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L'homme, création de l'humanité, par le Dr BRIDGES.

La sociabilité des sauvages, par M. E. CORRA.

La barbarie des civilisés, par le Dr ROBINET.
Aug. Comte et la Vétérinaire, par M. C. PAGÈS.

Le vingt-cinquième anniversaire de la mort d'A. Comte, par M. VAIL

LANT.

La Critique philosophique, publiée sous la direction de M. Renouvier, mai-décembre 1882.

C. R. Socrate et notre temps. Théologie de Socrate, dogme de la Providence, par G. d'Eichthal.

La prostitution devant le philosophe, par Ch. Richard.

H. HODGSON. Réponse aux Notes de M. Renouvier sur mon Examen de ses Essais de critique générale ».

RENOUVIER. La dernière des sept énigmes du monde de M. DuboisReymond. Un opuscule inédit d'Aug. Comte.

RENOUVIER. De quelques opinions récentes sur la conciliation du libre arbitre avec le mécanisme physique.

LIONEL-DAURIAC. De la notion de nombre.

RENOUVIER et PILLON. Réponse à l'article de M. Dauriac.

RENOUVIER. Positivisme. Pessimisme. Vivre la vie en vaut-elle la peine?

PILLON. A propos du substantialisme de Mme Cl. Royer et de M. Roisel. PILLON. Le jugement d'Aug. Comte sur Napoléon Ier.

RENOUVIER. La logique du système de Schopenhauer.

W. JAMES. Rationalité, activité et foi (traduction).

RENOUVIER. La métaphysique de Schopenhauer.

RENOUVIER. La philosophie de la réflexion. Analyse des minima de conscience.

SHADWORTH HODGSON. La philosophie de la réflexion. Analyse de la série des concepts (traduction).

RENOUVIER. Réponse à différentes objections contre le fondement juridique de la morale.

Bibliographie. La physique de Descartes de E. DUBOUX.

De l'esprit moderne, ou essai d'un nouveau Discours sur la méthode, par DANOVER.

La logique de l'hypothèse, par E. NAVILLE.

Feuillées. Heures de philosophie, par O. PIRMEZ.

Traité de morale de Malebranche, par H. JOLY.

La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive par M. Egger. RENOUVIER.

Essai sur l'homme, par Em. HANNOTIN.

Le pessimisme, histoire et critique, par S. SULLY.

La substance. Essai de philosophie rationnelle, par ROISEL.
Principes sociologiques, par Ch. MISMER.

Bréviaire de l'histoire du matérialisme.

JULES SOURY.

Philosophie naturelle, par

Les « Pensées sur l'éducation de Locke, M. Littré et Aug. Comte, par A. POEY.

Introduction à la métaphysique, par B. CONTA.

Dieu et l'âme. Essai d'idéalisme expérimental, par ADOLPHe Coste. La philosophie positive, par le Dr ROBINET.

Nature et science. Etudes, critiques et mémoires, par le Dr Louis BUCHNER.

L'évolutionisme italien. Les doctrines de M. Ardigó.

sophie expérimentale en Italie, pas ALF. ESPINAS.

La philo

La Critique religieuse, publiée sous la direction de M. Renouvier (supplément trimestriel de la Critique philosophique (no d'avril et juillet 1882.)

G. Fragments de philosophie religieuse. IV. Théodicée.]

E. DE MURALT. Aphorismes philosophiques sur la question : La morale repose-telle sur la religion, ou la religion sur la morale?

RENOUVIER. Esquisse d'une classification systématique des doctrines philosophiques.

PÉTAVIEL OLLIFF. L'immortalité conditionnelle d'après les données bibliques.

E. DE MURALT. De la religion dans les limites de la raison et de la révélation comme complément nécessaire des données de la raison. VIDAL. De la croyance philosophique en Dieu.!

Revue de l'histoire des religions, publiée sous la direction
de M. Maurice Vernes. Mars à octobre 1882.

Histoire du bouddhisme dans l'Inde, par M. H. KERN.

Bulletin critique des religions de l'Inde, par M. A. BARTH.

Etudes sur Philon d'Alexandrie, par MICHEL NICOLAS.

Considérations générales sur les religions des peuples non civilisés, par ALB. RÉVILLE.

