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The present Convention shall be ratified, and the ratifications exchanged at Monte Video as soon as possible.

It shall come into force from the day on which the ratifications are exchanged, and shall continue in force until the expiration of one year from the day on which one of the High Contracting Parties shall have given notice to the other of its intention of terminating it.

The undersigned Plenipotentiaries trust that in the time during which the present Convention remains in force the necessary negotiations may be carried on for the conclusion of a new Treaty more in keeping with the reciprocal interests of the two States.

In witness whereof they have signed the present Convention in duplicate at Monte Video, the 15th day of July, 1899.

(L.S.) WALTER BARING.

(L.S.) MANL. HERRERO Y ESPINOSA.

BRITISH NOTIFICATION of the Denunciation of the Treaty of Commerce of January 21, 1882, between Great Britain and Montenegro.-London, July 3, 1899.*

Foreign Office, July 3, 1899.

THE Treaty of Friendship, Commerce, and Navigation signed between Great Britain and Montenegro on the 21st January, 1882, was denounced by the Montenegrin Government on the 13th ultimo, and will cease and determine on the 13th June, 1900.

BRITISH NOTIFICATION respecting Travellers visiting the Philippine Islands, Passports, &c.-London, November 10, 1899.†

Foreign Office, November 10, 1899.

A REPORT has been received by the Secretary of State for the Colonies from Sir Charles Mitchell, the Governor of the Straits Settlements, to the effect that General Otis, Military Governor of the Philippine Islands, has requested the United States' ConsulGeneral at Singapore to notify to the masters and agents of steamers clearing for the Philippines that passage tickets should be issued

From the "London Gazette" of July 7, 1899.
From the "London Gazette" of November 17, 1899.

only to those persons whose papers have been visé at the ConsulateGeneral.

Sir Charles Mitchell adds, that travellers to the Philippine Islands, viâ Singapore, should furnish themselves with passports before leaving the United Kingdom, as strangers to the Colony will find it difficult to obtain British passports in the Straits Settlements.

BRITISH NOTIFICATION of the Revocation of the Royal Charter of the Niger Company.-London, December 28, 1899.*

Foreign Office, December 28, 1899. THE Queen has been pleased, by Letters Patent under the Great Seal, dated the 28th December, 1899, to revoke the Royal Charter, dated the 10th July, 1886,† granted to the Royal Niger Company, Chartered and Limited, then the National African Company, Limited.

CORRESPONDENCE respecting the Affairs of Crete and the War between Turkey and Greece (Blockade of Crete; Autonomy; Selection of Governor-General; Negotiations for Peace between Turkey and Greece; Conclusion of Definitive Treaty; &c.).-February-December, 1897.

[Continued from Vol. XC.]

Mr. Egerton to the Marquess of Salisbury.-(Received February 17.) Athens, February 11, 1897.

MY LORD,

THE departure of Prince George from Athens took place with enthusiastic demonstrations before the Palace at 10 o'clock last night, the King, accompanied by the Metropolitan, coming out to take leave of His Royal Highness, who kissed their Majesties and the hand of the Metropolitan amidst the cheers of the crowd.

The Sphacteria, formerly a Royal yacht, accompanied the six torpedo-vessels which Prince George commands, his own being numbered 12.

According to my reports from the Piræus Consulate, the gun

From the "London Gazette " of December 29, 1899.

+ Vol. LXXVII, page 1022.

boat Peneus also sailed for Crete, as well as the hired steamer Laurium, with 400 Cretans, 800 rifles, 30 cases of cartridges, and much dynamite, and the Paros, fully loaded with rifles and ammunition.

To-day's papers state that four more torpedo-vessels are ordered to get ready for sea, and that the iron-clads Spetzia and Psara, now in the south of France, are ready to return, the former probably sailing to-day. I have, &c.,

The Marquess of Salisbury.

EDWIN H. EGERTON.

P.S.-I have since heard of the arrival of the six torpedo-boats at Milo.

E. H. E.

Mr. Egerton to the Marquess of Salisbury.—(Received February 17.)

MY LORD,

Athens, February 11, 1897.

I VENTURE to forward herewith, in original, an Address from the chief Cretans resident in Athens, all members, I believe, of the Cretan Committee, which was brought to the Legation to-day when I was not at home.

It gives their view of the position, which they are evidently anxious should be known in Europe, and they have doubtless addressed themselves to the other Representatives.

The Marquess of Salisbury.

I have, &c.,

EDWIN H. EGERTON.

6 Février'

(Inclosure.)-The Chief Cretans resident in Athens to Mr. Egerton. M. LE MINISTRE, Athènes, le 25 Janvier, 1897. LE sang coule de nouveau en Crète, notre malheureuse patrie, et un vent de destruction s'est déchaîné sur elle au moment où l'on croyait sa pacification assurée par l'application du nouveau régime. Mais ce régime, quoique conçu dans un esprit d'équité et même de bienveillance pour les Musulmans, leur a déplu dès le principe. Aussi ont-ils résolu, suivant sans doute des conseils venus de Constantinople, d'en empêcher la mise à exécution en s'attaquant aux Chrétiens, en les assassinant isolément ou en masse, en les traquant jusque dans leurs demeures ou en les en chassant, enfin en pillant et en incendiant leurs villages. Ils n'ont même pas reculé devant le meurtre de femmes et d'enfants.

Les faits horribles et inattendus qui viennent de se passer à la Canée, la capitale de l'île, sont le couronnement de l'œuvre du fanatisme Musulman. Après l'incendie des villages Chrétiens,

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l'incendie des villes. Après le massacre des Chrétiens indigènes, le massacre de tous les Chrétiens, sans distinction de nationalité. Qui sait combien en ont péri déjà !

