SCÈNE II. SCÈNE III. SIR ARNOLD. Fort bien. Je ne suis plus le maître en ma maison; On jugerait qu'à Londre elle a toujours vécu; D'arbres, ni de jardin que le parc de Saint-James: folles. (Il sort.) SIR ARNOLD. Eh! oui; venez, ma chère. Élisa, vous avez un fort bon caractère; J'ai toujours estimé ce grand fonds de douceur, ÉLISA. Élisa de vos soins sera digne, j'espère. SIR ARNOLD. J'étais l'intime ami de défunt votre père: Sur un mari charmant, le seul digne de vous. Vous riez, Élisa! ÉLISA. Quel est donc cet époux? SIR ARNOLD. Un homme... sans défauts; vous devinez peut-être? ÉLISA. Pas trop. Quel est son nom? je voudrais le connaître. Je ne puis le nier: je fus toujours sincère. Je sais que mon devoir est dans l'obéissance; SIR ARNOLD. Mais on n'ordonne point... Voilà du sentiment. Pourquoi chez les Anglais n'est-il plus de couvent? Sir Charles!... ÉLISA. Contre lui la haine vous anime. Son frère, dites-vous, a la publique estime; SIR ARNOLD. Élisa, vous avez un caractère affreux. ÉLISA. Vous disiez tout à l'heure... SIR ARNOLD. Aimer un malheureux Qui n'est depuis long-temps défendu par personne! ÉLISA. Ce n'est pas un motif pour que je l'abandonne. Son père est mort exprès... deux femmes ! quel martyre! L'une est tout sentiment; l'autre... ah! je l'aperçoi. |