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PATROLOGIÆ

CURSUS COMPLETUS,

SEU BIBLIOTHECA UNIVERSALIS, INTEGRA, UNIFORMIS, COMMODA, OECONOMICA,

OMNIUM SS. PATRUM, DOCTORUM SCRIPTORUMQUE ECCLESIASTICORUM,

SIVE LATINORUM, SIVE GRÆCORUM.

QUI AB EVO APOSTOLICO AD ETATEM INNOCENTII III (ANN. 1216) PRO LATINIS,
ET AD CONCILII FLORENTINI TEMPORA (ANN. 1139) PRO GRÆCIS FLORUERUNT :
RECUSIO CHRONOLOGICA

OMNIUM QUÆ EXSTITERE MONUMENTORUM CATHOLICÆ TRADITIONIS PER QUINDECIM PRIORA
ECCLESIE SECULA ET AMPLIUS,

JUNTA EDITIONES ACCURATISSIMAS, INTER SE CUMQUE NONNULLIS CODICIBUS MANUSCRIPTIS COLLATAS, PERQUAM DÍLIGEN-
TER CASTIGATA; DISSERTATIONIBUS, COMMENTARIS VARIISQUE LECTIONIBUS CONTINENTER HILUSTRATA; OMNIBUS
OPERIDES POST AMPLISSIMAS EDITIONES QUE TRIBUS NOVISSIMIS SÆCULIS DERENTUR ABSOLUTAS, DETECTIS
AUCTA; INDICIBUS ORDINARIIS VEL ETIAM ANALYTICIS, SINGULOS SIVE TOMOS, SIVE AUCTORES ALICUJUS
MOMENTI SUBSEQUENTIBUS, DONATA; CAPITULIS INTRA IPSUM TEXTUM RITE DISPOSITIS, NECNON ET TITULIS
SINGULARUM PAGINARUM MARGINEM SUPERIOREM DISTINGUENTIBUS SUBJECTAMQUE MATERIAM SIGNIFI-
CANTIBUS, ADORNATA; OPERIBUS CUM DUBIIS, TUM APOCRYPHIS, ALIQUA VERO AUCTORITATE IN
ORDINE AD TRADITIONEM ECCLESIASTICAM POLLENTIBUS, AMPLIFICATA;
DUCENTIS ET QUADRAGINTA INDICIBUS SUB OMNI RESPECTU, SCILICET, ALPHABETICO, CHRONOLOGICO, ANALYTICO,
ANALOGICO, STATISTICO, SYNTHETICO, ETC., RES ET AUCTORES EXHIBENTIBUS, ITA UT NON SOLUM STU-
DIOSO, SED NEGOTIIS IMPLICATO, ET SI FORTE SINT, PIGRIS ETIAM ET IMPERITIS PATEANT OMNES
SS. PATRES, LOCUPLETATA; SED PRÆSERTIM DUOBUS IMMENSIS ET GENERALIBUS INDICIBUS, ALTERO
SCILICET RERUM, quo consulto, quidquid NON SOLUM TALIS TALISVE PATER, VERUM ETIAM
UNUSQUISQUE PATRUM, ABSQUE ULLA EXCEPTIONE, IN QUODLIBET THEMA SCRIPSERIT, UNO
INTUITU CONSPICIATUR; ALTERO SCRIPTURÆ SACRÆ, EX QUO LECTORI COM-
PERIRE SIT OBVIUM QUINAM PATRES ET IN QUIBUS OPERUM SUORUM LOCIS
SINGULOS SINGULORUM LIBRORUM SCRIPTURÆ VERSUS. A PRIMO GENESEOS
USQUE AD NOVISSIMUM APOCALYPSIS, COMMENTATI SINT :

ZDECO ACCURATISSIMA, CÆTERISQUE OMNIBUS FACILE ANTEFONENDA, SI PERPENDANTUR CHARACTERUM NITĪDĪTĀS,
CHARTÆ QUALITAS, INTEGRITAS TEXTUS, CORRECTIONIS PERFECTIO, OPERUM RECUSORUM TUM VARIETAS
TUM NUMERUS, FORMA VOLUMINUM PERQUAM COMMODA SIBIQUE IN TOTO PATROLOGIE DECURSU CONSTANTER
SIMILIS, PRETH EXIGUITAS, PRÆSERTIMQUE ISTA COLLECTIO UNA, METHODICA ET CHRONOLOGICA,
SEXGENTORUM FRAGMENTORUM OPUSCULORUMQUE HACTENUS HIC ILLIC SPARSORUM, VEL ETIAM
INEDITORUM, PRIMUM AUTEM IN NOSTRA BIBLIOTHECA, EX OPERIBUS ET MSS. AD OMNES
A.TATES, LOCOS, LINGUAS FORMASQUE PERTINENTIBUS, COADUNATORUM,

