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le royaume des Himyarites tomba, ce dialecte disparut devant celui de La Mecque, appelé Modarensite ou Koreischite, lequel était employé et écrit avant le temps de Mahomet (1); il est nommé déjà dans le Koran la langue arabique (2). C'est dans ce dialecte qu'a été rédigé le Koran, et qu'est écrite toute la littérature Arabe, dont la période la plus florissante se place aux XIVe et XVe siècles. Alors il fut peu à peu supplanté par l'arabe vulgaire ou actuel, qui a admis beaucoup de mots étrangers, spécialement des mots turcs, mais qui a, en même temps, perdu la variété de formes qu'il possédait, et s'est par là rapproché de la simplicité ancienne (3).

3. De l'himyarite est sorti l'éthiopien ou ghez, dont le caractère est plus simple que celui de l'arabe, et qui par là se rapproche davantage de l'hébreu et de l'araméen. Il nous est connu par une traduction de la Bible et quelques écrits ecclésiastiques (4). Il forma la langue nationale de l'Abyssinie jusqu'au XIIIe ou au XIVe siècle, où il fut remplacé par le tigré, le tigrina, l'amharique, le harari qui sont les langues vulgaires actuelles, et qui se rattachent foncièrement aux langues sémitiques (5).

(1)« Il est possible que pour obéir à des vues préconçues et faire de Koreisch une race privilégiée, destinée à donner à l'Arabie son prophète, on ait antidaté l'influence de cette tribu sur la formation de la langue... Possédons-nous des textes arabes antérieurs à l'islamisme dont la forme soit assez authentique pour nous attester l'état de la langue avant la rédaction du Coran »? (E. Renan, Histoire des langues sémitiques, p. 350) M. Sylvestre de Sacy ne croyait pas que les Arabes du Nedjed et de l'Hedjaz eussent connu l'écriture plus d'un siècle avant l'hégire (Mémoires de l'académie des Inscriptions, t. L.). Mais il n'y aurait pas là une difficulté absolue, à cause du développement extraordinaire de la mémoire chez les peuples orientaux (Neubauer, Géographie du Talmud, préface, p. xvj). D'ailleurs d'autres savants établissent, sur des faits positifs, que certains Arabes ont écrit avant l'époque de Mahomet (Sprenger, Das Leben unl die Lehre des Mohimmid, t. I, pp. 124 et suiv.)

(2) Surate XVI, 103; cfr. aussi Sur. XXVI, 195, 198; XLI, 44.

(3) Pour l'étude de l'arabe, on peut recourir aux Lexiques de Golius, Leyde, 1653, in-fo, de Freytag, Halle, 1830-1837, 4 vol. in-4o, de Lane, Londres, 1863-1857, 3 vol. in-4o, aux Grammaires d'Erpenius, Amsterdam, 1636, in-4o, souvent réimprimée, de S. de Sacy, Paris, 1831, 2 vol. in-8°, de E. F. C. Rosenmuller, Leipzig, 1818, in-4°, d'Ewald, Leipzig, 1831-1833, 2 vol. in-8°, de Schier, Dresde, 1849, in-8°, de Roorda, Leovardie, 1858, in-8°, de Caspari, Leipzig, 1848, in-8°, de Wright, Londres, 1859-1832, 2 vol. in-8°, de Glaire, Paris, 1861, in-8°. Parmi les Chresthomaties, nous nous bornerons à indiquer celles de S. de Sacy, 2o éd., Paris, 1826, 3 vol. in-8°, et de Freytag, Bonn, 1834, in-8°.

(4) La littérature éthiopienne qui nous est parvenue est toute entière postérieure à l'établis sement du christianisme en Abyssinie. Nous parlerons plus bas de la traduction éthiopienne de la Bible. Les autres ouvrages de cette littérature, presque tous traduits du grec ou de l'arabe, sont au nombre d'environ deux cents. (E. Renan, op. cit., pp. 333, 335).

