La vallée aux loups

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Michel Lévy frères, 1875 - 273 strán (strany)
 

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Strana 114 - Salut, Thrace, ma mère, et la mère d'Orphée Galata, que mes yeux désiraient dès longtemps. Car c'est là qu'une Grecque, en son jeune printemps, Belle, au lit d'un époux nourrisson de la France, Me fit naître français dans le sein de Byzance.
Strana 123 - Les poètes anglais, trop fiers pour être esclaves, Ont même du bon sens rejeté les entraves. Dans leur ton uniforme, en leur vaine splendeur, Haletants pour atteindre une fausse grandeur, Tristes comme leur ciel toujours ceint de nuages ; Enflés comme la mer qui frappe leurs rivages Et sombres et pesants comme l'air nébuleux Que leur île farouche épaissit autour d'eux...
Strana 65 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et, d'un dard lancé d'une main sûre, II lui fait dans le flanc une large blessure.
Strana 126 - Mes mânes à Clytie. — Adieu, Clytie, adieu. Est-ce toi dont les pas ont visité ce lieu ? Parle, est-ce toi, Clytie, ou dois-je attendre encore? Ah ! si tu ne viens pas seule ici, chaque aurore, Rêver au peu de jours où j'ai vécu pour toi.
Strana 106 - Autant que je puis croire, c'était près d'une ville nommée Limoux, au bas Languedoc. Après avoir marché longtemps, nous arrivâmes à une église bien fraîche, et dans laquelle je me souviens bien qu'il y avait un grand puits. Je ne m'informerai à personne de ce lieu-là, car j'aurai un grand plaisir à le retrouver, lorsque mes voyages me ramèneront dans ce pays. Si jamais j'ai, dans un pays qui me plaise, un asile à ma fantaisie, je veux y .arranger, s'il est possible, une fontaine de...
Strana 125 - Et paître auprès d'un roc où, d'un son enchanteur, La flûte parlera sous les doigts du pasteur. Qu'au retour du printemps, dépouillant la prairie, Des dons du villageois ma tombe soit fleurie; Puis, d'.une brebis mère et docile à sa main, En un vase d'argile...
Strana x - C'était le premier encouragement littéraire que je recevais, et je crois pouvoir dire que c'est le seul qui m'ait jamais fait plaisir. Il partait du cœur : d'un cœur qui ne se livrait pas aisément, qui se défendait presque toujours, mais qui s'ouvrait avec une grande effusion et une grande naïveté, quand une fois on en avait trouvé l'entrée mystérieuse. Comment donc arriva-t-il qu'un an après environ, je perdais l'amitié de M.
Strana 119 - II s'admire et se plaît de se voir si savant. Que ne vient-il vers moi ? je lui ferai connaître Mille de mes larcins qu'il ignore peut-être. Mon doigt sur mon manteau lui dévoile à l'instant La couture invisible et qui va serpentant, Pour joindre à mon étoffe une pourpre étrangère.
Strana 126 - D'Elysée à mon cœur la paix devient amère, Et la terre à mes os ne sera plus légère. Chaque fois qu'en ces lieux un air frais du matin Vient caresser ta bouche et voler sur ton sein, Pleure, pleure, c'est moi; pleure, fille adorée; C'est mon Âme qui fuit sa demeure sacrée, Et sur ta bouche encore aime à se reposer. Pleure, ouvre-lui tes bras et rends-lui son baiser.
Strana 121 - Voyez rajeunir d'âge en âge L'antique et naïve beauté De ces muses dont le langage Est brillant comme leur visage , De force, de douceur, de grâce et de fierté. De ce cortège de la Grèce Suivez les banquets séducteurs ; Mais fuyez la pesante ivresse De ce faux et bruyant Permesse Que du nord nébuleux boivent les durs chanteurs.

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