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Cet ouvrage, qui n'offre que des citations, mérite a d'être médité, et l'on ne peut que savoir gré à son auteur de l'avoir entrepris. C'est en donnant les raisons pour et contre les lois, lorsqu'elles ne sont toutefois encore que des projets, qu'on parvient à faire un code sagement conçu, raisonné et basé sur des fondements inébranlables. (Petites Affiches, 14 aôut 1791.)

II. Traité de l'Opinion. (Composé par Ch. de La Rounat, plus tard directeur de l'Odéon.) Imprimé dans le journal « l'Ar

tiste »>.

b

+M. Petrus Borel a inséré dans l'Artiste », 1847, un prétendu chapitre inédit de Montaigne intitulé: Da jugement publique ». M. Jules Claretie s'exprime ainsi à cet égard : « Ce pastiche de 300 lignes est étonnant; c'est plus qu'une imitation; c'est une évocation. On gagerait une page des Essais» inconnue jusqu'ici et retrouvée par miracle. » M. Chatelain, de Genève, a inséré un pastiche de Montaigne dans le curieux volume qu'il a publié sous le titre suivant : « Dn Goût considéré sous ses faces diverses, suivi de pastiches ou imitations libres du style de quelques écrivains des C XVII et XVIIIe siècles. Genève, Cherbuliez, 1855, in-12.

MONTAIGU (Denis de), abbé de Valserein, etc. [le P. CHAMPIGNY, célestin].

Apologetica innocentiæ oppressæ, et reformationis ablegatæ propugnatio. (Antverpia), 1619, in-4.

MONTALAN (N.-J.-B.), nom nobil. (1) [Nicolas-Jean-Baptiste BOYARD, ancien président de la Cour d'assises du Loiret, de 1820 à 1832].

La France pacifiée, poëme en vingt-cinq chants, accompagné de notes historiques; par M. N. J.-B. M. Paris, Dondey-Dupré, Kapilly, 1823, 2 vol. in-8.

Poëme politique sur la révolution de 1789.

Reproduit l'année suivante comme une seconde édition, au moyen de la réimpression des deux premières feuilles de chaque volume, dont font partie les faux-titres et titres, et du dernier feuillet du tome Ier, au verso duquel étaient les fautes à corriger. Dans le second volame, on a supprimé le dernier feuillet, donnant la note des fautes à corriger.

qui néanmoins arrive assez fréquemment, elle les tue moralement, car elle a besoin d'une femme esclave, pour travailler, soit pour le nourrir dans l'oisiveté, ou pour payer ses débauches et ses cotisations de clubs, au détriment de l'honnête femme et de ses pauvres enfants, ⚫ ce qui porte quelquefois cette infortunée à vendre ses filles pour sortir de la misère que le mari a créée dans l'intérieur, et diminuer les mauvais traitements qu'elle endure de la part de celui que la loi lui a donné pour soutien. Il y a donc surcroît d'horreur dans les opinions des démagogues de 1848 sur ceux de 1793, qui avaient adopté le divorce, admis dans notre code révolutionnaire et dans le Code Napoléon, loi que le parti prêtre a fait supprimer à la Restauration. Et voilà nos amis de la chose publique (res publica) !

(1) Du nom du château de Montalan, par Courtenay (Loiret), dont M. Boyard est le propriétaire.

T. II.

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Le même ouvrage, sous ce titre : la France constitutionnelle, poëme en vingt chants. 3 édit. Paris, Dondey-Dupré fils, Rapilly, 1825, in-8.

MONTALIVET (les comtes de), le père, Jean-Pierre, ministre de l'intérieur sous Napoléon, et le fils, Camille, pair de France, intendant général, administrateur de la liste civile de Louis-Philippe, nom nobiliaire [BACHASSON].

Pour la liste de leurs écrits, voyez la << France littéraire », à MONTALIVET.

MONTALTE (Louis de), ps. sous lequel s'est caché Blaise PASCAL, pour la publication de ses « Provinciales ».

Pour les éditions de ce livre célèbre appartenant aux xXVIII et XIXe siècles, voyez la « France littéraire »>, à PASCAL.

+M. Basse a inséré dans le « Bull. du Bibliophile un travail étendu sur les éditions originales des « Provinciales ».

+M. Lesieur a publié en 1867 (Paris, Hachette, in-8, xix, 367 p.) le « Texte primitif des « Provin«ciales » d'après un exemplaire où se trouvent des cor<rections en écriture du temps. » Toutes les variantes des éditions postérieures sont signalées. Voir le « Journal des Savants », 1867, p. 264.