(5) Renan, op. cit., pp. 304 et suiv.; Dillmann, Grammatik der ætiopischen Sprache, Leip zig, 1857, in-8°; le même, Chresthomatica ethiopic 1, Leipzig, 1866, in-8'; Isenberg, Dictionary of the amharic language, Londres, 1811, in-fo; d'Abbadie, Journal asiatique, avril 1839, juillet, août, 1843; Halévy, Revue critique, 3 mars 1881, p. 181.

II

LANGUE HÉBRAIQUE (1).

§ 1. Ses divers noms.

I. La langue hébraïque (2). tire son nom des descendants d'Abraham, qui ethnographiquement sont nommés Hébreux, et ont parlé leur langue tant qu'ils formèrent un peuple indépendant.

Le nom patronymique et théocratique de ce peuple était Israël (3). On lui donnait encore le nom d'enfants d'Israël (4); c'est celui qu'il porte dans le Pentateuque, Josué, les Juges et les deux premiers livres des Rois. Au temps de David (5), et surtout après la mort de Salomon, les dix tribus qui s'étaient séparées de la maison de David prirent le nom d'Israël, par opposition à la tribu et au royaume de Juda. Cependant les prophètes emploient fréquemment le nom d'Israel pour désigner le peuple tout entier. Après la captivité, ce terme fut encore employé jusqu'à l'époque des Machabées. A partir de là, le nom de Juifs servit à désigner habituellement le peuple tout entier; le mot Israélites désigne seulement, comme terme honorifique, l'ancien peuple de l'alliance (6).

Le nom d'Hébreux est employé parfois par des étrangers (7), parfois par des Israélites eux-mêmes, mais seulement dans leurs rapports avec les étrangers (8), ou en opposition avec les autres nations (9).

II. Quant à l'origine du nom, elle est controversée. Aben Ezra, Buxtorf, Loscher, Buddeus, Carpzov, et de nos jours Ewald, Von Lengerke. E. Meier, etc, le font dériver du Sémite Eber (10). D'un autre côté, la plu

(1) D'après Keil, Einleitung, § 9; - Bleek, Einleitung, pp. 60 et suiv. Il est inutile de soulever la question, autrefois si agitée, de la priorité de la langue hébraïque : nous n'avons pas à chercher si Adam parlait hébreu. Les Juifs, S. Jérôme et les anciens Pères le pensaient et Thomassin a, au XVIIe siècle, adopté leur manière de voir. Ce savant Oratorien croyait, comme S. Jérôme, que de l'hébreu étaient dérivées toutes les langues (In Sophon. III, 18: Epist. XVIII ad Damas). Mais d'un autre côté le Syrien Théodoret croit (Interr. in Gen. 6061; Patrol. grecq. t. LXXX, c. 166-167), avec ses compatriotes, que la première des langues est la langue syriaque. Frassen, Et. Morin, Bochart ont repris la thèse de S. Jérôme. Faut-il dire que de notre temps elle a été soutenue par Danko? Grotius et Huet avaient déjà combattu une assertion qui ne peut invoquer à son appui d'arguments sérieux.

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(2) Voir H. Craik, The hebrew lan guage, its history and characteristics, London, 1878, inGesenius, Geschichte der hebr. Sprache und Schrift, Leipzig, 1815, in-8°.

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(3) D'après Gen. XXXII, 29, XXXV, 10. Cfr. Exod. III, 16, 18.

(4) Exod. I, 9, 12, 13.

(5) 11 Rois, II, 9, 10, 17, 28.

(6) Rom. IX, 4, 2; II Cor. XI, 22. Cfr. Winer, Bibl. Realworterbuch, vo Israel.

(7) Gen. XXXIX, 14, XLI, 12; Exod. I, 16; 1 Rois, IV, 6, 9; XIII, 19, XXIX, 13.

(8) Gen. XL, 15; Exod. II, 7, III, 18; Jonas, 1, 9, etc.