Ainsi les scènes de vandalisme et de férocité de l'année dernière, qui ont excité l'horreur et l'indignation du monde civilisé et qui ont fait enfin intervenir les Grandes Puissances de l'Europe, devaient être dépassées par les méfaits d'aujourd'hui.

Les Chrétiens de l'île, poussés à bout et menacés d'extermination, ne pouvaient que prendre de nouveau les armes pour repousser l'aggression sauvage et déloyale des Musulmans. La situation de l'île est ainsi plus calamiteuse que jamais.

Il ne s'agit malheureusement plus de pacification ni d'ordre légal en présence de l'explosion du fanatisme Musulman et de la connivence de la force armée Turque dans les crimes cominis de par ce fanatisme. C'est que le Turc comme fataliste ne cède qu'à la force, mais cette force, dont il devait bénéficier lui-même, n'a pas été employée jusqu'ici en Crète pour soutenir le droit et la foi des Traités.

Les nombreux Crétois, résidant à Athènes et au Pirée, justement alarmés du sort de leurs frères en Crète et indignés de leur traitement par les Turcs, ont chargé les Soussignés de faire un appel suprême, par l'intermédiaire de votre Excellence, aux sentiments humanitaires et généreux du Gouvernement de Sa Majesté Britannique, qui ne peut être indifférent au sort des Chrétiens de Candie ni laisser se prolonger une situation grosse de plus d'un danger. Vous savez, M. le Ministre, aussi bien que nous les causes qui ont amené cette situation.

L'insurrection de l'année dernière, qui est le septième ou huitième soulèvement des Crétois contre la tyrannie des Turcs depuis le commencement de ce siècle, a été provoquée par les excès de ces derniers; violation des droits garantis aux Chrétiens par l'Europe et la Convention de Halépa, négation de tout principe de justice dans la distribution de cette dérnière, actes arbitraires de l'Administration, partialité révoltante de celle-ci pour les Musulmans, succession d'assassinats commis par ceux-ci sur des Chrétiens et restés impunis, aggravation des taxes, incarcération et exil des patriotes Crétois.

Le point culminant de ces excès a été le massacre des Chrétiens du Mai dernier dans la Canée par la populace et la soldatesque Turques, massacre répété sur d'autres points de l'île et suivi de pillage et d'incendie de villages entiers.

L'insurrection ne pouvait qu'éclater et pendant plusieurs mois les Chrétiens, malgré l'infériorité de leur armement et le manque de munitions et de vivres, ont tenu en échec une armée Turque d'environ 30,000 hommes, comme il y a trente ans ils avaient tenu

Ils

en échec l'armée d'Omer Pacha s'élevant à 60,000 hommes. allaient proclamer la réunion de la Crète à la Grèce, suivant les vœux traditionnels et unanimes des Crétois, vœux successivement répétés et formulés dans leurs soulèvements précédents, mais ils ont cédé aux conseils des Six Grandes Puissances de l'Europe et de la Grèce leur mère-patrie, et ont sincèrement accepté le plan de réformes débattu à Constantinople entre les Représentants de ces Puissances et imposé au Sultan.

Ils n'obtenaient là qu'une satisfaction incomplète de leurs désirs et de leurs besoins, et ils doutaient fort de l'efficacité du nouveau régime, en présence surtout de l'hostilité de l'élément Musulman et de la mauvaise foi du Divan de Constantinople; mais, las de leurs souffrances et voulant prouver leur déférence pour les Grandes Puissances Européennes, ils se sont inclinés devant leur décision, le Gouvernement Grec y aidant, comme il vient d'être dit.

Les Crétois avaient remis la réalisation de leurs vœux patriotiques à une occasion plus favorable, et la pacification de l'île s'annonçait de toutes parts. Les différentes Commissions prévues par le nouveau régime étaient constituées et s'étaient mises à l'œuvre pour l'organisation des Tribunaux et de la gendarmerie.

Elles étaient déjà à la fin de leur œuvre, les réfugiés en Grèce rentraient en foule, la population Chrétienne reprenait ses travaux dans les villes comme dans les campagnes, une Proclamation du Gouverneur-Général fixait les élections législatives à une date prochaine, et les Chrétiens se consolaient du fait que la réunion de l'île-martyre à sa mère-patrie était encore ajournée cette fois-ci en voyant s'ouvrir devant eux une ère de paix et d'administration policée.

Mais l'élément Musulman en pensait autrement; il voulait empêcher à tout prix, comme il est dit plus haut, l'application du nouveau régime, et il a mis son dessin à exécution en courant sus aux Chrétiens et en commettant les méfaits que l'on sait.

Les Chrétiens ont dû prendre de nouveau les armes pour la défense de leurs personnes, de leurs propriétés, et de leurs droits, et un état insurrectionnel s'en est suivi.

Comme le fanatisme Musulman et la mauvaise foi du Divan en sont évidemment la cause, nous croyons être les interprètes des sentiments de nos frères en déclarant que le seul moyen de sortir de l'impasse créée par ce fanatisme en Crète, c'est de soutenir et de réaliser la réunion de l'île à la Grèce.

Nous aurions pu avancer que les Chrétiens ne peuvent plus vivre côte à côte avec les Musulmans en Crète. Mais il est constant que dans tous les pays où il y a des populations Musulmanes et où le Gouvernement est Chrétien, ces populations sont soumises et tranquilles, contentes de jouir des mêmes droits et avantages que

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