ET EX INNUMERIS OPERIBUS TRADITIONEM CATHOLICAM CONFLANTIBUS, OPUS UNICUM MIRABILITER EFFICIENTIUM.
SERIES LATINA,

IN QUA PRODEUNT PATRES, DOCTORES SCRIPTORESQUE ECCLESIÆ LATINE
A TERTULLIANO AD INNOCENTIUM ¡ll.

ACCURANTE J.-P. MIGNE,
Bibilothecæ cleri universæ,

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SIVE CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS Scientiæ ecclESIASTICÆ RAMOS EDITORE. PATROLOGIA, AD INSTAR IPSIUS ECCLESIÆ, IN DUAS PARTES ÉIVIDITUR, ANIAW NEMPE LATINAM, ALIAM GRÆCO-LATINAM; AMBÆ PARTES PENE JAM INTEGRE EXARATÆ SUNT. LATINA, RUCENTIS ET VIGINTI DCOBUS VOLUMINIBUS MOLE SUA STANS, DECEM ET CENTUM SUPRA MILIE FRANCOS VENIT: GRÆCA DUPLICI EDITIONE TYPIS MANDATA EST. PRIOK GRÆCUM TEXTUM UNA CUM VERSIONE LATINA LATERALI COMPLECTITUR, NOVEMQUE ET CENTUM VOLUMINA, PRO PRIMA SERIE GRÆCA, NON EXCEDIT, POSTERIOR AUTEM VERSIONEM LATINAM TANTUM ESIBET: ¿DEOQUE INTRA QUINQUE ET QUINQUAGINTA VOLUMINA RETINETUR. SECUNDA SEFIES: GRÆĈO-LA¶ANA · SEXÅGINTA VÕLUMINA PROBABILITER NON SUPERABIT; DUM HUJUS VERSIO MERE LATINE TRIGINTA VOLUMINIBUS ABSOLVETUR. UNUMQUODQUE VOLUMEN GRÆCO-LATINUM OCTO, UNUMQUODQUE MERE LATINUM QUINQUE FRANCIS SOLUMMODO EMITUR: UTROBIQUE VERO, UT PRETI HUJUS BENEFICIO FRUATUR EMPTOR, COLLECTIONEM INTEGRAM, SIVE LATINAM, SIVE CRÆCAM COMPARET NECESSE ERIT; SEGUS ENIM CUJUSQUE VOLUMINIS AMPLITUDINEM NECNON ET DIFFICULTATES VARIA PRETIA AQUABUNT. ATTAMEN, SI QUIS EMAT INTEGRE ET SEORSIM COLLECTIONEM GRÆCO-1.ATINAM, VEL EAMDEM EX GRÆCO LATINE VERSAM, TUM QUODQUE VOLUMEN PRO NOVEM VEL PRO SEX FRANCIS SOLUM OBTINEBIT. IST.E CON • DITIONES FUTURIS PATROLOGIE SERIEBUS APPLICANTUB, SI TEMPUS EAS TYPIS MANDANDI NON NOBIS DEEST.

PATROLOGIE LATINE TOMUS CIX.

B. RABANUS MAURUS.

EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIigke, editorEM,

IN VIA DICTA D'AMBOISE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISIORUM VULGO D'ENFER NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNC VERO INTRA MOENIA PARISINA.

1864

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60

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AVIS IMPORTANT.

D'apres une des lois providentielles qui régissent le monde, rarement les cruvres au dessus de l'ordinaire se fout sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachet divin'de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôt on a dit qu'ils étaient fermés ou qu'ils allaient l'être. Cependant ils poursuivent leur carrière depuis 2 ans, et les productions qui en sortent deviennent de plus en plus graves et soignées aussi paraît-il certain qu'à moins d'événements qu'aucune prudence humaine ne saurait prévoir ni empêcher. ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes in-4°. Le passé parait un sûr garant de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre. Cependant, parmi les calomnies auxquelles ils se sont trouvés en butte, il en est deux qui ont été continuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur effet entrainait plus de conséquences. De petits et ignares concurrents se sont done acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, à répéter partout que nos Editions étaient mal corrigées et mal imprimées. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sout que les chefs-d'œuvre du Catholicisme reconnus pour tels dans tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien se rejeter sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, la correction et l'impression; en effet, les chefs-d'œuvre même n'auraient qu'une demi-valeur, si le texte en était inexact ou illisible.

