La monarchie française au dix-huitième siècle: études historiques sur les règnes de Louis XIV et de Louis XV

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Didier, 1859 - 518 strán (strany)
 

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Strana 441 - SIRE, Je suis bien fâché d'avoir eu le malheur de vous approcher ; mais si vous ne prenez pas le parti de votre peuple , avant qu'il soit quelques années d'ici vous et monsieur le dauphin, et quelques autres, périront. Il serait fâcheux qu'un aussi bon prince, par la trop grande bonté qu'il a pour les ecclésiastiques, dont il accorde toute sa confiance, ne soit pas sûr de sa vie; et si vous n'avez pas la bonté d'y remédier sous peu de temps , il arrivera de...
Strana 94 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus, et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'Église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes (I, 301).
Strana 197 - ... souhaitée, je suais d'angoisse de la captivité de mon transport , et cette angoisse même était d'une volupté que je n'ai jamais ressentie ni devant ni depuis ce beau jour. Que les plaisirs des sens sont inférieurs à ceux de l'esprit, et qu'il est véritable que la proportion des maux est cellelà même des biens qui les finissent...
Strana 19 - Namur nous étoit absolument nécessaire, parce que c'étoit le seul passage qu'eussent les Hollandais et les Allemands pour venir à notre pays. Nos côtes étoient fort mal en ordre : M. de Louvois, qui a la plus grande part au gouvernement, n'avoit pas trouvé cela de son district ; il savoit l'union qui étoit entre les deux rois, et cela lui suffisoit.
Strana 196 - Jamais baiser donné à une belle maîtresse ne fut plus doux que celui que j'appuyai sur le gros et vieux visage de ce charmant messager. Une embrassade étroite et redoublée fut ma première réponse, suivie après de l'effusion de mon cœur pour M. le duc, et pour Millain même, qui nous avait si dignement servis dans ce grand coup de partie.
Strana 197 - Contenu de la sorte, attentif à dévorer l'air de tous, présent à tout et à moi-même, immobile, collé sur mon siège, compassé de tout mon corps, pénétré de tout ce que la joie peut imprimer de plus sensible et de plus vif, du trouble le plus charmant, d'une jouissance la plus démesurément...
Strana 168 - D'ailleurs sans honneur effectif, sans mœurs dans le secret, sans probité qu'extérieure, sans humanité même, en un mot, un hypocrite parfait, sans foi, sans loi, sans Dieu et sans âme, cruel mari, père barbare, frère tyran, ami uniquement de soi-même, méchant par nature, se plaisant à insulter, à outrager, à accabler, et n'en ayant de sa vie perdu une occasion.
Strana 83 - ... et les états provinciaux sont supprimés; les provinces elles-mêmes disparaissent sans miséricorde, et l'on voit se déployer cet échiquier départemental auquel ne manque aucune des dénominations que nous tenons aujourd'hui pour nouvelles. Pour ne faire qu'une seule citation, voici l'un des nombreux articles du projet de constitution élaboré par le marquis d'Argenson plus de cinquante ans avant la révolution : «Le royaume sera divisé en départements moins étendus que ne le sont aujourd'hui...
Strana 378 - Ces grandes robes et le clergé, répondit-il, sont toujours aux couteaux tirés; ils me désolent par leurs querelles. Mais je déteste bien plus les grandes robes. Mon clergé , au fond , m'est attaché et fidèle: les autres voudraient me mettre en tutelle.
Strana 203 - On y sentait briller les traits d'une éducation également laborieuse et industrieuse, également savante, sage, chrétienne, et les réflexions d'un disciple lumineux, qui était né pour le commandement.

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