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POUR

L'HISTOIRE

Des Sciences & des beaux Arts, Commencés d'être imprimés l'an 1701 à Trévoux, & dédiés à Son Alteffe Séréniffime Monfeigneur le PRINCE SOUVERAIN DE DOMBES.

May 1738.

Imprimé à Paris, & fe vend

A

LYON,

Chez PLAIGNARD, rue Merciere

M. DC C. XXXVIII.

Avec Approbation & Privilege du Roy.

commencés au mois de Janvier 1701. & fe vendent 15 f. le mois, en blanc, & brochés 16 f.

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MEMOIRES

POUR L'HISTOIRE

des Sciences & des beaux Arts

May 1738.

ARTICLE

LII.

COMMENTARII ACADEMIÆ Scientiarum Imperialis Petropolitana, Tom. I. ad annum 1726. Petropoli Typis Academia 1728. Tom. II. ad annum 1727. Petropoli Typis Academia. 1729.in-4°.

D

Ans le compte que nous

avons rendu de ces Mémoires, nous n'avons rien, ou prefque rien dit

de la partie Hiftorique; parce qu'elle

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nous a paru demander un Article féparé, & c'est à quoi nous allons fatisfaire.

DISSERTATION

Sur l'origine & l'ancienne demeure des Scythes. Par Theophile Sigefroy Bayer de Konifgberg.

Ceux qui ont travaillé avant nous à nos Mémoires n'ont point été de l'avis de M. Bayer fur l'origine des Pruffiens; & ne l'ont pas fait changer. de fentiment. Il croit même que quand nous l'aurons mieux examiné, nous lui rendrons plus de juftice. Comme de notre côté nous fommes perfuadés que celui de nos prédéceffeurs, qui l'a combattu, ne l'a point fait fans connoiffance de cause, nous fouhaiterions que le fçavant Académicien eût voulu nous faire part de ce qu'il trouvoit à redire dans la Critique, dont il se plaint & qu'il eût réfuté les preuves, fur quoi elle étoit appuyée; difpofés comme nous le prions d'en être con

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vaincu, à balancer les raifons pour & contre avec la plus rigoureufe impartialité. C'eft dans ce même efprit de droiture & de paix que nous allons expofer ce qu'il a écrit fur l'origine & l'ancienne demeure des Scythes.

M. Bayer déclare d'abord qu'il ne croit point que les Saxons, les Pruffiens, les Efclavons, les anciens Huns, ni les Hongrois modernes ayent la même origine que les Scythes. Il en exclut pareillement les Tartares, contre le préjugé vulgaire, mais non pas les Curlandois, les Eftiens, que M. l'Abbé Baudrand met parmi les Sarmates Européens, les Livoniens, les Finlandois, les Lappons, & quelques autres Peuples en petit nombre, qu'il ne fpécifie pas. Il s'attend bien, dit-il, que l'on fera d'abord un peu furpris de ce qu'il avance, mais il espere qu'après avoir examiné fes preuves on y fouf

crira.

C'eft felon lui, une erreur groffiere, dans laquelle de très habiles gens font tombés, que de donner 2 Kiiij

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