Il est très-vrai que, dans le principe, un succès inouï dans les fastes de la Typographie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques, afin de marcher plus rapidement et de donner les ouvrages à moindre prix, quatre volumes du double Cours d'Ecriture sainte et de Théologie furent tirés avec la correction insuffisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édite; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, appartenant à diverses Publications, furent imprimés ou trop noir ou trop blanc. Mais, depuis ces temps éloignés, les mécaniques out cédé le travail aux presses à bras, et l'impression qui en sort, sans être du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle nature, est parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou contemporaine. Et comment en serait-il autrement, après toutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves de toutes fautes? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur.

Dans les Ateliers Catholiques la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous le harnais et dont le coup d'oeil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copie d'un bout à l'autre sans en excepter un seul mot. On lit ensuite en première épreuve avec la copie ainsi préparée. On lit en seconde de la même manière, mais en colationnant avec la première. On fait la même chose en tierce, en colla Tionnant avec la seconde. On agit de même en quarte, en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même općration en quinte, en collationnant avec la quarte. Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des fautes signalées au bureau par MM. les correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le métal. Après ces cinq lectures entières contrôlées l'une par l'autre, e en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient une révision, et souvent il en vient deux ou trois; puis l'on cliche. Le clichage opéré, par conséquent la pureté du texte se trouvant immobilisée, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un bout de l'épreuve à l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions. Aussi y a til à Montrouge des correcteurs de toutes les nations et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de Paris réunies! Aussi encore, la correction y coûte-t-elle autant que la composition, tandis qu'ailleurs elle ne coûte que le dixième ! Aussi enfin, bien que l'assertion puisse paraitre téméraire, l'exactitude obtenue par tant de frais et de soins, fait-elle que la plupart des Editions des Ateliers Catholiques laissent bien loin derrière elles celles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petau et Sirmond. Que l'on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité.

D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaient, non ce que portaient les épreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur haute intelligence suppléant aux fautes de l'édition. De plus les Bénédictins, comme les Jésuites, opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Ateliers Catholiques, dout le propre est surtout de ressusciter la Tradition, n'opèrent le plus souvent que sur des imprimés.

Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir pu trouver en dix-huit mois d'étude, une seule faute dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de Théologie à l'Université de Wurzbourg, et M. Reissmann, Vicaire Général de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir pu également surprendre une seule faute, soit dans le latin soit dans le grec de notre double Patrologie. Entin, le savant P. Pitra, Bénédictin de Solesme, et M. Bonetty, directeur des Annales de philosophie chrétiene, mis au défi de nous convaincre d'une seule erreur typographique, ont été forcés d'avouer que nous n'avions pas trop présumé de notre parfaite correction. Dans le C.erge se trouvent de bons latinistes et de bons he lénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très-positifs et très-pratiques, eh bien ! nous leur promettons une prime de 25 centinies par chaque faute qu'ils découvriront dans n'importe lequel de Los volumes, surtout dans les grecs.

Malgré ce qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importance et même la nécessite d'une correction parfaite pour qu'un ouvrage soit veritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an, et est résolu de se livrer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible et coûteuse, savoir, la révision entière et universelle de ses innombrables cliches. Ainsi chacun de ses voliones, au fur et à mesure qu'il les remet sous presse, est corrigé mot pour mot d'git bout à l'autre. Quarante hommes sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une somme qui ne saurait être moindre d'un demi million de francs est consacree à cet important contrôle. De cette manière, les Publications des Ateliers Catholiques, qui déjà se distinguaient entre toutes par la supériorité de leur correction, n'auront de rivales, sous et rapport, das aucun temps pi, dans aucun pays; car quel est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES LOUP des travaux si gigantesques et d'un prix si exorbitant? Il fant certes être bien pénétré d'une vocatíon divine à cet effet, pour ne reculer ni devant la peine ni devant la dépense, surtout lorsque l'Europe savante proclame que jamais volumes n'ont été édités avec tant d'exactitude que ceux de a Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et tous ceux qui le seront à l'avenir porteront cette note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tête l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que celle édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autrefois que la stéréotypie immobilisait les fautes, attendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, il introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes. L'Hébreu a été revu par M. Drach, le Gree par des Grecs, le Latin et le Français par les premiers correcteurs de la capitale en ces langues.

