dans l'humble soumission qu'Ovide y montra quelques années plus tard? D'après ce que nous savons de lui, cela n'est pas probable. Le chantre des métamorphoses, relégué plutôt qu'exilé, on ne sait pas précisément pourquoi, cherchait des consolations dans le commerce des muses. C'est au milieu des Sarmates, sur les bords de l'Euxin, qu'il composait ses Tristes et les longues élégies formant le recueil des Pontiques. Il y acheva le poème des Fastes, commencé avant sa disgrâce; mais Horace était bien trop fier et ne se serait point abaissé, comme lui, à supplier Auguste. Sa vie et sa muse se seraient éteintes en même temps, et pour l'irréparable dommage des lettres, nous aurions été privés de ses immortels écrits. FIN. |