M. Sainte-Beuve fait observer (« Port-Royal », édit. in-8, tome II, p. 539 et 540) que le texte de l'édition originale a été modifié parfois dans les réimpressions; des mots tels que atroces, détestables, horriblement, ont été remplacés par des expressions moins dures.

Voy. DETTONVILLE.

MONTAMY (de), nom abrév. [ARCLAIS DE MONTAMY].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à ARCLAIS DE M. MONTAND (Nicolas de), ps. [Nic. BarNAUD].

Le Miroir des François..... Paris, 1582, in-8.

Voyez d'intéressants détails sur cette production, dans le Dictionnaire historique» de Prosper Marchand, et dans l'ouvrage de Delisle de Sales, intitulé: «Malesherbes ». A. A. B-r.

Il existe deux éditions sous cette date; l'une de 736 p., l'autre de 417 avec 4 fts. préliminaires. L'auteur réclame des réformes politiques qui s'accomplirent en partie deux siècles plus tard; il demande la sécularisation des biens du clergé, le mariage des prêtres, la garde nationale, etc. Voir sur cet ouvrage le << Conservateur » août 1757, p. 220-237; et la « France protestante» de MM. Haag.

MONTANUS, nom latinisé [Fr. DES MONTAGNES].

Voy. DES MONTAGNES.

MONTANUS (Thomas), ps. [Thomas VAN DEN BERGHE, belge de qui nous ne connaissons rien].

Il existe une notice sur ce Thomas Montanus (un

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autre des Montagnes), par M. de Meyer. Bruges, 1841, in-18.

MONTAUSIER (le duc de), pair de France, aut. sup. [le P. LE PETIT, jésuite].

Mémoires du écrits sur les Mémoires de Mme la duchesse d'Uzès, sa fille, par N*** (le P. Le Petit). Rotterdam, 1731, in-12.

L'édition originale, Paris, Rollin, 1729, 2 vol in-12, porte pour titre « Vie de M. le duc de Montausier...... écrite..... par N* A. A. B-r.

***

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MONTAZET (de), nom abrév. Voyez MALVIN DE MONTAZET.

+ MONTBARD, dessinateur [Georges LOYE].

De nombreux dessins avec légendes dans les journaux illustrés.

MONTBARREY (de), nom d'apanage [Alexandre-Marie-Léonor DE SAINT-MAURIS, prince de].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à MONTBARREY. MONTBEILLARD (G. de), nom abrév. [GUENEAU DE MONTBEILLARD].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la << France littéraire », à GUENEAU DE M.

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MONTBEL (de), nom patrim. [le comte Guillaume-Isidore BARON, de Montbel (1), près Toulouse, ancien maire de Toulouse, d ancien ministre des finances de Charles X, signataire des ordonnances et amnistié par le ministère Molé.

I. Sa protestation contre la procédure instruite et suivie contre lui devant les pairs convoqués en cour de justice, et Exposé de sa conduite pendant et avant les événements de juillet 1830, Paris, Dentu, 1831, in-8 de 40 pag., ou Bordeaux, Lebreton, 1831, in-8 de 32 pag.

II. Sa Lettre sur le choléra de Vienne, en Autriche, avec des notes par M. Guyon. Paris, rue des Beaux-Arts, n° 6; Toulouse, Senac, 1832, in-8 de 24 pag.

Extrait de la « Revue des Deux-Mondes, première série, t. VI.

III. Le Duc de Reichstadt. Paris, Le Normand, Dentu, 1832, in-8 de 484 pag., plus un portrait et trois fac-simile.

Réimprimé l'année suivante sous le titre suivant :

Le Duc de Reichstadt. Notice sur la vie et la mort de ce prince, rédigée à Vienne sur des documents authentiques. Deuxième édition, revue et augmentée ». Paris, Le Normant, Dentu, 1833, in-8, avec un portrait, une planche et 2 fac-simil. Troisième édition (sous le titre de celle de 1832). Paris, les mêmes, 1835, in-8, édition publiée par livraisons.

(1) Et non le baron de Montbel, comme on l'a dit très-souvent.

C'est sans contredit le plus complet et le plus curieux de tous les livres inspirés par la mort du duc de Reichstadt.