Nous avons la consolation de pouvoir finir cet avis par les réflexions suivantes: Enfin, notre exemple a fini par ébranler les grandes publications en Italie, en Allemagne, en Belgique et en France, par les Canons grecs de Rome, le Gerdil de Naples, le Saint Thomas de Parme, l'Encyclopédie religieuse de Munich, le recueil des déclarations des ites de Bruxelles, les Bollandistes, le Suarez et le Spicilege de Paris. Jusqu'ici, on n'avait su réimprimer que des ouvrages de courte haleine. Les in-4°, où s'engloutissent les in-folio, faisaient peur, et on n'osait y toucher, par crainte de se nover dans ces abîmes sans fond et sans rives; mais on a fini par se risquer à nous imiter. Bien plus, sous notre impulsion, d'autres Editeurs se préparent au Bullaire universel, aux Décisions de toutes les Congrégations, à une Biographie et à une Histoire générale, etc., etc. Malheureusement, la plupart des éditions déjà faites ou qui se font, sont sans autorité, parce qu'elles sont sans exactitude; la correction semble en avoir été faite par des aveugles, soit qu'on n'en ait pas senti la gravité, soit qu'on ait reculé devant les frais; mais patience! une reproduction correcte surgira bientôt, ne fût-ce qu'à la lumière des écoles qui se sont faites ou qui se feront encore.

SECULUM IX, ANNUS 856.

B. RABANI MAURI

JUXTA

FULDENSIS ABBATIS ET MOGUNTINI ARCHIEPISCOPI

OPERA OMNIA

DATAM, MENDIS

EDITIONEM GEORGII COLVENERII ANNO 1617 COLONIE AGRIPPINE
QUIBUS SCATEBAT INNUMERIS CURA QUA PAR ERAT EXPURG ATAM,
NOVISSIME AD PRELUM REVOCATA ET novo ordine, chronologico sciliceT, DIGESTA;

VARIIS PRÆTEREA MONUMENTIS

QUÆ SUPPEDITARUNT

MABILLONII, MARTENII ET DACHERII COLLECTIONES MEMORATISSIM

AUCTA ET ILLUSTRATA.

ACCURANTE J.-P. MIGNE,

BIBLIOTHECE CLERI UNIVERSE,

SIVE

CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS SCIENTLE ECCLESIASTICÆ RAMOS EDITORE.

TOMUS TERTIUS.

VENEUNT 6 VOLUMINA 42 FRANCIS GALLICIS.

EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE EDITOREM,

IN VIA DICTA D'AMBOISE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISIORUM VULGO D'ENFER
NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNG VERO INTRA MOENIA PARISINA.

1864

SECULUM IX, ANNUS 856.

ELENCHUS

AUCTORUM ET OPERUM QUI IN HOC TOMO CIX CONTINENTUR.

B. RABANUS MAURUS, FULDENSIS ABBAS,

POSTMODUM

MOGUNTINUS ARCHIEPISCOPUS.

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OPFRUM OMNIUM PARS PRIMA. SCRIPTA AB IPSO JAM ABBATE EDITA. (Continuatio.) Commentaria in libros IV Regum, ad Hilduinum abbatem et sacri palatii archica-pellanum.

9

Commentaria in libros II Paralipomenon, ad Ludovicum imp.

279

Expositio in librum Judith, ad Judith Augustam.

Appendix ad Expositionem in librum Judith. — Jacobi Pamelii Commentarius.
Expositio in librum Esther, ad Judith Augustam.

Commentariorum in 1brum Sapientiæ libri tres, ad Otgarium archiepiscopum
Moguntinum.

539

593

635

671

Commentariorum in Ecclesiasticum libri decem, ad eumdem,
Commentaria in libros Machabæorum ad Ludovicum regem Franciæ et Geroldum
sacri palatii archidiaconum.

763

1127

JOOHOR

Parisiis.

Ex Typis J.-P. MIGNE.

BEATI RABANI MAURI

FULDENSIS ABBATIS ET MOGUNTINI ARCHIEPISCOPI

COMMENTARIA IN LIBROS IV REGUM.

(ANNO 834.)

PRÆFATIO.

