Obrázky na stránke
PDF
ePub

Se croyant législateur,

D'aise Cadet saute;

Mais l'oreille du sauteur
Était belle et haute.

Le sénat, qui regardait,
Cria: Le méchant baudet!
C'est ta faute, ami Cadet,
Cadet, c'est ta faute.

XIII.

SUR M. CH. MAURICE TALEYRAND DE PÉRIGORD,

Aucien évêque d'Autun, aujourd'hui prince de Bénévent.

AN VIII.

ROQUETTE dans son tems, Périgord dans le nôtre,
Furent tous deux prélats d'Autun.

Tartufe est le portrait de l'un;
Ah! si Molière eût connu l'autre!

XIV.

SUR LE MÊME.

PLUVIOSE AN IX.

L'ADROIT Maurice, en boitant avec grâce,
Aux plus dispos pouvant donner leçons,
A front d'airain unissant cœur de glace,

Fait, comme on dit, son thème en deux façons.
Dans le parti du pouvoir arbitraire,

Furtivement il glisse un pied honteux;
L'autre est toujours dans le parti contraire;
Mais c'est le pied dont Maurice est boiteux.

ÉPITAPHE DE L'AUTEUR.

JE vécus un moment, triste et gai, sage et fou; Je ne sais d'où je viens, et vais je ne sais où.

ÉPIGRAMMES

ATTRIBUÉES A CHÉNIER'.

1.

HISTOIRE LITTÉRAIRE DE M. PETITOT.

Il faisait en l'an deux des gazettes civiques,
On le siffla; plus tard, des tirades tragiques,
On le siffla; bientôt devenu traducteur,
On le siffla; bientôt correcteur, éditeur,
On le siffla; changé de face et de bannières,
On le siffla; sifflé dans les deux hémisphères,
Le brave Petitot, plus grand que ses malheurs,
Pour qu'on ne sifflât plus endormit les siffleurs.

II.

SUR M. L'ABBÉ SICARD.

L'ABBÉ Sicard, ce beau Tartufe en chape,
Pour notre république est un rare sujet :
Il fait entendre au sourd, et crier au muet:
Vive le Roi, vive le Pape!

1. Nous imprimons ici ces épigrammes, parce qu'elles sont attribuées à Chénier; mais nous n'en garantissons pas l'authenticité. (Note de l'Éditeur.)

OEuvres posthumes. II.

III.

SUR LA RÉPUBLIQUE.

1800.

Nous avons abjuré le pouvoir despotique; Nous avons des consuls, nous avons un sénat; Nous avons même un tribunat,

Et peut-être une république.

ART POÉTIQUE.

ÉPITRE

D'HORACE AUX PISONS.

TRADUCTION EN VERS.

« PredošláPokračovať »