IV. Dernière Époque de l'histoire de Charles X, ses derniers voyages, sa maladie, sa mort, ses funérailles, son caractère, et ses habitudes dans l'exil; suivi des actes et procès-verbaux relatifs à son décès. Paris, Angé, 1836, in-8 de 120 pages, ou 1837, in-18.

V. Le Comte de Marnes, fils aîné du roi de France Charles X. Notice sur son exil, son caractère, sa mort et ses funérailles; suivie des actes et procès-verbaux relatifs à son décès. Versailles, Angé, et Paris, Dentu, 1844, in-8 de 164 pag.

A la page 125 est le texte de « l'Acte de dépôt des dépouilles mortelles de M. le comte de Marnes dans un caveau de l'église des Franciscains:

Hoc die undecima mensis junii, millesimo octogene tesimo quarto, hora tertia promeridiana, nos pater « Franciscus Salesius Wolzhizh, religiosus ordinis Fran<< ciscanorum, gardianus conventus (Castagnavizzensis), << situati Goritiæ, et pater Michael Allerzig, ejusdem « ordinis, etc. ».

La quatrième édition de cet ouvrage a été publiée sous ce titre :

« Le duc d'Angoulême, dauphin, comte de Marnes, fils ainé du roi de France Charles X, notice, etc. Paris, Dentu, et Versailles, Angé, 1845, in-18.

+ MONTBERT (Roger de) [MÉRY]. Sa part dans «< la Croix de Berny »>. + MONTBEYRAUD (G. de), ps. [Arsène HOUSSAYE].

Mademoiselle de Cormeille.

Imp. d'abord dans la « Nouvelle Revue de Paris » en 1852, et réimpr. dans le livre de l'auteur intitulé « Sous la Régence et sous la Terreur ».

MONTBRET (de), nom abrév. (COQUEBERT DE MONTBRET].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à COQUEBERT DE M. MONTBRON (Jacobus de), ps. [le P. DE LA FONTAINE, jésuite].

Disquisitio historico-theologica, an Jan senismus sit merum phantasma. 1693, in-8.

Voyez les Œuvres de Bayle, t. I, p. 896. MONTBRON (F. de), nom abrév. [FouGERET DE MONTBRON].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la << France littéraire », à FOUGEret de M.

MONTBRUN (le marquis de), aut. sup. [SANDRAS DE COURTILZ].

Mémoires du —, depuis 1600 jusqu'en 1632. Amsterdam, 1701, 1702, in-12.

MONTBRUN (de), ps. [Hyacinthe DECOMBEROUSSE].

La Canne de Voltaire et l'Écritoire de

Rousseau; dialogue (en vers). Paris, la L'Huillier, Delaunay, 1817, in-8 de 16 p. + MONTCHAMP [Jacques SOREL]. I. Le Livre de l'amour, recueilli et mis en ordre par Paris, 1858, in-12. II. L'Esprit des femmes célèbres, recueilli et mis en ordre par -. Paris, 1858, in-32. III. Les Bohémiennes de l'amour. Paris, 1859, in-32; 1863, in-12.

IV. La Femme d'un imbécile. Paris, 1863, in-16.

V. Les Reines de la rampe. Paris, 1863, in-16.

VI. Les Importuns. Scènes de la vie réelle. Paris, 1864, in-12.

VII. Juliette et Roméo, folie-vaudeville. Paris, 1865, in-12.

MONTCHEVREAU (L.-R. de), ps. (1) [le marq. Fréd.-Gaëtan DE LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT].

Consolations et Poésies diverses. Paris, Bossange père, 1825, in-32 de 190 pag. Ce petit volume a été vendu au profit des Grecs, à l'exposition du bazar Saint-Honoré.

+ MONTCHRÉTIEN (Antoine de) [DE MAUCHRESTIEN].

I. Cinq tragédies, plus une bergerie et un poëme de Suzanne. Rouen, s. d. (mais 1601), petit in-8.

Ces pièces ont été réimprimées en 1604, 1606, 1627 (Voir le « Manuel du Libraire »).

Consulter sur cet auteur les « Mélanges d'une grande bibliothèque, tome E; le catalogue Soleinne, no 857859; la Bibliothèque du théâtre françois, t. I, p. 302; Sainte-Beuve, Hist. du Théâtre français, à la suite de son « Tableau de la poésie française au XVI siècle »; Ph. Chasles, « Etudes sur le XVIe siècle », p. 202, et surtout une notice de M. Joly dans la Revue des provinces », tom. IX, p. 367, nov. 1865. II. Traité de l'économie politique. Rouen, J. Osmont, 1615, in-4, 402 2 p.