Le prétendu monothéisme du Véda, par WHITNEY.

Les origines politiques et religieuses de la nation israélite, par M. MAURICE VERNES.

La religion des Esquimaux, par A. RÉVILLE.

Revue de philosophie et de théologie. Sous la direction

de MM. Vuilleumier et Astier (mai-septembre 1882.)

Les déistes anglais et le christianisme à propos du livre de E. SAYOUS, par P. C. S. VAN GOEUS.

Liberté et nécessité, par EUG. DREHER.

Strauss et la théologie contemporaine de BIDDERMANN.

CORRESPONDANCE

Evreux, décembre 1882.

Monsieur le Directeur,

Il y a quelque temps, dans la discussion du budget de son département, M. le ministre de l'Instruction publique, répondant à une question de M. Chevandier au sujet du baccalauréat, annonça qu'il proposerait très prochainement au conseil supérieur la suppression de l'examen qui porte le nom de baccalauréat ès sciences physiques (ou restreint); et il donna pour raison que, dans les nouveaux programmes du baccalauréat ès lettres, les éléments scientifique sont assez nombreux pour rendre inutile l'autre diplôme en vue des études médicales. Cette réforme, quelles qu'en soient les conséquences, intéresse beaucoup de candidats à l'agrégation de philosophie; car vous savez qu'en l'état actuel des règlements ils sont tenus de justifier, soit du grade de bachelier ès sciences mathématiques, soit du grade de bachelier ès sciences physiques, avant d'être admis au concours. Or, après la suppression du second diplôme, il faudra de deux choses l'une ou bien on exigera d'eux le baccalauréat ès sciences mathématiques, en leur enlevant l'avantage du choix qui jusqu'à ce jour leur est permis; ou bien on cessera d'exiger d'eux un diplôme scientifique spécial.

Il est évident que, dans la première hypothèse, la situation des candidats serait plus dure qu'auparavant. Car le baccalauréat ès sciences mathématiques est notoirement plus difficile que l'autre ; et cette vérité est officiellement reconnue, puisque, aux termes de la décision du ministre de la guerre en date du 1er décembre 1872, le baccalauréat ès sciences physiques ne peut être considéré comme l'équivalent du baccalauréat ès sciences mathématiques pour l'engagement conditionnel d'un an.

Supposons maintenant qu'un diplôme scientifique cesse d'être exigé du candidat à l'agrégation de philosophie; et recherchons si cette suppression aurait pour effet de créer une lacune regrettable dans sa préparation générale. Pour cela, considérons d'abord le genre d'utilité que procurent à la philosophie les sciences mathématiques d'une part, et d'autre part les sciences physiques; nous apprécierons ensuite quel serait le résultat pratique de la mesure supposée.

Je suis loin de penser, comme l'a dit inconsidérément Hamilton, que les mathématiques ont peu de valeur en tant qu'instrument de culture intellectuelle. Je crois que, plus qu'aucune autre science, elles servent à bien dresser l'intelligence, elles lui fournissent un type précieux de preuve complète, elles lui donnent l'habitude et le goût de la précision, elles lui apprennent à couper un raisonnement en degrés successifs et à s'assurer de la solidité de chaque degré avant de passer outre ; dans leurs applications, elles sont très propres à nous faire comprendre les formes les plus élevées du travail d'invention et d'induction. En un mot, elles sont pour l'esprit une discipline ferme et féconde, et, en quelque sorte, une logique en action. Mais je ne vois pas qu'elles rendent à la philosophie de service direct; elles sont un remarquable exemple du bon usage que nous pouvons faire de notre raison; mais elles ne se mêlent pas à la philosophie pour lui fournir les éléments intégrants de ses théories et de ses systèmes.

Les sciences physiques et naturelles, au contraire, enveloppent et pénètrent de toutes parts la philosophie contemporaine; il n'est presque aucun des grands débats philosophiques de notre temps qui n'ait sa racine dans le domaine de ces sciences. Comment étudier l'origine du fait intellectuel, du fait volontaire, sans tenir compte du fait physiologique ? Où ont pris naissance les grandes théories de l'hérédité, de l'évolution? La psychologie pathologique, la psychologie comparéǝ peuvent-elles se passer du secours de la biologie? Ici, le rapport est intime, essentiel. Je comprendrais aisément qu'on demandât aux futurs agrégés de philosophie plus de connaissances anatomiques, physiologiques, zoologiques, etc.; mais je comprendrais mal qu'on restreignit le champ de ces études pour étendre celui des mathématiques pures.

