Oeuvres de sainte Thérèse: t. Vie de sainte Thérèse ecrite par elle-même. 18. édJ. Gabalda, 1916 |
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Agnès de Jésus Ahumada âme amour Avila Balthasar Alvarez béni bonheur bonté c'était Carmel cause choses ciel cœur commence compagnie de Jésus confesseur connaître consolation courage crainte croix d'autres daigné degré d'oraison délices démon désirs dessein devais Dieu dire divin Maître donner douleur effet éprouve esprit état faveurs fût gloire gneur grâces humilité j'avais j'en j'étais jamais Jean d'Avila Jésus-Christ joie jour l'ai l'âme l'amour l'Église l'entendement l'esprit l'humilité l'oraison laisse Laurent de Cepeda lumière m'avait m'en m'était Majesté manière Marie de Saint-Joseph Medina del Campo ment misère moi-même monastère monde n'avait néanmoins Notre-Sei Notre-Seigneur oraison paroles passer péchés peine pensée père perfection personnes plaisir pouvais prière quelquefois ravissement religieux reste rien saint Paul saint Pierre d'Alcantara Saint-Joseph d'Avila sainte Thérèse sais Salamanque Salazar savais Seigneur semble sent serait servir seule sœur sorte souffrances souffrir souvent spirituel tion Tolède tourment trouve venir vérité vertu vision voyais yeux
Populárne pasá¾e
Strana 295 - Le jour de la fête de saint Paul, pendant la messe, Jésus-Christ daigna m'apparaître dans toute sa très sainte humanité, tel qu'on le peint ressuscité, avec une beauté et une majesté ineffables.
Strana 354 - L'entrée de ce lieu de tourments me parut semblable à une de ces petites rues longues et étroites, ou, pour mieux dire, à un four extrêmement bas, obscur, resserré. Le sol était une horrible fange, d'une odeur pestilentielle , et remplie de reptiles venimeux. A l'extrémité s'élevait une muraille dans laquelle on avait creusé un réduit très étroit où je me vis enfermer. Tout ce qui, jusqu'à ce moment, avait frappé ma vue, et dont je n'ai tracé qu'une faible peinture, était délicieux...
Strana 281 - ... d'elle. Toutefois ma comparaison n'est point exacte, elle n'exprime qu'un faible rapport; car la personne dont je parle acquiert par le témoignage des sens la certitude de la présence de l'autre, soit en la touchant, soit en l'entendant parler ou se remuer. Dans cette vision il n'ya...
Strana 280 - Seigneur me disait une seule parole pour me rassurer, je demeurais, comme de coutume, calme, contente, et sans aucune crainte. Il me semblait qu'il marchait toujours à côté de moi; néanmoins, comme ce n'était pas une vision imaginaire, je ne voyais pas sous quelle forme. Je connaissais seulement d'une manière fort claire qu'il était toujours à mon côté droit. qu'il voyait tout ce que je faisais, et, pour peu q.ue je me recueillisse ou que je ne fusse pas extrômement distraite, je ne pouvais...
Strana 40 - On ne savait comment m'approcher : tout mon corps était dans un état si lamentable que je ne pouvais supporter le contact d'aucune main ; il fallait me remuer à l'aide d'un drap que deux personnes tenaient chacune par un bout. Je restai ainsi jusqu'à Pâques fleuries (Dimanche des Rameaux de l'année 1536) 2.
Strana 196 - ... terre. Tant que le corps est dans le ravissement, il reste comme mort, et souvent dans une impuissance absolue d'agir. Il conserve l'attitude où il a été surpris...
Strana 379 - Messieurs, je croyais avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le bien de mes peuples, lorsque j'avais pris la résolution de vous rassembler ; lorsque j'avais surmonté toutes les difficultés dont votre convocation était entourée ; lorsque j'étais allé, pour ainsi dire, au-devant des vœux de la nation, en manifestant à l'avance ce que je voulais faire...
Strana 152 - ... commandé de l'écrire ) , gardez pour vous seul les passages où vous trouverez que je sors des bornes. Comment me serait-il possible de rester dans ma raison , quand le Seigneur me met hors de moi? S'il faut dire ma pensée , ce n'est plus moi qui parle depuis que j'ai communié ce matin ; tout ce que je vois me semble un songe , et je ne voudrais voir que des malades du mal qui me possède. Je vous en supplie , mon- père , soyons tous insensés pour l'amour de Celui qui pour nous a voulu...
Strana 185 - Je voudrais pouvoir expliquer avec le secours de Dieu, la différence qui existe entre l'union et le ravissement, qu'on appelle aussi élévation, vol, enlèvement de l'esprit. Tous ces noms expriment une même chose; on lui donne aussi le nom d'extase.
Strana 318 - Je voyais dans les mains de cet ange un long dard qui était d'or, et dont la pointe en fer avait à l'extrémité un peu de feu. De temps en temps, il le plongeait au travers de mon cœur, et l'enfonçait jusqu'aux entrailles; en le retirant, il semblait me les emporter avec ce dard, et me laissait tout embrasée d'amour de Dieu. La douleur de cette blessure était si vive qu'elle m'arrachait...