Histoire de la régence de la reine Marie de Médicis: femme de Henry IV, mère de Louis XIII ...aux dépens de la Compagnie [sic pour Paris], 1743 |
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Histoire de la regence de la Reine Marie de Medicis, Zväzok 1 François Eudes de Mézeray Úplné zobrazenie - 1743 |
Histoire de la Régence de la Reine Marie de Médicis, Zväzok 1 François Eudes de Mézeray Zobrazenie úryvkov - 2013 |
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affaires affemblée affez affifter affurer ainfi auffi avoient avoit Baron de Lus Bellegarde Bullion cahiers caufe Chancelier chofes Cœuvres Comte de Soiffons Confeil confidération contentement Cour d'Efpagne deffein deffus defiré defiroit devoient devoit Duc d'Epernon Duc de Bellegarde Duc de Bouillon Duc de Mantoue Duc de Savoye Duc de Sully efprit Enfans enfuite eſt étoient étoit euffent eût faifant faifoit fans feconde femble fent féparer feroient feroit fervice fervir fes Etats feulement fiens foit fon Fils fous fouvent fuiv fur ce fujet fût Gouvernement Guife Huguenots ibid jufques juftice Julliers l'affemblée l'efprit l'Eglife l'Etat laiffer lefquelles Majefté Maréchal d'Ancre mariage Marquis d'Ancre Marquis de Cœuvres mauvaiſe Miniftres mort n'avoit n'eft n'étoit néceffaire Nobleffe occafion paffé paffion penfer perfonne plufieurs plutot pouvoit préfent premiére Prince Princeffe propofition puiffance raifon réfolution refufe Régence Reine remontrances réponſe Riberpré Royaume tems Tiers-Etat Villeroy vouloit
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Strana 255 - Reine qu'il laissoit messieurs du Maine et de Bouillon pour parachever le traité , il s'en alla avec le duc de Nevers et le peu de troupes qu'il avoit à Sainte-Menehould , où le gouverneur, lui ayant du commencement refusé les portes, le laissa entrer dès le lendemain.
Strana 117 - ... les Etats du Roi. Il est impossible de représenter la pitié que faisoit ce pauvre peuple , dépouillé de tous ses biens , banni du pays de sa naissance : ceux qui étoient chrétiens . qui n'étoient pas en petit nombre , étoient encore dignes d'une plus grande compassion , pour être envoyés comme les autres en Barbarie, où ils ne pouvoient qu'être en péril évident de reprendre contre leur gré la religion mahométane. On voyoit les femmes , avec leurs enfans à la mamelle, les chapelets...
Strana 112 - Reine , qui vouloit avoir en lui une pareille confiance qu'avoit eue le feu Roi. Il accepta l'offre de la Reine avec autant de civilité que son naturel rude et grossier lui permit d'en faire. Cependant il ne demeura pas satisfait, parce qu'il prétendit une commission scellée pour l'exercice de la charge des finances , ce qu'on ne voulut pas lui accorder, attendu que , du temps du feu Roi, il n'en avoit pas eu seulement un brevet.
Strana 33 - France puisse avoir devant les yeux sur ce sujet, étant certain que voir diviser les provinces de Flandre du corps de la monarchie d'Espagne , est un des plus grands avantages qu'elle et toute la chrétienté puissent acquérir.
Strana 24 - Princesse (2) entre les mains. Sur quoi il est impossible de ne considérer pas en ce lieu combien cette passion , ordinaire presque à tous les hommes, est dangereuse aux princes, quand elle les porte à l'excès d'un aveuglement dont les suites sont fort périlleuses et pour leurs personnes et pour leurs Etats.
Strana 78 - Roi porta dans toutes les provinces, quelques uns , croyant , non sans apparence , que la perte de ce grand prince causeroit celle de l'Etat, s'étoient saisis des places fortes qui étoient dans leur bienséance, elle fit publier , le 27 de mai , une déclaration qui, portant abolition de ce qui s'étoit fait, portoit aussi commandement...
Strana 104 - ... au Roi , qu'il y auroit un contre-poids dans la cour capable de les contenir en leur devoir; qu'autrement ils rendroient de bons et de mauvais offices à qui il leur plairoit auprès de la Reine, avanceroient les leurs, et éloigneroient les plus gens de bien.
Strana 249 - Il se plaignoit que l'Eglise n'étoit pas assez honorée , qu'on ne s'employoit plus aux ambassades , qu'on semoit des divisions dans la Sorbonne , la noblesse étoit pauvre , le peuple étoit surchargé , les offices de judicature étoient à trop haut prix, les parlemens n'avoient pas la fonction libre de leurs charges , les ministres étoient ambitieux , qui , pour se conserver en autorité , ne se soucioient pas de perdre l'Etat. Et ce qui étoit le meilleur est qu'il se plaignoit des profusions...
Strana 299 - ... un trop foible remède à ces maux , qui procèdent d'une fausse persuasion de religion , d'autant que ces malheureux se baignent dans les tourmens, pensant courir aux triomphes et couronnes du...
Strana 277 - Cette femme hautaine et courageuse recut cette injure avec tant d'indignation , qu'elle alla tuer celui de qui elle l'avoit reçue, en pleine boucherie, de quatre ou cinq coups de poignard. Après quoi ils se retirèrent à Tarascon. Ils eurent trois fils et quatre filles de ce mariage : l'aîné fut appelé Luynes , le deuxième Cadenet, et le troisième Brante.