Or, en fait, dans les programmes du baccalauréat ès sciences mathématiques, ce dernier élément domine, ou, par mieux dire, il occupe presque toute la place; j'y vois figurer l'arithmétique, l'algèbre, la géométrie, la trigonométrie, la géométrie descriptive, la mécanique, la cosmographie, la physique et la chimie; mais il n'y est fait aucune mention de la physiologie, de la zoologie, de la botanique, de la géologie. D'autre part, je vois que les programmes du baccalauréat ès lettres contiennent les éléments de toutes les sciences mathématiques énumérées plus haut, sauf la trigonométrie et la géométrie descriptive; mais il contiennent aussi des notions étendues d'anatomie et de phy. siologie végétales, d'anatomie et de physiologie animales, une étude spéciale du corps humain, des notions d'anatomie et de physiologie comparées. En résumé, le baccalauréat és lettres, pour la partie scientifique, n'omet rien de ce qui, en mathématiques, peut être utile à la philosophie; et, par la large part qu'il fait aux sciences physiques et naturelles, il achève heureusement la préparation philosophique.

J'ajoute, pour finir, que, si cette partie scientifique du baccalauréat ès lettres parait désormais suffisante pour suivre avec fruit les études médicales, où elle sera cependant une nécessité pratique manifeste, à

plus forte raison semble-t-il qu'elle doive suffire au futur professeur de philosophie, qui ne lui fera qu'incidemment des emprunts, et plutôt par voie d'allusion que pour en faire entrer la substance dans le cours qu'il professe.

Je conclus. La conséquence naturelle de la suppression du baccalauréat ès sciences physiques, annoncée par le ministre, est de faire cesser l'exigence d'un diplôme scientifique spécial pour être admis aux épreuves du concours de l'agrégation de philosophie. Une décision dans ce sens serait très agréable à beaucoup de candidats, sans danger pour les études philosophiques elles-mêmes; et c'est parce que l'administration supérieure n'y a peut-être point encore songé que je prends la liberté d'attirer sur ce point votre bienveillante attention. Veuillez agréer, etc.

G. HÉRELLE.

LIVRES DÉPOSÉS AU BUREAU DE LA REVUE MOREAU, de Tours (fils). Des aberrations du sens génésique. 2¢ édit., in-8. Paris, Asselin.

FERRI (Louis). La Psychologie de l'association depuis Hobbes jusqu'à nos jours. In-8. Paris, Germer Baillière et Cie.

Darmesteter (James). Essais orientaux. In-8°, Paris, Lévy.

SCHWEGLER. Geschichte der Griechischen Philosophie. Hgg von Köstlin. Dritte Auflage. Freiburg et Tübingen, Mohr.

H. STEINTHAL. Abriss der Sprachwissenschaft: Erster Theil. Die Sprache im Allgemeinen (erster und zweite Abtheil.) In-8. Berlin, Dümmler.

FERRI (Enrico). La Scuola positiva di diritto criminale. In-8. Siena, Torrini,

NERVA (Emilio). Programma ragionato e comune a tutti i liberali per le prossime elezioni. In-8. Bologna. Zanichelli.

CHIAPELLI (Aless.). Le Ecclesiazuse di Aristofane e la Repubblica di Platone. In-8. Torino Loscher.

E. JESSEN. Bemærkninger an psychologiske Sporgsmaal. In-8. Kjœbenhavn. (Copenhague) Efterf.

F.-A. BERRA. Teoria de las intervenciones. In-8. Buenos-Ayres, MayoCasavalle.

ZELENSKI (Michael). Osnovui dlya ouchola za pravilnuim razvitiem muichleniya i tchouvstva. 2 vol. in-8, 1876-1882. St-Pétersbourg, Landau.

COULOMMIERS.

Le propriétaire-gérant : GERMER Baillière.

Typ. PAUL BRODARD.

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