Domino reverendissimo et in membris Christi A breviando explanavi. Prænotavique in marginibus plurimum venerando atque colendo, Patri HLCUINO abbati, et sacri palatii archicapellano, RABANUS, exiguus servorum Dei servus, in Domino æterno perpetuam salutem.

paginarum aliquorum eorum nomina, ubi sua propria verba sunt (a); ubi vero eorum sensum meis verbis expressi, aut ubi juxta sensus eorum similitudinem, prout divina gratia mihi concedere dignata est, de novo dictavi, M litteram MAURI nomen exprimentem, quod magister meus beatæ memoriæ Albinus mihi indidit, prænotare curavi. ut diligens lector sciat quid quisque de suo proferat, quidve in singulis sentiendum sit, decernat. Præterea Hebræi cujusdam modernis temporibus in legis scientia capitulis traditionem Hebræorum habere non paucis locis [Præterea ex capitulis Hebræi cujusdam, modernis temporibus in legis scientia periti, traditionem Hebræorum non paucis locis, etc.], simul cum B nota nominis ejus inserui, non quasi ingerens alicui auctoritatem ipsius, sed simpliciter potius, quod scriptum reperi, ejus probationem lectoris judicio derelinquo. Ante omnia autem deprecor ut præsumptioni meæ veniam tribuas, quod tam imperitus, non solum sermone, sed etiam scientia, tantum opus subire præsumpsi. Non cnim de mea, sed de divina confidebam potentia, de qua scriptum est : Quia sapientia aperit os mutorum, et linguas infantium facit disertas (Sap. x). › Qui et humanam fecit linguam pecudis resonare loquelam (Num. XXII). Legebam enim eum per Prophetam dixisse : <Aperi os tuum, et ego adimplebo illud (Psal. LXXX)., Et alibi: Quoniam, inquit, in me speravit, liberabo eum, et protegam eum, quoniam cognovit nomen meum (Psal. xc ). › Nec enim diffido aliquos esse qui suam volentes estentare peritiam, nostram reprehensuri sint inertiam. Quibus non meis, sed beati Hieronymi respondebo sermonibus: Legant qui volunt; qui autem nolunt, abjiciant, et ventilent apices, litteras calumnientur. Magis vestra charitate provocabor ad studium, quam illorum detractione et odio deterrebor. Si enim hæc parva a vestra grate suscepta fuerint pietate, Domino.opitulante, adhuc aliquod utile elaborare et vestræ sanctitati præsentare conabor. Beatitudinem vestram majestas divina felici successu pollentem perpetualiter conservare dignetur.

Cum venerationem tuam, sancte Pater, ubique excellentem sentiamus, et pluribus profectuosam esse compertum habeamus, id ipsum ut divina clementia diutius fieri permittat, et novissime æterna mercede remuneret, assiduis precibus instanter deposcimus. De cætero quoque quia vestra sanctitas per quemdam fratrem nostrum, quem ad palatium præterito anno direximus nostræ parvitati suggerere dignata est quatenus aliquod volumen vobis utile mitteremus: nos hæc suggestio non parum sollicitos reddidit, quod vobis, qui divites estis in omnibus, in omni scientia et doctrina, et apud quem librorum maxima copia est, placitum et condignum accomnodare possemus. Et quia vos aliquem librum quem vobis mitterem nominatim non expressistis, cogitavi mecum in expositionem librorum Regum quoddam opusculum conficere, et nomini vestro illud consecrare, vestræque prudentiæ approbandum humiliter hoc dirigere. Quod deprecor eo animo suscipiatis, quo vobis illud transmisi. Non enim arbitror illud esse vobis condignum, sed ex devoto corde, qualecunque sit, tamen prolatum. Æstimo enim, si illud relegere volueritis, per omnia vobis non displicere, cum cognoveritis me ad hoc laborare velle ut sanctorum Patrum dicta, quæ de prædicto libro exposita in pluribus exemplaribus dispersa sunt, in unum ob commoditatem legentis colligerem, quatenus quid quisque eorum in sententiis diversis historie Regum per singula loca senserit, pariter et secundum ordinem a nobis dispositum reperiret. Ibi enim inveniet quid Pater Augustinus, quidve insignis interpres divinorum librorum Hieronymus senserint : quid papa beatus ac suavissimus doctor Gregorius, quidve Isidorus Hispalensis episcopus, et quid Beda, magister nobilis, ac cæteri Patres, quorum longum est nomina recensere, rite intellexerint. Quo- D rum omnium sententias, aut sicuti ab ipsis con-scriptæ sunt posui, aut sensum eorum meis verbis

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