Cet ouvrage remarquable, complétement oublié pendant près de deux siècles et demi, a été signalé à l'attention publique dans un travail très-intéressant de M. Jules Duval : « Un Economiste inconnu du XVIIe siècle (Séances et travaux de l'Académie des Sciences morales et politiques », 5e série, tom. XVII, p. 365-409.) C'est Malherbe qui nous apprend (« Œuvres », tom, III, p. 557, édit. Hachette) que le nom de la maison de Montchrétien était Mauchrétien et qu'il le changea« pour ce qu'il ne luy plaisoit pas. »

MONDEJOLI, ps. [J.-G.-V. DE MOLÉON]. La Nouvelle salle de l'Opéra, telle qu'elle est, comparée à celle qu'a décrite M. de Jolimont. Paris, Bachelier, 1821, in-8 de 32 pag. avec 2 planches.

Extrait des « Annales de l'industrie française » t. III.
C'est un article en réponse à celui que M. de Joli-

(1) Du nom d'une terre que l'auteur babitait alors.

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+ MONTEIL (Alexis) [Paul DUPLESSIS]. Les Étapes d'un volontaire de l'an II de la République.

Impr. dans « la Patrie », en 1851, à partir du 28 août.

Il y a toute apparence qu'Alexis Monteil, voulant donner une espèce de pendant à son ouvrage « la Vie privée des Français aux XIVe et xve siècles », avait commencé une esquisse des mœurs de notre nation pendant la première révolution; mais la mort venant le surprendre avant la fin de l'œuvre, un autre l'a achevée. Il y a une telle différence entre les cinq ou six premiers feuilletons et ceux qui suivent, qu'une part bien minime dans le travail doit appartenir à Monteil.

+ MONTEIL (Alexis) [Auguste-PhilippeÉdouard RABUTAUX].

L'article Corporations», dans le « Moyen âge et la Renaissance» est signé du nom de Monteil, qui était déjà mort, et de celui de M. Rabutaux.

MONTEMPUIS (de), nom abrév. [l'abbé Jean-Gabriel PETIT DE MONTEMPUIS].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à MONTEMPUIS.

MONTÉPIN (de), nom abrév. [l'abbé Franç-Marie Aymon DE MONTÉPIN, ex-jésuite].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à MONTÉPIN.

+MONTÉPIN (Xavier de) [Xavier HAVELIN, ancien maréchal des logis des gardes du corps de la compagnie de Noailles, fils d'un médecin de Jussey (Haute-Saône), mort en 1861 ou 1862.

Souvenirs intimes et anecdotiques d'un garde du corps des rois Louis XVIII et Charles X (par Xavier Havelin), publiés par Xavier de Montépin. Deux séries. Paris, Cadot, 1857, 10 vol. in-8; ou 6 vol. in-18.

Ouvrage intéressant et exact, que l'auteur ne voulut pas publier lui-même, et qu'il donna à M. Xavier de Montépin, écrivain et fils d'un de ses anciens compagnons d'armes.

+ MONTEPINEUSE (le baron de) [HUMBERT D'AUBIGNÉ].

Le Retour d'enfer de la duchesse de Beaufort, avec des annotations historiques. In-8.

a

Satire très-acerbe (en vers) contre la célèbre maîtresse de Henri IV. Elle est indiquée dans la Biblio-b thèque historique de la France », no 1976, avec l'observation que e les notes qu'on y a ajoutées sont pleines de fiel ». Les catalogues La Vallière, no 4375, et Leber, no 4186, signalent ce livret avec des titres un peu différents; peut-être existe-t-il plus d'une édi

tion.

MONTESPAN (Mme la marquise de), apocr. [l'abbé LAFONT D'AUSSONNE].

Mémoires de -. Tomes I et II. Paris,

de la morale ou du respect dû au roi. Dans les 140 lettres insérées, des changements ont été introduits, des retranchements ont eu lieu; des mots trop vifs ont été remplacés; voir les détails donnés par M. L. Vian dans son livret intitulé: « Montesquieu, sa réception à l'Académie et la seconde édition des « Lettres persanes. Paris, Didier, 1869. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que cette édition, datée de 1721, paraît toutefois n'avoir été imprimée qu'en 1728, pour l'appui de la candidature de Montesquieu à l'Académie française.