(9) Gen. XLIII, 32; Exod. I, 15, XXI, 2; Deut. XV, 12; I Rois, XIII, 3, 7, XIV, 21 ; Jerem. XXIV, 9, 14.

(10) Gen. X, 24, XI, 14 et suiv. Ewald, Geschichte des Volkes Israel, t. I, p. 382, en rapproche même le nom de Ibéricus (Strabon, XI, 3) et, ainsi que Wahl (Geschichte den morgenl. Sprachen, pp. 453 et suiv.), celui des Arabes.

part des Pères et des Rabbins, et avec eux Luther, Walton, Le Clerc, Gusset, Rosenmuller, Gesenius, Hengstenberg, Bleek, Keil, etc, le font dériver de 7, au-delà: ils suivent les LXX qui traduisent 27 (1) par páτas, l'homme d'au-delà, en rappelant ainsi l'immigration d'Abraham.

Le premier endroit où ce nom se trouve dans la bouche de l'émigrant (2) est décisif en faveur de cette seconde vue. Au contraire, Eber (3) n'est jamais considéré comme le père d'Israël; les enfants d'Eber (4) et Eber (5) désignent le peuple au-delà de l'Euphrate.

III. La langue hébraïque est quelquefois dans l'Ancien Testament appelée d'une manière poétique la langue de Chanaan (6). Elle est, en effet, assez semblable à celle des Chananéens. A-t-elle été empruntée à ce peuple ou bien fut-elle introduite dans le pays par Abraham et fut-elle employée par ses descendants (7)? La première opinion est soutenue par Schroeder (8). Il semble probable à ce savant qu'Abraham parlait l'araméen en Syrie, comme le faisait Laban (9), et qu'il apprit. dans le pays de Chanaan, la langue des Chananéens, que Jacob parle en effet lors de son contrat avec Laban. Cette langue de Chanaan, comme on peut le prouver d'après les noms propres qui nous en sont parvenus, est ce que nous appelons l'hébreu (10). Toute la nomenclature géographique de la Palestine qui, à bien peu d'exceptions près, remonte au temps des Chananéens, est purement hébraïque (11). Les Phéniciens, d'ailleurs, s'appelaient eux-mêmes Chananéens, et la Bible aussi leur donne ce nom (12). Les renseignements fournis par S. Augustin et par S. Jérôme sont conformes à cette manière de voir (13). Gesenius identifie absolument l'hébreu et le chananéen. Il est certain que la Bible n'indique jamais que les deux peuples aient eu recours à des interprètes; cependant les colonies phéniciennes surtout en arrivèrent nécessairement à parler une langue qui se sépara de plus en plus de l'hébreu. La Bible elle-même distingue la langue d'Azoth de l'hébreu (14). Mais il n'y avait probablement de différence que dans la prononciation plus ou moins pure (15).

(1) Gen. XIV, 13.

(2) Ibid.

(3) Gen. X, 24, XI, 15.

(4) Ib. X, 21.

(5) Nombr. XXIV, 24.

(6) Is. XIX, 18.

(7) Cfr. Gesenius, Scripturæ linguæque Phænic. monumenta, Leipzig. 1887, in-4o, part. I, pp. 329 et suiv.; Ewald, Geschichte..., t. I, p. 495.

(8) Die phonizische Sproche, Leipzig in-8°, 1869.

(9) Gen. XXXI, 47.

(10) Leclerc, dans la 1re dissertation mise en tête de son Commentaire sur la Genèse, avait déjà très correctement exposé ces raisons.

(11) F. Lenormant, Histoire ancienne des peuples de l'Orient, éd. cit., t. I, p. 374. (12) Gen. X, 15; Abd. 20; Matt. XV, 22.

(13) Hamaker, Miscellanea phoenicia, a tort d'affirmer que le Phénicien était aussi rapproché des autres dialectes sémitiques que de l'hébreu.

