vero, at, atqui, tamen, attamen, sedtamen, veruntamen, at vero, enimvero, verumenimvēro, ceterum, mais, cependant, pourtant, toutefois.

9) une détermination de temps (conj. temporales): quum, quum primum, ut, ut primum, ubi, postquam, antequam, priusquam, quando, simul ou simulac ou simulatque, dum, usque dum, donec, quoad, quand, comme, lorsque, dès que, après que, avant que, aussitôt que, pendant que, jusqu'à ce que.

10) une question (conj. interrogativae):

num, utrum, an, la particule inséparable ne, nonne; de même ec et en dans ecquando, ecquid et enunquam.

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4. La plupart des conjonctions se placent à la tête de la 197. proposition; quelques unes seulement, savoir: enim, autem, vero, quidem, quoque se mettent toujours après le premier mot de la phrase ou après le second, quand les deux premiers sont unis

198.

199.

entre eux par une très étroite association d'idées, ou quand l'un des deux est le verbe substantif esse. Lorsque quidem et quoque se rapportent à un seul mot, ils se mettent toujours après ce mot. Itaque se met ordinairement au commencement de la phrase, et igitur après un ou deux mots; tamen se trouve aussi souvent à la tête de la proposition qu'après un ou plusieurs mots.

Chapitre XLVIII.
Des Interjections.

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Quelques mots courts et vifs, exprimant la joie, la surprise, la douleur, l'aversion et en général tous les mouvements de l'âme, se jettent quelquefois dans les phrases pour y mettre plus d'expression. Ces mots isolés et indépendants des autres termes de la proposition s'appellent interjections (interjectiones de interjicere, jeter au milieu).

En voici les principales:

1) pour la joie: io, iu, ha, he, hahahe, evoe, evax.

2) pour la douleur: vae, heu, eheu, ohe, au, hei, pro. 3) pour l'étonnement: o, en, ecce, hui, hem, ehem, ah, atat, papae, vah et pour l'aversion: phui, apage.

4) pour l'action d'appeler: heus, o, ohe, ehodum; pour l'affirmation pro ou proh.

5) pour la flatterie et l'encouragement: eia, euge.

2. Des substantifs, des adjectifs, des adverbes et des ver bes, des formules entières même, des serments par exemple, peuvent dans certains cas être considérés comme interjections. Tels sont: pax (chut), indignum, nefas, infandum, miserum, miserabile, pour exprimer une surprise pénible; macte et macti pour encourager; les adverbes nae, profecto; les verbes quaeso, precor, oro, obsecro, amabo, age, agite, cedo, sodes (pour si audes), sis et sultis (pour si vis et si vultis), agesis, agedum, agitedum.

200. 3. Dans les invocations, les expressions les plus usitées sont: mehercule, mehercle, hercule, hercle ou mehercules, medius fidius, mecastor, ecastor, pol, edepol, per deum, per deum immortalem, per deos, per Jovem, pro (proh) Jupiter, pro sancte (supreme) Jupiter, pro dii immortales, pro deum fidem, pro deum atque hominem fidem, pro deum ou pro deum immortalium (sous-entendu fidem) et plusieurs autres.

Livre II.

SYNTAX E.

Chapitre I.

Accord du sujet et de l'attribut.

1. On

On nomme sujet dans une proposition ce dont on 201.

affirme quelque chose, attribut ce que l'on dit sur le sujet. Le sujet est un nom substantif, un adjectif, ou un pronom qui tient la place du substantif, ou s'il n'est pas tel grammaticalement, c'est-à-dire, si c'est un mot indéclinable, ou même une proposition, on considère cette proposition ou ce mot indéclinable comme un substantif neutre, et on le traite comme tel. L'attribut est, ou un verbe, ou le verbe auxiliaire esse, accompagné d'un substantif, d'un adjectif, ou d'un pronom adjectif.

2. Si l'attribut est un verbe, il s'accorde en nombre avec 202. le sujet; exemples: arbor viret, arbores virent. Si c'est l'auxiliaire esse, avec un adjectif, un participe ou un pronom, esse prend le nombre du sujet, et son adjectif en prend le nombre et le genre; exemples: ille puer est modestus; haec prata sunt viridissima. Mais si le verbe esse est accompagné d'un substantif, ce substantif est indépendant du sujet pour le genre et pour le nombre; exemples: captivi militum praeda fuerant; amicitia vinculum quoddam est hominum inter se; à moins que le substantif ne comporte deux formes, l'une pour le masl'autre pour le féminin, comme rex, regina; magister, magistra; inventor, inventrix; corruptor, corruptrix; praeceptor, praeceptrix; car dans ce cas, le substantif s'accorde en genre avec le sujet; exemples: licentia rerum corruptrix est morum; stilus optimus est dicendi effector ac magister; enfin si le sujet du verbe est au neutre, le substantif de l'attribut se met au masculin; exemple: tempus vitae magister est. Quant aux noms épicènes, ils suivent le genre grammatical; exemple: aquila volucrum regina, fida ministra Jovis.