MONTFALCON (le marquis de), ps. [le sieur DE SAINT-MARTIN].

Les Disgrâces de l'amour, ou le Mousquetaire amant. Paris, Cavelier, 1687, in-12.

MONTFALCON (Alexandre), ps. [lecomte A. D'ADHÉMAR, l'un des rédacteurs de la << Revue de la Province et de Paris »].

MONTFERRAND (Alfred de), ps. [le mar

Mame et Delaunay-Vallée, 1829, 2 vol. c quis Adolphe de CHESNEL].

in-8.

Voyez les Lettres anecdotiques », du même, sur les deux départs de la famille royale, en 1815 et 1830, p. 202. (Edm. de MANNE.)

Ces Mémoires ont été aussi attribués à M. Philippe BUSONI.

MONTESQUIEU, nom nobiliaire [Charles DE SECONDAT, baron de La Brede et de]. Pour la liste de ses ouvrages, voyez la << France littéraire », au nom sous lequel cet homme célèbre est le plus connu, à MONTESQUIEU.

On peut ranger au nombre des supercheries littéraires l'édition que cet écrivain célèbre donna des

Lettres persanes» dans le but de la présenter au cardinal de Fleury, en retranchant ou adoucissant ce qui devait choquer le cardinal, premier ministre, dont il s'agissait d'obtenir la bienveillance pour être admis à l'Académie française. Nous avons déjà mentionné (art. L. V.) cette anecdote relatée par Voltaire, contestée par MM. Auger, Sainte-Beuve et autres écrivains; il s'a- ୧ gissait de retrouver l'édition en question, restée inconnue aux bibliographes.

C'est ce qu'a fait M. Vian, de Paris, lequel a découvert deux volumes petit in-12, ayant pour titre : Lettres persanes », seconde édition, revue, corrigée, diminuée et augmentée par l'auteur ». Cologne, Pierre Marteau (1), 1721. Dix lettres ont été retranchées comme contenant des phrases susceptibles d'être regardées comme condamnables au point de vue de la religion,

(1) On sait que la rubrique, Cologne, Pierre Marteau, figure sur les titres d'un grand nombre d'ouvrages imprimés pour la plupart en Hollande à la fin du XVIIe ou au commencement du XVIIIe siècle. (Voir l'ouvrage de M. G. Brunet: Imprimeurs imaginaires et libraires supposés ». Paris, Tross, 1866, p. 112-145. Le Manuel du libraire » dit qu'il existe au moins quatre éditions avec la date de 1721; il indique celle de Cologne sans aucuns détails; Quérard, dans sa

France littéraire », signale diverses éditions sous la rubrique de Cologne, mais il ne parle pas de celle-là..

Fleurs sur une tombe. A Élisa Mercœur. Recueil composé de pièces inédites des écrivains de l'époque. Paris, rue Mazarine, n° 30; Armand Aubrée, 1836, in-8, avec un portrait et un fac-simile.

Ce volume a été annoncé devoir être vendu au profit de la mère d'Elisa.

Sous le même pseudonyme, M. Adolphe de Chesnel a fondé, en 1836, un journal intitulé « les Femmes,

journal du siècle », qui ne réussit point, à ce qu'il paraît, mais dont il existe néanmoins un premier numéro (de 48 pages avec une gravure) qui porte la date du 1er janvier 1836. M. de Chesnel tenait pourtant à faire une publication en l'honneur du beau sexe; aussi fonda-t-il dans la même année, toujours sous le même pseudonyme, une « Biographie des femmes auteurs contemporaines françaises »; mais, comme le journal, elle resta en chemin il n'en a paru que le premier volume (in-8 de 455 pages). Il avait été lithographié, avec assez de soin, dans le format in-fol.. pour être jointe à cette Biographie, une collection de laides figures des personnes mentionnées dans l'ouvrage.

+ MONTFERRAND (A. de) [COMMA

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MONTFLEURY, ps. [Antoine JACOB, au-|Ɑ] teur dramatique, et fils d'un comédien de l'hôtel de Bourgogne].

Pour la liste de ses pièces, voyez la « France littéraire », au nom sous lequel il est connu, à MONTFLEURY.

MONTFLEURY (de), nom abrév., commun à deux écrivains du xviu siècle qui étaient frères [Le Petit de MontFLEURY]. Pour la liste de leurs ouvrages, voyez « France littéraire », à MONTFLEURY.