(14) Neh. XIII, 24.

(15) Nous ne pouvons pas nous occuper ici de la littérature phénicienne, ni donner son histoire. Pour faire saisir les rapports qui existent entre l'hébreu et le phénicien, nous mettrons sous les yeux du lecteur un exemple, tiré du nom du plus célèbre historien phénicien, Sanchoniathon.Ce nom propre est formé, comme tous les noms phéniciens, de deux mots xyzov et xv. M. Renan « se fondant sur cette observation juste que les noms phéniciens se com

La seconde opinion a été soutenue par Pareau (1), Hævernick, Keil, Fred. Delitzsch, F. Lenormant. M. Vigouroux (2), etc.

Les découvertes assyriologiques récentes, qui prouvent la ressemblance originelle de l'hébreu avec l'assyrien (3), lui donnent une grande probabilité: Abraham apporta avec lui sa langue nationale, il continua de la parler après être entré dans le pays de Chanaan. Là, il put facilement se faire comprendre de la population qui parlait une langue très voisine de la sienne. La langue qu'il parlait, plus ou moins modifiée dans la suite par le contact avec les peuples voisins (4), est la langue hébraïque.

IV. Cette langue est encore appelée dans l'Ancien Testament la langue juive (5).

V. Quant au nom de langue hébraïque, on ne le trouve pas dans les parties hébraïques de l'Ancien Testament, où, en général, on ne rencontre que de fort rares renseignements sur le langage parlé par le peuple. On trouve cette expression dans le prologue de l'Ecclésiastique. ¿ßpaïstí, et dans Josèphe (6), ita Tv Espaiov. Dans le Nouveau Testament, paiorí (7) et éßpais diahextos (8) se rapportent à l'araméen, qu'on parlait alors dans la contrée. Dans les Targums et chez les Rabbins, l'hébreu est appelée

, la langue sacrée (9).

VI. L'hébreu et le chaldéen sont deux branches du grand arbre linguistique qui étendait ses rameaux non-seulement dans le pays de Chanaan (Palestine et Phénicie), dans l'Assyrie, dans Aram (Syrie, Mésopotamie et Babylonie), et dans l'Arabie, mais encore dans une partie de l'AsieMineure (10), dans l'Ethiopie et sur la côte septentrionale de l'Afrique, où on parla punique après la fondation de Carthage. Nous avons vu plus haut qu'il se divise en trois branches.

posent ordinairement du nom d'une divinité et d'un radical verbal, considére Sanchon comme ayant le sens de « habiter avec, être familier de. » et athon comme un nom de divinité. Je retournerais la proposition, considérant Sanchon comme le nom de la divinité, et iathon, comme la transcription très régulière du mot qui termine un grand nombre de noms phéniciens et leur donne une signification analogue à celle des noms « sódoro;, Deodatus, Dieu donné ». La transcription de Baliathon est, qui se trouve sur une pierre gravée; Sanchoniaton devait s'écrire: ... Pour la prononciation de la terminaisonithon comparez le nom biblique 1, 1 Paral XVI, 8. (M. de Vogue, Inscriptions pheniciennes de l'ile de Chypre, Journal asiatique, 6° série, t. X, no 37. Août, 1867, p. 90, en note.) V. le Recueil des Inscriptions sémitiques.

(1) Institutio interpretis V. Testamenti, Utrecht, 1822, p. 25. (2) La Bible et les découvertes modernes, 2o éd. t. I, p. 388.

(3) Nous reviendrons bientôt sur ce point.

(4) M. Renan, toujours éclectique, n'accepte ni l'une ni l'autre des deux théories. Il penche pourtant vers la première, tout en admettant que ce ne fut qu'après la sortie d'Egypte, que le commerce des deux races étant devenu plus profond, l'hébreu se forma du contact intime et prolongé de deux dialectes très ressemblants (Histoire des langues sémitiques, p. 112). (5) IV Rois, XVIII, 26: Is. XXXVI, 11, 13; Neh. XIII, 24.