203. 3. Si les noms sont construits ensemble sans le verbe esse, on sans le pronom relatif; si, au lieu de dire: l'homme est bon ou l'homme qui est bon, on dit l'homme bon; l'adjectif, le participe ou le pronom s'accorde en genre, en nombre et en cas avec le substantif; exemples: Huic modesto puero credo; hanc modestam virginem diligo.

Lorsque deux substantifs sont ainsi rapprochés immédiatement, on nomme, dans le langage grammatical, apposition cette figure par laquelle l'un des deux mots est expliqué et défini par l'autre. Exemples: oppidum Paestum; arbor laurus; Taurus mons; Socrates vir sapientissimus. Le substantif d'apposition se met au même cas que celui qui doit être expliqué. Exemple: Socratem sapientissimum virum Athenienses interfe

cerunt.

Le nombre et le genre peuvent être différents dans l'apposition; exemples: Urbs Athenae; pisces signum (la constellation des poissons); Formosum pastor Corydon ardebat Alexin, delicias domini. Virg. Ecl. II, 1; cependant, dans le cas où le substantif d'apposition a deux genres, on choisit celui qui correspond au genre du substantif qu'on doit expliquer; exemples:

O vitae philosophia magistra, virtutis indagatrix, expultrixque vitiorum.

Pythagoras velut genitricem virtutum frugalitem omnibus commendabat.

Le substantif d'apposition se met au pluriel quand il se rapporte à plus d'un substantif, exemple: Aegyptii canem et felem ut deos colebant. Cic. Leg. 1, 32. L'attribut, ou le verbe qui le renferme, s'accorde aussi avec le substantif que l'apposition sert à expliquer; exemples: Cic. Tulliola, deliciolae nostrae, tuum munusculum flagitat. Cum duo fulmina nostri imperii subito in Hispania, Cn. et P. Scipiones, exstincti occidissent; car duo fulmina, quoiqu'il précède, est en apposition. Lorsque des noms de lieu au pluriel sont accompagnés des mots urbs, oppidum, civitas, l'attribut s'accorde ordinairement avec ces mots, parce qu'ils sont mieux connus que ceux de lieu. Exemple: Volsinii oppidum Tuscorum opulentissimum concrematum est fulmine. Plin.

204. 4. Si un pronom relatif ou démonstratif se rapporte à un nom qui se trouve dans une autre proposition, le pronom se met au même genre et au même nombre que le nom précédant, par exemple: tam modestus ille puer est, quem vidisti, de quo audivisti, cujus tutor es, ut omnes eum diligant.

205.

5. Lorsque dans la même proposition, le sujet se compose de plusieurs substantifs au singulieur, l'attribut se met au pluriel, si les substantifs expriment des êtres animés, et surtout des personnes; il se met indifféremment au singulier ou au plu

riel, si les substantifs désignent des êtres inanimés; mais si l'un de ces substantifs est au pluriel, l'attribut doit se mettre au pluriel, à moins qu'il ne se joigne au substantif, qui est le plus prochain. Car dans ce dernier cas l'attribut reste au singulier. Antonius et Octavius vicerunt Brutum et Cassium apud Philippos.

Cum tempus necessitasque postulat, decertandum manu est,
et mors servituti turpitudinique anteponenda.

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Vita, mors, divitiae, paupertas omnes homines vehementis-
sime permovent.

6. Lorsqu'un seul adjectif, participe ou pronom se rap-206. porte à deux ou à plusieurs substantifs, le genre qu'il doit prendre se détermine par les règles suivantes:

1) Si les substantifs sont du même genre, l'adjectif (participe ou pronom) se met au pluriel, en prenant le genre des substantifs; exemples:

Lucullus Mithridatem adeo cecidit, ut Granicus et Aesapus
cruenti redderentur. Flor. III, 5.

Fama atque fortuna non semper pares sunt.

2) Si les substantifs sont de genres différents, l'adjectif (pronom ou participe) se met au masculin, lorsqu'ils désignent des êtres animés, et au neutre, lorsqu'ils désignent des objets inanimés ou des êtres abstraits; exemples:

Jam pridem pater mihi et mater mortui sunt.

Labor voluptasque dissimilia natură, societate quadam in-
ter se naturali juncta sunt. Liv. V, 4.

Divitiae, decus, gloria in oculis sita sunt. Liv.

3) Si les substantifs sont de genres différents et désignent, les uns, des êtres animés, les autres, des objets inanimés, l'adjectif se met au neutre ou au genre des êtres animés; exemples: Jane face (pour fac) aeternos pacem pacisque ministros. Ovid.

Servi atque arma sunt traditi. Caes.

Naves et captivi ad Chium capta. Liv.

On peut aussi, et c'est l'usage le plus ordinaire, lorsque des
substantifs qui désignent des êtres animés, sont mêlés avec d'au-
tres substantifs qui désignent des objets inanimés, construire
l'attribut (verbe, adjectif, participe, pronom) avec un seul des
substantifs et le sous-entendre pour les autres; exemples:

Thrasybulus contemptus est a tyrannis atque ejus solitudo. Nep.
Brutus exulem et regem ipsum, et liberos ejus, et gentem
Tarquiniorum esse jussit. Cic. de Rep. 2.

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