Ia

MONTFORT (G. de), nom abrév. [L.-M. GRIGNON DE MONTFORT].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la << France littéraire », à GRIGNON de M.

MONTFORT (D. de), nom abrév. [P. DENYS DE MONTFORT, naturaliste].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à DENYS DE M.

+MONTFORT (M. de) [ALLAIRE, chanoine de Poitiers].

Abrégé de la Vie et des Vertus de la sœur Marie-Louise de Jésus, supérieure des filles de la Sagesse, instituées à Poitiers, par Poitiers, Faulcon, 1768, in-12, 438 p.

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire », à HARMAND DE M. MONTGERON (de), nom abrév. [L.-B. CARRÉ DE MONGERON].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la << France littéraire », à CARRÉ de M.

MONTGLAT (de), nom nobiliaire [François de Paul DE CLERMONT, marquis de]. Voyez la « France littéraire » à MONTbGLAT.

C

MONTGAILLARD (de), nom nobiliaire, commun à deux écrivains de ce siècle, l'und comte et l'autre abbé, et qui étaient frères [ROQUES DE MONTGAILLARD].

Pour la liste de leurs ouvrages, voyez la « France littéraire », à MONTGAILLARD.

+ MONTGAILLARD (l'abbé de) [Guillaume-Honoré ROQUES, né en 1772, à Montgaillard (près Toulouse), mort en 1825].

Histoire de France depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu'en 1825. Paris, 1825-26, 7 vol. in-8; 7° édit., 1839.

L'esprit de parti donna de la vogue à cet ouvrage, oublié aujourd'hui. Un procès fait en 1834 amena une déclaration du frère aîné de l'auteur, qui déclara que les deux tiers de cette Histoire » étaient son œuvre, mais que les convenances lui interdisant de la publier sous son nom, l'abbé avait été désigné comme seul auteur d'une composition où il n'était que pour un tiers. Observons en passant que G.-H. Roques prenait le titre d'abié parce que, dans sa jeunesse, il était entré dans un séminaire, mais il n'avait jamais été ordonné.

+MONTGAILLARD (le comte de) [Jean Gabriel-Maurice ROQUES, frère du précédent, né en 1761, mort en 1841].

Cet intrigant politique, qui servit successivement' divers partis, a laissé de nombreux écrits indiqués dans la « France littéraire et dans la « Nouvelle Biographie générale ».

MONTGARNY (de), [J.-B.-T. HARMAND DE MONTGARNY].

MONTGRAY (Anatole de), ps. [Stanislas MACAIRE, qui a écrit une brochure en faveur du duel et qui en est mort victime]. Longtemps après, 1812-1830. Paris, Souverain, 1834, in-8.

Une note jointe à cet article dans les papiers de Quésart s'exprime ainsi :

Ce n'est point Stanislas Macaire, mais son collaborateur pour quelques romans, Alphonse Signol, qui périt en duel (juin 1830), après avoir écrit en faveur de cette coutume.

MONTHION et MONTHYON. Voyez MONTYON.

MONTHOLON (Me Jacques de), advocat en la Cour, ps. [le P. COTTON].

Plaidoyé de, faict en parlement les 17 et 20 décembre 1611, pour les PP. Jésans de l'Université. Rouen et Paris, Cotsuites, demandeurs, etc., contre les oppotereau, 1612, in-8.

MONTHOUX (de), nom nobiliaire [Jos. POUGNI-GUILLET, baron de Monthoux, général sarde].

Pour la liste de ses ouvrages, voyez la « France littéraire »>, à MONTHOUX.

MONTIBUS CUTNIS (Joannes), traduction littérale de Jean de Gutenberg ou de Kutenberg, sous le nom duquel Jean de GENSFLEISCH DE GUTENBERG, l'inventeur de l'imprimerie, fut promu au grade de bachelier ès arts, à l'Université de Prague, le 18 novembre 1445.

+ MONTIER DE LONCHAMPS [Mme DE GRAFFIGNY].

Cénie, comédie en 5 actes et en vers. Paris, 1751, in-12.

C'est la comédie de Mme de Graffigny mise en

vers.

MONTIGNY (de), nom abrév., commun à deux écrivains du siècle dernier].

Pour la liste de leurs ouvrages, voyez la « France littéraire », à BIDAULT et MIGNOT DE MONTIGNY.

MONTIGNY, ps. [Adolphe LEMOINE, auteur dramatique, né en 1802, plus tard un des directeurs du théâtre de la Gaîté,

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