(6) Antiq. I, 1, 2.

(7) Jean, V, 2, XIX, 13, etc.

(8) Act. XXI, 40, XXII, 2, XXVI, 14.

(9) Targum de Jonathan et de Jérusalem, sur Gen. XI, 1.

(10) Lassen, Deutsch-morgenland. Zeitschrift, t. X, p. 3, pp. 364 et suiv.

§ 2. Son origine et son berceau.

I. Où est le berceau de ces langues? M. Schrader (1) le place dans l'Arabie. Voici les arguments qui servent de base à la théorie de ce savant (2):

C'est du nord de l'Arabie ou de l'Arabie centrale qu'ont rayonné tous les Sémites les Ethiopiens et les Sabéens vers le Sud, les Babyloniens et les Araméens ou Syriens vers le Nord. M. Sprenger a exprimé une opinion analogue dans sa Géographie ancienne de l'Arabie, et il suppose que tous les Sémites ne sont que des Arabes émigrés en différents lieux et ne se distinguant les uns des autres que parce qu'ils appartiennent à des couches différentes. Il s'appuie sur les conquêtes arabes qui ont suivi la fondation de l'islamisme pour établir qu'il était dans le génie de ce peuple de porter au loin ses essaims; mais ce qui s'est passé après Mahomet n'est pas constaté avant lui.

M. Schrader recourt à des arguments plus sérieux qu'une vague analogie. Il soutient que les Chaldéens d'Arménie sont les Chalybes et n'ont rien de commun avec les Sémites; mais il ne résulte nullement de là, quoi qu'il en soit de ce point de détail, que tous les Sémites viennent d'Arabie. La preuve que donne M. Schrader de ce dernier fait, c'est, comme nous l'avons déjà remarqué, que la langue arabe est celle qui se rapproche le plus de la langue-mère sémitique (3). C'est là, dit-il, où le type primitif s'est le mieux conservé, qu'il faut chercher le berceau de la race.

• La conclusion n'est pas légitime. Le sanscrit et le grec sont, parmi les langues aryennes, celles qui se rapprochent le plus de la langue indoeuropéenne primitive; personne cependant ne songe à en tirer la conclusion que l'Inde ou la Grèce est le berceau primitif des Aryas. La conservation du dictionnaire et surtout de la grammaire arabe dans une pureté et une intégrité relativement plus grandes que celles des autres idiômes sémitiques, s'explique aisément par la situation géographique de l'Arabie. Cette péninsule, isolée de trois côtés par la mer et séparée par un désert, du quatrième côté, du reste du monde, était condamnée par là mème à avoir des rapports fort rares avec les autres peuples, de sorte que le contact des races étrangères ne pouvait altérer son langage.

Il suffit donc, pour se rendre compte du caractère de la langue arabe, d'admettre que ceux qui la parlaient se fixèrent de bonne heure dans la péninsule, avant que les idiomes sémitiques eussent encore les traits dis

(1) Zeitscrift der deutschen morgenlaendischen Geseltschaft, t. XXVII.

(2) Nous les empruntons à un mémoire d'un savant ecclésiastique français, Monde du 31 janvier 1879.

(3) Cette théorie a été combattue à l'avance par M. Renan. « On est amené, dit cet auteur, à considérer l'hébreu moins comme la langue particulière d'une tribu que comme l'expression commune du génie de la race sémitique à son premier âge. C'est en hébreu que nous sont arrivées les premières archives de cette race... C'est en hébreu que nous sont arrivés ses premiers dires poétiques, ses proverbes les plus anciens. L'hébreu est ainsi, dans la race sémitique, ce qu'est le sanscrit dans la race indo-européenne, le type le plus pur, le plus complet de la famille, l'idiome qui renferme la clef de tous les autres, l'idiome des origines, en un mot...» (Histoire des langues sémitiques, p. 110).

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